En collaboration avec la commune urbaine d’Antananarivo et le ministère de la population, l’ONG Gender Links et le programme Babeo de l’ONG Planète finance continuent de se mobiliser pour les « 16 jours d’activisme ». Un évènement d’envergure qui prendra fin le 6 décembre ; le thème restera axé sur la violence contre les femmes : une violence que plus de 80% des femmes malgaches endurent et généralement en silence. La plupart des femmes malgaches n’en parlent pas et ne font que subir. La grande marche blanche du mardi 29 novembre dernier a été déjà positive affirment quelques victimes et survivantes de violences basées sur le genre. Ces violences sont généralement perpétrées par les maris ou des proches.
Le cyber dialogue a également contribué à délier les langues pour faire face à la dure réalité des femmes malgaches mais aussi de celles d’Afrique Australe. L’évènement n’a pas seulement eu des impacts sur les femmes mais sur les hommes en général, les maris et les pères de familles. Des résultats qui ne seront malheureusement pas suffisants pour éradiquer le mal mais serviront d’exemple et de pas vers le changement. Il s’agit essentiellement d’une main tendue aux victimes qui demeurent muettes et impuissantes.