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Economie

Syndicat des industries de Madagascar (SIM)

Stephan Raveloson succède à Hery Ranaivosoa

mardi 26 avril 2011 |  4105 visites 

C’était vendredi 22 avril dernier qu’officiellement le PDG de SOCOBIS a pris en main la destinée du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) en présence de l’assemblée des membres et du président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Naina Andriantsitohaina. L’élection du jeune PDG de SOCOBIS à la tête du SIM ne semble pas avoir été une surprise car il était membre de l’équipe sortante et la continuité apparait comme assurée en plus des nouveautés que Stephan Raveloson souhaite apporter.

En tout cas, la vison et la perception de l’environnement et du paysage dans lesquels évoluent les industries de Madagascar sont identiques à celles de son prédécesseur. « La situation actuelle de notre industrie est alarmante. Nos statistiques au dernier trimestre 2010 ont montré que 32% des membres ont procédé à un chômage technique, 21% ont fermé leurs usines et 40% ont effectué une compression de personnel. Ce qui entraîne évidemment une baisse du pouvoir d’achat de la population, et l’économie en général est dans un cercle vicieux d’autodestruction, car l’industrie a toujours été un vivier de création d’emplois et de valeur ajoutée ainsi que d’activités économiques induites », avoue le nouveau président du SIM dans son allocution ce vendredi là.

Les priorités du SIM sont la mise en œuvre des actions consignées dans le manifeste sur la Stratégie de développement industriel (SDI) et le Plan de relance du secteur industriel (PRSI) élaborés par l’assemblée. Dans cette perspective, le président du SIM a souligné la nécessité d’améliorer la méthode d’approche vis-à-vis des partenaires pour plus d’efficience et d’efficacité, et pour ce faire il sollicite vivement la contribution de tous.

Quelques pistes d’actions concrètes seront renforcées en plus des activités relatives à l’amélioration de l’environnement des affaires (fiscalité, douanes, assainissement du commerce, sécurité, …). Il s’agit de créer une alliance stratégique entre les industries pour arriver à une économie d’échelle qui améliorera considérablement la compétitivité. Stephan Raveloson est convaincu que cette solidarité inter-entreprise est une des clés de réussite face à la concurrence étrangère

Par ailleurs, il veut intensifier la promotion du slogan du syndicat : « MANJIFA NY VITA GASY AHO, TOMBONY HO AN’ NY REHETRA ». L’objectif étant d’éduquer les consommateurs à la culture des produits « VITA GASY ». Une de ses ambitions est de tenir les États généraux de l’industrie avec une manifestation d’envergure à travers un salon de l’industrie. Les maîtres-mots du nouveau président du SIM sont : « Unissons nous pour le renforcement de notre tissu industriel. Consolidons nos liens pour une meilleure compétitivité de nos entreprises ».

Les membres du comité directeur du SIM :
- Madame Ravoavahy Clara, Newprint
- Monsieur Haideraly Sulemanji, Sacoplast
- Monsieur Ranaivosoa Hery, Madprint
- Monsieur Starczan Jean Claude, Imperial Tobacco
- Monsieur Rajaonera Fredy, Chocolaterie Robert
- Monsieur Rajaobelina Francis, Holcim
- Monsieur Rajaonarivelo Laurent, Mecapro
- Monsieur Andriamanohisoa Damase, Groupe Taf
- Monsieur Raveloson Stéphane, Socibis

Recueilli par Valis

10 commentaires

Vos commentaires

  • 26 avril 2011 à 13:15 | kakilay (#2022)

    Voilà ENCORE un groupement pris en flagrant-délit d’anti-hat-isme : j’ai toujours trouvé désolant l’argument des pro-hat comme quoi critiquer la HAT, c’est avoir des intérêts ou en trouver avec l’ancien régime.

    Faut-il assister sans « mot-dire » à la décadence de son entreprise pour avoir une odeur de sainteté ?

