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Morondava

Un homme ivre meurt sous la torture

vendredi 18 avril 2008 |  1148 visites  | Nivo T. A.

Un homme âgé d’une trentaine d’années a trouvé la mort près d’un poteau de la JIRAMA, dans le fokontany Antsakoameloka, commune urbaine de Morondava, vendredi dernier. Il aurait été tué par quelques membres du fokonolona dirigés par le chef du fokontany.

Selon notre source, ce jeune homme était complètement soûl après avoir passé un « vendredi magnifique » dans un bar du quartier dont il est sorti seul, cette nuit-là, alors qu’il avait du mal à mettre un pied devant l’autre. C’est ainsi que les membres du fokonolona l’ont vu et l’ont emmené au bureau du fokontany. Les fokonolona auraient dû le conduire au commissariat de police ou à la compagnie de la gendarmerie mais ce ne fut pas le cas. Quoi qu’il en soit, quelques membres de ce fokonolona ont voulu s’amuser aux dépens de cet homme en état d’ébriété avancé et c’est là que la situation s’est gâtée car certains ont eu le culot de le torturer et le ligoter au poteau. Par suite de ses blessures, il a succombé quelques moments plus tard.

Des éléments des forces de l’ordre qui étaient en train d’effectuer une patrouille de nuit ont découvert le corps et ont immédiatement procédé aux enquêtes de voisinage. C’est ainsi que des témoins oculaires de cet acte meurtrier ont pu être entendu.

Près d’une dizaine de personnes ont été auditionnées par la gendarmerie. Quatre d’entre eux, dont le président du fokontany, sont soupçonnés d’avoir torturé et tué ce jeune homme. L’enquête suit son cours et ces suspects seront bientôt déférés au parquet.

  • Un autre cas à Antsohihy

Un autre cas de meurtre s’est produit dans le fokontany d’Andriamangirana, district d’Antsohihy, le 14 avril dernier.

Cette fois-ci, une femme a été tuée, en plein jour, à l’aide d’une sagaie par deux hommes qui ont ensuite dérobé ses biens, alors qu’elle allait rentrer chez elle après avoir effectué des courses dans le chef-lieu de commune.
Un passant a découvert le corps sans vie de cette femme et a avisé les forces de l’ordre, qui par la suite, ont mené les recherches pour découvrir les auteurs de cet acte criminel. Ces derniers restent introuvables.

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