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Culturel

Edition 0 du Dago Festival

Tanguer avec les multiples rythmes de la culture

lundi 26 septembre 2016 | Randria Maeva

Le Dago Festival a été un succès fou ! Dago Festival a rassemblé du 14 au 25 septembre dernier, une vingtaine d’artistes et de professionnels dans des manifestations culturelles de tout genre et provenant de différentes disciplines. Dago Festival a plongé la capitale dans une ambiance culturelle tant divertissante qu’éducatrice. L’objectif est atteint ; la diversité culturelle malgache a été mis en avant, les jeunes passionnés ont pu trouver dans chaque activité et dans chaque scène, l’inspiration pour une propre créativité.

Le piratage, le matraquage, le manque de structure et le manque de standardisation des œuvres…tout cela est considéré comme une menace pour l’authenticité des œuvres, le côté artistique et la valeur de la culture Malagasy elle-même. Le « Team Zara » a pris ainsi l’initiative d’organiser cette rencontre culturelle entre musiciens, peintres, réalisateurs, journalistes, techniciens ainsi que différents professionnels, avec le public et les jeunes désireux de développer leurs talents dans une discipline. Cette édition se penche sur une vision qui permet au public d’accéder facilement à chaque scène et à chaque présentation.

« Revy » musique et débats constructifs

Des concerts aux multiples couleurs qui ont fasciné le public, à commencer par celui du guitariste, Rola Gamana, le 14 septembre, au Centre de Ressources des Arts Actuels de Madagascar à Ankatso, où il a exposé toute une série d’instruments de musique qu’il a fabriquée lui-même à partir des éléments naturels. Puis le « Sehatr’Ampela », le 16 septembre à l’Is’Art galerie Ampasanimalo, qui a mis en avant les femmes. Des groupes comme Zazasoa, Christelle Ratri, LohArano et No mady ont animé la soirée du vendredi. Sans parler du « Revy ery an-kantsa » qui a eu lieu dans la soirée du 17 septembre à Ambohitrom­bihavana sur la RN2 ou des manifestations à l’Université d’Antananarivo.

Mais Dago Fetsival n’est pas que concert et musique, les ateliers et les conférences ont fait partie du programme. L’atelier d’écriture de scénario avec Tsiory Razafimanantsoa à l’IKM Antahavola a permis de détecter les jeunes scénaristes en herbe. Il y a aussi l’atelier son avec Ando Noum à la Radio Université Ambohitsaina mais aussi l’atelier flamenco avec Faly Rakotoarivony et Rado Razanakolona. En tout, des ateliers de construction et de création pour la valorisation de la culture et pour promouvoir et encourager les jeunes talents. Echange et découverte, c’est-ce qui a caractérisé cette édition zéro du Dago Festival. Bref, c’est une aventure qui continue pour chaque acteur de l’industrie culturelle, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 26 septembre 2016 à 11:07 | Jipo (#4988)

    « c’est-ce qui a caractérisé cette première zéro du Dago Festival. Bref, c’est une aventure qui continue pour chaque acteur de l’industrie culturelle »
    Quel Français !
    1) je ne savais pas que la culture était une industrie ?
    ( en ce cas elle nécessite un franc coup de dépoussiérage, pour risquer la moindre viabilité)
    2) « caractérise une première zéro » = 0/pointé !
    3) « inspiration pour une propre activité » en effet il y a plus maloto...
    4) je suis ravi d’ apprendre que l’ on va pouvoir éduquer la population en la « divertissant », il devrait y avoir foule au portillon, pour une éducation no limit, ce qui fait cruellement défaut à Dago assurément plus par manque de « divertissement » que de volonté des instances kon-cernées ...
    Juste une observation qui n’ engage que moi : Mr Randria, un sujet d’ une importance capitale , qui logiquement ne devrait pas vous attirer les foudres des brigades des démocrates au pouvoir, des sujets comme on aime et dont on redemande, pour ne pas dire : on s’ en tape comme de la première culotte d’ Andriaponimerna !

    • 27 septembre 2016 à 11:13 | papangue (#9623) répond à Jipo

      FAUX !

      Vous vous trompez lourdement !

      L’industrie culturelle existe !

      Renseignez –vous, en plus c’est enseigné !

      De plus, la culture, c’est ce qui nous distingue des animaux, eux peuvent manger, dormir, se reproduire, et même rire, des biologistes voient même des sortes d’intelligence chez certains invertébrés sont le fameux poulpe …
      Il nous reste donc la culture…

      Ça fait du bien aussi de se changer les idées avec la peinture, la musique, pour la socialisation (enfants, grands, et troisième âge) c’est très bénéfique.
      Enfin, certains pourront même en faire leur métier.

      Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de postes que ce n’est pas intéressant en soi.
      De toute manière la minorité ( de gays) qui pianote sur le net… n’est en rien représentantif de malagasy.

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