Jeudi 7 mars dernier, les Finances malgaches ont été félicitées par la Banque mondiale pour leur bonne gestion ; le taux de change de l’ariary est stable. La Banque mondiale a même recommandé aux pays américains et européens d’en faire un modèle car le niveau d’endettement de Madagascar est très bas. Au niveau de la gestion macroéconomique, on voit des chiffres très positifs, a-t-on insisté au Carlton lors d’une conférence organisée par le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Mais ces chiffres aussi séduisants soient-ils ont un coût, c’est qu’ils n’ont pas mis de l’argent dans le social, dans l’infrastructure. Ainsi s’explique la dégradation des infrastructures et la paupérisation accélérée de la population. Le choix, s’il existe sachant que le pays est sous sanction internationale, de garder la stabilité macroéconomique, de ne pas financer ni les activités sociales ni l’entretien des routes, est donc mauvais au vu de l’Objectif du Millénaire car aucun des ces objectifs n’a été atteint.
Le Trésor public ne cesse de se plaindre des dépenses inutiles et des décisions intempestives des gouvernants. Les dépenses en carburant des institutions ont triplé en 4 ans. L’État malgache dépense plus en carburant que l’État français.
Vos commentaires
De la poudre aux yeux !
Madagascar ne fait penser à une course automobile avec une voiture à 2 volants :
le DJ conduit d’un coté
une mouvance de l’autre coté
une autre mouvance sur le frein
une autre sur l’accélérateur
le peuple pousse car il n’y a pas de sous pour le carburant... et ... pour cause... des medisants ont mis du bois de rose dans le réservoir.
la course a lieu de nuit sur la glace par temps de brume ......
cela fait 5 ans qu’ils essaient de démarrer car il y a un couillon qui a cache les cles de contact ....
le jury de la ligne de depart s’impatiente, .... c’est qu’ils ont d’autres chats a fouetter les douaniers et militaro-gendarmo-voleurs ...
en fait voila la situation de Mada aujourd’hui.
Bonjour et bonne journée à tous.
Heureusement que c’est la Banque Mondiale qui vient de confirmer notre bonne gouvernance et notre indépendance économique après celui d’un éminent professeur du CEDES.
Pour les autres problèmes c’est le prix à payer pour l’indépendance économique : il appartient à nous tous de les surmonter.
Le PHAT ANR père de l’indépendance économique.
C’est le retour de l’argent roi au detriment de l’humain ?
Ou va-t-on ?
Quel argent roi et quel être humain ? Les salaires et les retraites sont payés voir avec des augmentations substantielles chaque année sauf cette année avec l’incompétent GUNT. La fonction publique crée chaque année des milliers d’emplois. Les services de l’ancienne dette assurés et il n’y pas de nouvel endettement : Que voulez-vous de plus ? Ecrire pour ne rien dire.
—Bien qu’elle soit souhaitable, l’indépendance économique n’est pas une fin en soi. La priorité des priorités est le bien-être de la population. Or le peuple est actuellement sacrifié sur l’autel de l’indépendance économique. Combien de régions se meurent parce que coupées du reste du pays, suite à la dégradation des voies d’accès, ainsi que d’autres infrastructures. Quant au prix à payer, ce n’est pas la classe des nantis qui le payent, mais le petit peuple. Vivement qu’on ait une présidente éprise de justice sociale.
Ce ’prix a payer’ ressemble étrangement aux mots prononcés par la PHAT ANR lorsqu"il a envoyé des malagasy se faire assassiner par ses sbires ce fameux 07/02/2009
Le PHAT ANR , fils de Machiavel
Celui-là, il s’en fout de la paupérisation du peuple. Lui, la situation actuelle l’arrange, il est ainsi plus riche qu’hier et moins que demain ! « Que voulez-vous de plus ... et pourvu que ça dure ... » comme il le dit si bien !
Il est temps que vous vous réveillez !!!
La Banque Mondiale, le FMI, l’OCDE et les agences de notation se sont tous fait berner par les Grecs lors de leur entrée dans l’€.
En un an l’€ est passé de 2500 à 3000 ariary.
Le Trésor Public accuse de milliards de déficit.
Et la Banque Mondiale est contente.Tant mieux pour elle. Et tant pis pour ceux qui vont faire le marché chaque jour et qui vivent la montée des prix.
Si la situation politique et sociale du Pays est mauvaise, la situation budgétaire est très bonne.
Une chose est sûre, c’est que si nous allons aux élections cette année, si le vainqueur est accepté et qu’il n’y a pas de troubles post-électoraux, nous avons pour la première fois depuis longtemps un terrain très favorable à une relance économique spectaculaire une fois la reconnaissance internationale revenue.
Si les nouveaux dirigeants mène la même politique budgétaire, et profitent des aides ou emprunts internationaux pour doper l’économie, relancer les investissements et les actions sociales, nous allons vivre un boom économique jamais vu et donc en conséquence social.
Mais, dans mon raisonnement, il y a trois SI.
J’aimerais que Bill nous donne ses sources concernant les dépenses de carburant… Surtout dans sa comparaison avec la France, qui me parait pour le moins hasardeuse, pour ne pas dire plus…
Le grand classique, quelques infos réelle et vérifiables et une petite intox pour finir.
Concernant le trésor public, c’est surtout leurs patrons qui son frustrés de ne pouvoir prendre leur petites commissions sur les « dépenses inutiles »…
Le vrai problème ce n’est pas le résultat financier positif.
M/car ne peut pas se contenter des observations et appréciations internationales.
La Banque Mondiale a son point de vue, le F.M.I a aussi le sien, etc ...
Le GEM aussi ...
Mais qu’en pense le Ministère des Finances malagasy ?
La bonne gestion du taux de change ne suffit pas. Ce n’est que la partie apparente de l’iceberg ...
Y a le social qui est complètement occulté risquant de tout foutre par terre tout crédit politique de Rajoelina ...
Qu’en pensent aussi les économistes et financiers de l’opposition et des oppositions, nos syndicalistes ?
Quelles analyses et observations peuvent apporter nos intellectuels apolitiques ?
Comment se fait-il que Rajoelina, avec peu d’aides et moyens politiques, arrive -t’il à s’en sortir mieux que Ratsiraka et Ravalomanana sur le taux de change de l’Ariary et la gestion macroéconomique ?
Pierrot Rajaonarivelo, ancien ministre des finances, peut bien nous servir et répondre à nos attentes.
Qu’en pense-t’il ?
Y a-t’il des économistes financiers et sociaux à M/car pour nous éclairer sur ce bon point de la gouvernance de transition ?
« Mauvais choix » ou quoi que ce soit, félicitations à Omer Beriziky et à son Gouvernement.
Un résultat financier positif et taux de change stable ! Ce n’est pas un miracle ni un savoir faire extraordinaire, en sachant qu’on n’a pas les moyens de réparer ou entretenir nos routes ou une digue ... ni pour lutter contre l’invasion acridienne ... ni pour payer les dettes de l’Etat au niveau national ( des prestataires de service locaux, instituteurs fram, Pdts fokontany, bourses des étudiants, ...etc) ... ni aider nos frères sinistrés de Tuléar où c’est encore la BM, la solidarité du peuple malagasy, la France, ... qui ont fait des dons devant un Etat spectateur et organisateur de téléthon !!! Il y a ainsi une économie parallèle depuis 2010, des dépenses extra-budgétaire (100 millions de Dollars et autres, fruits des trafics (bois de rose, ressources minières, devises, ... ce qui stabilise notre taux de change ), des aides non remboursables des bailleurs, ... etc.