Tapages et chahuts autour des points de vente « tsena mora » d’Anosizato dans le 4e Arrondissement de la capitale et à Ankorondrano dans le 3e Arrondissement ce mercredi matin du 1er décembre 2010. À Anosizato, il a fallu l’intervention de la Police et du chef fokontany pour calmer les miséreux qui voulaient assaillir le point de vente pour la simple raison qu’ils n’avaient pas reçu leurs parts alors qu’ils étaient en possession des tickets pour ce faire. Les responsables de la distribution étaient impuissants et ne comprenaient pas non plus l’insuffisance du ravitaillement en produits de première nécessité (PPN). Ils avouent qu’il n’y avait que 16 sacs de riz de 50kg alors qu’il en faut le double. Selon certaines sources, les coordinateurs et contrôleurs de l’initiative en faveur des couches sociales les plus défavorisées affirment déployer tous les efforts mais le problème d’insuffisance des ravitaillements demeure entier et un point d’interrogation.
En tout cas, à Ankorondrano, on parle volontiers de velléité de détournement des PPN. Douze (12) cartons d’huile ont été interceptés avant qu’ils ne prennent une destination inconnue selon des personnes cibles de l’opération « tsena mora » qui avaient alerté la foule des bénéficiaires de l’initiative. Un des responsables du point de vente et/ou du fokontany a essayé d’expliquer la règle qu’ils observent selon laquelle ils ne doivent distribuer que 400 tickets par jour.
Ce mercredi 1er décembre, la quantité de riz à distribuer aurait été normale ; par contre il y aurait eu surplus pour l’huile. Dès lors ce surplus devrait être réacheminé au dépôt du « tsena mora » ; ce qui expliquerait l’appel à un taxi pour le transport et qui avait provoqué l’attroupement une fois l’alerte au détournement lancée, à tort ou à raison, par les personnes qui ont remarqué la démarche. Plusieurs personnes attendaient encore d’être servies et ont accouru pour réclamer leur droit.
Le « tsena mora » d’Ankorondrano ravitaille six fokontany et ouvre ses portes à partir de sept heures du matin et ferme d’habitude vers dix heures une fois les 400 tickets épuisés.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
La populace se querelle pour les miettes grâcieusement mises à sa disposition, tandis que les parvenus repus sont avec Orphée. Le peuple qui ignore les responsabilités de hat dans leur malheur, à cause des verrouillages de médias, les pôvres. Quand on leur parle au téléphone, ils ignorent ce qui se passe chez eux, ils s’étonnent. Des gens parmi lesquelles les plus informées, outrées mais impuissantes, ont la terreur dans leur quotidien de plus en plus ténu. Des feux prennent ici et là, chroniques, que la répression se hâte d’éteindre par principe de gouvernance. Quelqu’un ozra-t-il encore coordonner toute cette colère populaire ? Cela viendra-t-il de l’étranger ? Alors bienvenus. Il le faut, et il faut que les gens sachent que le prix à payer se chiffrera en morts.
Le joel n’a pas réussi à cicatriser la plaie qu’il a créé volontairement ; à vrai dire, il n’en a pas l’intention. Il fallait le savoir. De la pue en coule tous les jours : Ankatso, hôpitaux, juges, ... etc ... ; des zones inflammées se créent spontanément aux alentours. Vite de l’anti-inflammatoire !
Les médicaux appellent cela soigner les symptômes. Il faudra un jour penser à aller sur la maladie elle-même : le joel.
Aux armes citoyens !
après la dilapidation des biens de tiko (riz et huile), l’export illicite de bois de rose, l’accaparement des fonds des ministères (pip), l’usage abusif du fonds de wisco, le joel invente encore cette histoire de tsena mora avec ses copains (sans appel d’offre, sans contrôle) pour dilapider la nation et sans que les pauvres objet du projet en profite.
http://www.lepost.fr/article/2010/12/02/2326692_bilan-catastrophique-a-madagascar-des-generations-entieres-payent-et-payeront-les-frais.html
Bonne lecture !