    Dire sa préférence pour l’étalon au lieu d’un mulet pour faire la course : est-ce un droit ?

    Est-ce un pêché ?

    Sommes-nous obligés de croire au ciel des promesses prodiguées ?

    Sans aller dans la laïcité, a-t-on le droit de ne pas croire en ce mulet-cadeau-empoisonné ?

    Nous sommes des citoyens avec tout un chacun ses préférences : et c’est au nom de cette diversité que nous exigeons la Démocratie... On peut comprendre le tout est politique en tant qu’organisation de la Cité... mais nous sommes appelés à ne pas accepter le cancer généralisé que veut nous imposer la politique politicienne... dépourvue du sens du commun...

    S’il n’y a d’intérêts valables que des intérêts des politicards en place, alors faudra se décider à brandir l’étendard de...

    la révolte !

    • 26 avril 2011 à 13:59 | Vary-Manta (#2623) répond à kakilay

      Salut Kakilay,
      je lis toujours avec grande attention tes commentaires même si je ne les partage pas toujours.
      Je suis en grande partie de ton avis même si je ne vois pas le rapport entre cet article, cet événement et le HATisme. Un syndicat a d’autre souci que de faire de la politique politicienne. On cherchent ici des solutions pour sauver l’industrie malgache... Ce qui n’est malheureusement pas le souci de base de la HAT. C’est bien sure regrettable. De plus, le fait de chercher des solutions n’implique pas forcement la violence et la révolution. Pourquoi vouloir tout casser, il nous reste plus grand chose, de toute façon. C’est cela qui me gène dans les discussions chez nous : Beaucoup de bloguer se positionnent dans un « catégorisme-totalitarisme », qui empêche souvent les discussions créatives. Ce n’est pas comme cela que nous parviendrons aux bonnes solutions. Peut-être à une solution quelconque, mais je doute qu’elle serait la bonne et la meilleure. Puis je me demande comment, avec son bilan, Rajoelina peut-il s’imaginer une candidature aux élections prochaine. Je trouve qu’il en a lui aussi assez fait. It is time to go !

    • 27 avril 2011 à 11:33 | kakilay (#2022) répond à Vary-Manta

      Bonjour Vary-Manta,

      Victime d’une coupures intempestive de la Jirama, j’ai perdu le post que je voulais envoyer...

      Je vais prendre des raccourcis :

      Effectivement, je penche plutôt vers l’idée qu’il y a un lien ténu entre la politique et l’économique. Si les entreprise sont en difficulté, voire bilan (?) du SIM, ce n’est point par hasard. L’environnement politique crée une situation économique. Si la seule réponse aux problèmes du moment est le contrôle fiscal, alors il faudra se pencher sur les gréves des « détaillants » dans les marchés de Tana... Cette « politique fiscale » dans son approche foncièrement comptable manque d’imagination. On pourra dire que cela a été toujours le cas, mais ce n’est pas moi qui ai crié sur les avenues : Ho an’ny Fanovàna. Si le pouvoir a besoin d’argent (Sortie), et qui pressuriser (Entrée) ? : les entreprises, n’est pas la solution. Les entreprises ne sont pas là pour financer la révolution d’un hurluberlu.

      Et je ne me suis pas fait comprendre peut-être mais là où je fustige la politique politicienne au profit Du politique, vous y voyez le contraire. C’est vrai cependant que je suis pour les entrepreneurs citoyens. Effectivement, je roule pour cette idée que l’individu doit DEVENIR citoyen dans la Cité. Et ce n’est pas faire de la politique politicienne, c’est tout simplement veiller à ses intérêts ET au Bien commun. La Démocratie est aussi l’espace où se joue des conflits d’intérêts. Et c’est en cela que tout un chacun est concerné. Le syndicat est une institution démocratique qui fait office de porte-voix des groupes d’intérêts : Il fait partie de la société civile.

