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Développement

Haut bassin de Mandrare

Succès du projet de sa mise en valeur

jeudi 12 juillet 2007 |  184 visites  | Lanto

Mis en œuvre depuis 1997 dans la région de l’Anosy, le projet de mise en valeur du haut bassin de Mandrare (PHBM) porte actuellement ses fruits. Amélioration de la production rizicole, accès aux services de la micro finance, augmentation de revenus familiaux. Tels en sont les impacts sur la vie de la population.

Bonne récolte de riz

Grâce aux actions réalisées dans la première phase du projet à savoir l’aménagement des plaines irriguées, la construction de barrages d’irrigation, les routes et autres, la région de l’Anosy effectue actuellement deux récoltes de riz par an. Bien que les précipitations fussent très faibles en 2006, à hauteur de 310 mm seulement contre 515 mm en 1991 (lorsque la région était frappée par la famine), les répercussions n’ont pas été ressenties.

Pour cette année 2007, la production rizicole est évaluée à 27 000 tonnes dont 19 000 tonnes pour la première récolte, avec un meilleur rendement passé de 2,5 à 4,5 tonnes à l’hectare. Pour la récolte de première saison, de mi-décembre, la récolte est estimée à 8000 tonnes. La surface rizicole s’étale sur 4 700 hectares. Les producteurs se sont approvisionnés en semences de riz auprès de la Fofifa et ont adopté des techniques agricoles modernes pour arriver à ce résultat.

Augmentation de revenus

Cette amélioration de la production rizicole a permis d’asseoir une sécurité alimentaire dans la région. Mais pour éviter les spoliations notamment pendant la période de soudure, l’Association des producteurs procède au stockage de riz (500 tonnes pour cette année) dans les greniers communautaires de villageois, une alternative qui leur permet d’ailleurs d’accéder à des services de micro finance. Actuellement, 5000 producteurs ont adhéré à l’institution de Mutuelle d’Epargne mise en place dans le cadre du projet PHBM. 

Par ailleurs, le développement de la culture de « Moringa » constitue une activité génératrice de revenus. Riches en protéines, ses feuilles servent d’aliments nutritifs, tandis que ses fruits sont transformés en huile. Le « Moringa » peut être aussi utilisée dans la purification d’eau. Une usine collecte la production obtenue sur une surface de 25 à 30 hectares.

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