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Société

Travail et lois sociales

Un Institut des Informations et de Soutien à l’Amélioration des Revenus, pour quoi faire ?

jeudi 10 juillet 2014 | Bill

Le gouvernement a décidé de créer un Institut National des Informations et de Soutien à l’Amélioration des Revenus (INISAR). C’est le fruit des réflexions et études faites par le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales et de son staff. On se demande bien en quoi cet INISAR consiste-il ? Encore un organe pour caser des amis et pour accroître le nombre de fonctionnaires dans la capitale ? Les informations fournies par l’INSTAT, l’Observatoire de l’emploi, l’Observatoire du riz ou les syndicats de travailleurs ne suffisent-elles pas pour qu’on doive encore créer un institut qui ne peut fonctionner sans budget de l’État ?

En tout cas, améliorer les revenus, c’est-à-dire offrir de l’emploi, ne se décrète pas ; la preuve est que les augmentations de 10% sous les régimes précédents n’ont abouti qu’à l’inflation et à la paupérisation des ménages. Il faut donner du travail. Il faut donner des opportunités à ceux qui n’en ont pas ; il faut créer les conditions pour la création d’emplois. Et ce n’est pas si sorcier. Plutôt que de multiplier les études, il faudrait avoir une banque nationale de développement et travailler à simplifier les procédures administratives, mettre en place les infrastructures telles l’énergie électrique, les routes et les télécommunications et rendre efficace les structures de lutte contre la corruption.

À moins que l’idée du ministère de la Fonction publique soit de revoir la grille indiciaire des fonctionnaires et d’augmenter les indemnités dénoncées un temps par le syndicat SEMPAMA sur la « Place des 90 ariary » ? Dans ce cas, quid des travailleurs du secteur privé et des travailleurs dans le secteur agricole ?

À beaucoup d’égards, il semble que les actions de lutte contre la corruption dans le secteur public soient orientées dans le recrutement de fonctionnaires et d’élèves fonctionnaires. À titre d’exemple, ils sont plus de 3800 candidats au concours à l’école de formation de greffiers alors qu’il n’y aura au maximum que 160 places à pourvoir ; pareil pour les élèves magistrats : il y a plus de 1000 candidats pour 50 postes à pourvoir. C’est dire que les ressources humaines et les demandeurs d’emploi sont à foison. En offrant des opportunités de travail indépendant ou en procédant tout simplement à la vraie décentralisation, l’État contribue pour beaucoup à la création de travail et à améliorer ainsi les revenus des ménages. Car il faut avouer qu’un ménage aujourd’hui supporte couramment au moins deux autres ménages en raison du manque d’emploi des jeunes et des diplômés.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 10 juillet 2014 à 08:18 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « Quand on veut faire traîner une affaire,on crée quelque chose à côté ».
    Un peu de paradoxe :
    - Fonction Publique,
    - Travail
    - et LOIS SOCIALES.
    - « UNE SAUCE A LA MALGACHE ».
    Basile RAMAHEFARISO-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 10 juillet 2014 à 08:51 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Ministère des affaires sociales.
      Le Ministère des affaires sociales est une « ADMINISTRATION » chargée de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement dans les domaines :
      - des affaires sociales,
      - de la solidarité et de la cohésion sociale,
      - de la santé publique,
      - et de la protection sociale.
      Le Ministre prépare et met en oeuvre la politique du Gouvernement dans les domaines :
      - des affaires sociales,
      - de la solidarité et de la cohésion sociale,
      _de la santé publique
      - et de l’organisation des soins.
      Sous réserve des compétences du Ministre des Finances,il prépare et met en oeuvre la politique du Gouvernement dans le domaine de la protection sociale.
      Il peut se charger :
      - de la Famille,
      - des personnes âgées et de l’autonomie
      - des personnes handicapées
      - et de de la lutte contre l’exclusion

    • 10 juillet 2014 à 09:01 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Ministère du travail et de l’emploi
      DROIT DU TRAVAIL
      - Accès et accompagnement vers l’emploi,
      - Accompagnement des mutations économiques,sociales et démographiques,
      - Chômage,
      - Congés et absences des salariés,
      - Contrats de travail,
      - Convention collective,
      - Création d’entreprise,
      - Démission,
      - Durée du travail,
      - Egalité professionnelle,
      - Embauche,
      - Emploi des « JEUNES »,
      - Emploi des seniors,
      - Employé de maison,
      - « FORMATION PROFESSIONNELLE »-
      - Licenciement,
      - Litiges et conflits du travail,
      - Rémunération,
      - Représentant du Personnel,
      - Rupture conventionnelle du contrat de travail à durée indéterminée,
      - Sanctions et pouvoir disciplinaire,
      - SANTE/CONDITIONS DE TRAVAIL
      - Travailleurs handicapés,
      - et « TRANSPORTS ROUTIERS » ;

    • 11 juillet 2014 à 05:09 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Voilà un problème ... qui dépasse tout entendement !

      M Basile Ramahefarisoa répond à M Basile Ramahefarisoa !

      Hallucinant !

      Le Ministère du Travail et de la Protection sociale ou autres ... doit s’occuper sérieusement d’un tel cas social concret dans la région parisienne au lieu de tirer des plans sur la comète.

      AHURISSANT !!!

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