      Il est quand même étonnant que l’on ait pu taxer les distributeurs de carburant de vouloir faire un coup d’état quand ils ont demandé de ne pas toucher à leur marge : Sont-ce aussi des actionnaires du putsch rajoelinien ou doivent-ils le devenir, ou un bon citoyen est un individu qui doit perdre de l’argent au profit des politicards en place ?

      Peut-être c’est le mot « révolte » qui vous fait tiquer ? Pour tout dire, elle peut revêtir plusieurs formes. Mais laissons la avec son ambiguïté pour donner une chance à l’inventivité sociale. Et elle doit au moins vouloir dire que les syndicats n’ont pas pour vocation de grossir le rang de la majorité silencieuse.

      Et pour finir, doit-on subir sans broncher cet unilatéralisme têtu, mille fois répété, zéro fois reconnu, et en deux ans : zéro résultat. Un salarié de rajoelina, pour un même bilan aurait déjà pris la porte. Deux ans pour faire ses preuves : ils pensent (les politicards en place) déjà au CDI ?

      PS et qui n’a rien à voir : comment se fait-il, alors que des entreprises sont en difficulté, et je ne sais quel syndicat (?) représentant du peuple comme les délégués des, et je dis bien DES, « teny-hifampierana » d’Ivato, a concocté cette augmentation de 7 à 12 % des salaires dans le privé... :

      à qui profite le crime ?

      Deuxième PS et qui n’a aussi rien à voir : il faudra revoir, comme les partis politiques, la représentativité et de la transparence de nos syndicats. Il y va de la Démocratie : car je ne donne pas chère d’une démocratie bâtie seulement sur de la COM’S...

  • 26 avril 2011 à 15:11 | da fily (#2745)

    kakilay et varymanta,

    je vous li également avec attention, et le fait d’être d’accord ou non sur des sujets importe vraiment peu. Ce sont les échanges et les points de vue différents qui enrichissent.

    Je voudrais réagir sur le sujet d’aujourd’hui car il est la pierre angulaire de notre développement. L’industrie est un des piliers de la sortie du marasme dans lequel on se trouve, c’est encore un des facteurs de développement dans lequel intervient le malagasy. Tiko fut un des fleurons, continuons à faire « florir » cette branche. Je disais encore il y a peu, que ce secteur produisait de la valeur ajoutée, qu’il est générateur d’emplois, qu’il va sans cesse oeuvrer pour le dévelopement, qu’il est le fil conducteur pour la stabilité social et l’essor des régions.

    L’industrie malagasy pourrait être le fleuron de la région en matière de développement maîtrisé. Le fait paradoxal de n’avoir pas su réellement décoller, doit laisser la place à de nouvelles procédures et de novatrices techniques. S’il est vital de soutenir l’existant, il est tout aussi prépondérant d’attirer de nouveaux challengers soucieux de co-développement. Le progrès des pays émergeants doit servir de locomotive à notre secteur industriel, nous devons dès maintenant, chercher à produire pour certains groupes étrangers qui amèneraient leur savoir, il faut capitaliser vite, car nous avons du retard. Redevenir attractif, car notre main d’oeuvre même non qualifiée peut évoluer rapidement. Toute cette jeunesse demandeuse doit servir à pousser le pays vers l’avant, les hommes politiques ne seront devenus à ce moment-là que les serviteurs authentiques de leurs politiques et de leurs programmes.

  • 26 avril 2011 à 17:27 | da fily (#2745)

    Je souhaiterai qu’il y ait vraiment plus de réactions sur ce post-ci.

