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Antananarivo | 14h22
 

Société

La vie associative

Système de plus en plus adopté

samedi 21 mai 2016 | Yvan Andriamanga

Ces 10 dernières années, le nombre des écoles et des universités ne cesse de croître. Mais sont-elles vraiment dans les normes ? En tout cas, ce qui est sûr c’est que de plus en plus d’université adoptent le système de la vie associative.

« Ici à Madagascar, la vie associative n’a pas encore la même valeur que dans les pays occidentaux. En France par exemple, elle est même évoquée lors des réunions des Sénateurs car elle joue un grand rôle dans l’économie. En effet, on y organise une foire géante chaque année, durant laquelle toutes les meilleures associations des instituts s’exposent et essaient de se démarquer car les entreprises qui pourront les aider financièrement et/ou matériellement sont présentes. Il faut d’abord comprendre que la vie associative sert à regrouper les jeunes selon leurs passions et leurs talents puis ils devront créer un projet appelé « évènement phare »pour lequel ils auront à travailler ensemble. Pour ce faire, ces associations devront elles-mêmes, mobiliser toutes les ressources nécessaires autant pour leur fonctionnement interne que la bonne marche de l’évènement phare. Tout cela fait que ce système soit très efficace dans la socialisation de ces jeunes, dans leur débrouillardise et c’est également le meilleur moyen pour eux de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Seulement, le système n’est pas encore très bien rodé vu qu’on rencontre presque toujours les mêmes associations : chant, musiques,… peu sont ceux qui sont vraiment inventifs. Donc il faudrait inciter l’inventivité au sein de nos jeunes », a expliqué Angelina, responsable de vie associative au sein d’un grand institut à Antananarivo.

5 commentaires

Vos commentaires

  • 21 mai 2016 à 15:19 | rakoto-neutre (#8588)

    Malheuresement les étudiants sortant de ces universités sont la plupart au chômage car les patrons préfèrent les sortants des universités publiques.
    Et je crois qu’ils ont une bonne raison.

  • 21 mai 2016 à 17:19 | jangobo (#8776)

    Une vie associative dans n’importe quel secteur est synonyme de maturité.

    Les étudiants qui s’y adonnent ont un plus car cela leur permet d’appréhender l’avenir et de plus y participer leur permet de se socialiser, tout en ajoutant qu’ils seront mieux armés dans la vie car la vie associative responsabilise. il faut donc aller plus loin en cela et sortir des sentiers battus.

    Ne pas se borner aux événements de propreté mais s’obliger dans des actions d’aide aux démunis et autres. Et des actions en continu.

    Les étudiants des universités publiques sont plutôt pauvres en vie associative car ils passent leur temps à faire la grève et ils n’ont pas les mêmes moyens que ceux des u privées.

  • 22 mai 2016 à 06:33 | rabri (#2507)

    Arrêtons de ne montrer que des choses négatives ou d’opposer un tel à un tel.

    J’apporte un témoignage POSITIF. J’enseigne maintenant dans une université privée (je ne cite pas le nom sinon ...) après une longue vie d’enseignant en France.

    Tous les mois (c’est notre système de fonctionnement), je reçois une nouvelle vague d’étudiants et quelle surprise ( la bonne à chaque fois !), sur 40 étudiants en moyenne dans ma classe, au moins le 1/4 a déjà démarré un projet ( humanitaire ou création ou autres) en dehors de leur vie d’étudiants : chef de chorale de 50 à 500 personnes, création d’école d’anglais pour enfants de 4 à 11 ans dans un quartier difficile de Tanà, commissaire aux comptes dans une association de développement local, gérante d’un club de danse de 15 à 20 danseurs, pour des clients particuliers ou professionnels, cheftaines dans les associations de scout, dirigeant d’un groupe de musiciens pour des animations privées, gérant d’un cyber café, enseignant d’informatique dans une école primaire privée tout en amenant ses propres matériels, animatrices d’enfants défavorisés dans des associations humanitaires, réparateur de voitures (équipe de 3 jeunes), vente de poissons séchés par un petit bout de femme de 22 ans (frère fournisseur à Vatomandry, elle négocie avec 9 GROSSISTES à Tanà, pour un petit bout de femme de 22 ans SVP !!!), à 18 ans Secrétaire d’une association de zanak’ampielezana de 200 personnes avec participation dans l’organisation de bcp d’activités, enseignante de catéchisme depuis l’âge de 15 ans à des enfants de 8 à 12 ans, hôtesses ou animatrices commerciales en grande surface ou dans des grands salons ou foires, .................

    A chaque cas, nous étudions ensemble les qualités personnelles et les compétences professionnelles dégagées par ces jeunes (de 18 à 26 ans) avec ces activités et qui pourront gonfler leurs CV.

    Mention particulière pour les qualités personnelles ( sens relationnel, de l’organisation, de la communication, de la négociation, de la responsabilité, de l’écoute, créatif, généreux, audacieux, intègre, polyvalent, .........). Elles sont TRES UTILES pour leur future vie de cadre ou de chef d’entreprise car l’entreprise est aussi UN LIEU SOCIAL (ils vont diriger, animer, motiver une équipe d’employés). Les recruteurs sont « friands » actuellement de ces jeunes qui ont déjà une longueur d’avance de maturité sur les autres mêmes diplômés mais qui n’ont pas eu d’expériences perso ou pros pendant leur vie d’étudiants.
    Je précise que tous ces étudiants sont en même temps en formation ; leurs capacités à gérer leurs emplois du temps sont également très importantes à noter.

    Nous allons bientôt afficher sur un grand mur (avec leurs auteurs respectifs) toutes ces activités, ces qualités et compétences pour qu’elles servent de références aux autres. « Ny soa fianatra », telle est la devise que j’ai toujours prônée sur ce forum ; elle sera en partie réalisée concrètement.

  • 22 mai 2016 à 12:11 | DIPLOMAT (#846)

    Le étudiants sont la force d’une nation.
    Ils ont besoin de faire la preuve cette vitalité.
    Les associations sont là pour palier aux déficiences éternelles d’un état qui n’en a cure que de la poche de ceux qui tiennent le pouvoir.
    Ces derniers ne sont absolument pas des exemples pour la jeunesse. Cette jeunesse qui compose 80% de notre population et qu’on laisse « pourrir » !

    Quand nous aurons pris connaissance de l’importance de composer au rythme de la jeunesse, alors c’est que nous aurons entamer un vrai virage.

  • 23 mai 2016 à 20:21 | Stomato (#3476)

    Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe ; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres.

    C’est le mode de réflexion de nos dirigeants.
    Ce n’est pas moi qui le dit, mais Socrate (470-399 av. JC)
    Quoi de plus étonnant que la situation actuelle ?

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