    Nonobstant ma naiveté, conséquente d’un amour pour mon pays, je ne crois pas qu’actuellement les malagasys, industriels ou entrepreneurs, ne sont décideurs de ce qu’il advient. Si pour beaucoup Andry n’est là que pour prendre le pouvoir, il serait temps de parler des intérêts faramineux que sa présence représente. Pour beaucoup, et celà est souhaitable, la recherche sur le net est une auxiliaire précieuse, et sans verser dans la paranoia primitive, il n’est pas grossier de dire qu’aujourd’hui, les cartes du devenir malagasy ne sont plus en nos propres mains : quelques sociétés aux activités aussi variées que lucratives sont aux mains de capitaux étrangers. Les secteurs miniers et pétroliers sont déja aux mains de divers mauricines et chinois, entre autres. Le malagasy ou l’ivoirien n’y voient goutte dans ce maelstrom qui est toujours en mouvement.

    Ces entités qui ont du déja avoir des têtes de pont du temps de Ra8, ont peut-être accentué son déclin brutal, voir son éviction. On en veut pour preuve, la floraison spontanée de tout ces bouquets soudainement sous les rayons bénéfiques du soleil rajoelien. Il est de notoriéte, aussi, qu’un cercle de karanas (je ne suis pas obscène en le disant svp), roule pour l’actuel président, gageons que sa mèche folle et son sourire gencivien n’y soient pour rien, l’intérêt est provisoirement ailleurs, car les accords tiennent surtout jusqu’à ce qu’on en trouve de meilleurs ! Ra8 s’en souviens encore peut-être.

    Alors, ce qui me fait dire que le SIM actuel, est une goutte d’eau dans cet océan d’opérateurs qui sont tous à l’international, que ce soit en matière d’extraction d’uranium, de pétrole, d’autres minerais ou encore de bois ( pour le moment en stand-by). Et il faut voir dans toutes ces affaires malsaines qui essaiment nos colonnes de faits divers, une éspèce de réponse des fripouilles du bas envers celles du haut en cols blancs et pompes cirées noires, innattaquables, insoupçonnables, invisibles pour le commun des mortels que nous sommes. Tout ce beau monde veut en croquer, et c’est le peuple qui sert de garde-manger, pendant ce temps, la machinerie bien huilée des consortium internationaux engrangent et prospectent pour mieux assouvir leur appétit boursier. Le phénomène Ouattara n’est pas un epiphénomène, la gangue de la finance internationale, aux gains plus qu’étatiques, emprisonnent ceux qui doutent encore de son pouvoir, tentaculaire s’il en est. Il faut se dire que la clé de nos maux est peut-être détenue par d’autres personnes que Rajoelina et RA8 ou Zafy ou Deba !!

    • 26 avril 2011 à 18:48 | sissi (#3685) répond à da fily

      Cher Da Fily

      Que pourrait-on ajouter de plus ? Votre post résume à lui tout seul les maux qui gangrènent notre société et notre économie.

      Il y a quelques mois de cela dans un de mes posts j’avais écrit que la crise malgache s’arrêterait comme par enchantement le jour où les grandes puissances se seraient mises d’accord sur le partage des gâteaux Madagascar et que de toutes les façons nous autres malagasy et en premier lieu Rajoelina ne jouons qu’un rôle epsilon au gré des intérêts des uns et des autres grands de ce monde.

      Au risque d’être accusée de cynique, il n’y aura plus qu’à espérer que ces grandes puissances s’entendent rapidement entre elles tout en priant qu’elles ne trouvent aucun intérêt à ce qu’une« ivoirisation » de la crise malgache ne s’installe. à Madagascar.

      Sissi.

    • 26 avril 2011 à 18:58 | Jipo (#4988) répond à da fily

      Messieurs bonjour, il est certain, que la « clef » et pas seulement de vos maux est détenue, par des puissances financières et étrangères , que le regroupement des sociétes malgaches est un bien en soi ,mais va t il suffire, face à ces sociétes internationales, cotées en bourses, ou seuls les profits des actionnaires comptent, et que rajoelina, n’est qu’un pion, parmi d’autres, comme je le rappelais, il n’y a pas longtemps,les paroles d’un certain Alfred Sirven, à un Président Français, « vous savez, quand on brasse journalièrement le budget annuel d’un Pays : comme le votre , que voulez-vous que nous importe,que le président soit de gauche ou de droite », et quand ces requins ont à faire à un jeune DJ, à part sefrotter les mains : que voulez-vous qu’ils fassent d’autre ?
      d’ou l’interet d’avoir un homme fort à la tete du gouvernement, de quel bord qu’il soit, mais pas un jeune inexpérimenté, et sans les compétences requises, aussi bien conseillé soit-il .

    • 26 avril 2011 à 22:23 | Vary-Manta (#2623) répond à Jipo

      Salut Jipo et les autres,
      je suis en accord avec tous le monde sauf que la formule de l’homme fort, on nous le vent depuis plus de 40ans. Et ça ne marche pas ! C’est un mauvais film pour tous ! Aucun homme n’est si puissant, qu’il est en mesure de diriger à lui seul un pays aussi complexe. Je crois plutôt qu’il faille plus d’institutions crédibles, compétentes et fortes comme la SIM pour équilibrer, pour influencer les décisions politiques à prendre. L’intérêt générale doit être notre priorité. On ne peut pas et on ne devrait pas empêcher les investisseurs de venir chez nous. Au contraire ! S’ils veulent y venir, c’est aussi parce qu’on a quelque chose qui les intéresse. Mais il faudrait peut-être que tous le monde fasse en sorte que d’abord l’intérêt à long terme de Madagascar et des malgaches passe en premier... Et il faut cesser ces pratiques de toujours décider sur le dos du peuple. Un moment donné la vérité se saura.

    • 26 avril 2011 à 23:46 | Jipo (#4988) répond à Vary-Manta

      Vary Manta bonsoir , ok pour l’homme fort, disons alors un homme aux épaules assez larges , ou une crédibilité et un charisme suffisants, pour que les institutions fortes dont vous parlez , se rangent au coté de leur representant, car ils doivent parler d’une meme voix , et seul un Homme, ou une femme peut, et doit les representer, si non , les lignes sont jetées ou les graines semées, il n’y a plus qu’à cheminer ou attendre que cela germe,seule, une question de synonyme, nous sépare , c’est une des meilleures nouvelles, que Paques puisse nous offrir, apres Madagascar , biensur .

    • 27 avril 2011 à 17:09 | Madagascan (#1869) répond à da fily

      « Il est de notoriéte, aussi, qu’un cercle de karanas (je ne suis pas obscène en le disant svp), roule pour l’actuel président, gageons que sa mèche folle et son sourire gencivien n’y soient pour rien, l’intérêt est provisoirement ailleurs, car les accords tiennent surtout jusqu’à ce qu’on en trouve de meilleurs ! Ra8 s’en souviens encore peut-être. »

      Oui, très juste, mais ne focalisons pas sur les Karana. Ou plutôt, retirons l’étiquette Karana (véhicule de beaucoup de fantasmes) pour ne garder que l’étiquette « opérateur économique ».

      La grossière erreur de Ravalomanana a été de revenir sur une promesse faite aux opérateurs économiques. Je tiens cette information d’une réunion qui s’est déroulée à Mahajanga, où Ravalomanana avait rassemblé les grands opérateurs de la place. Son discours était limpide : Vous et moi sommes des entrepreneurs. Vous avez votre business, j’ai le mien. Je tiens à vous rassurer, qu’en tant que président, je n’utiliserais pas mes pouvoirs pour prendre votre business. En retour, j’attends de vous que vous ne veniez pas non plus marcher sur mes plates-bandes.

      Et on peut dire que les opérateurs économiques ont bien retenu la leçon. Personne ne s’est risqué à aller concurrencer Tiko, ou Magro. Mais c’est Ravalomanana qui a cassé le « gentleman agreement » non seulement en étendant ses activités à des domaines « concurrentiels », mais en plus en usant de son pouvoir pour s’imposer (un seul exemple : Groupe Prey).
      C’est un des facteurs majeurs du départ de Ravalomanana fin 2009. En tout cas, on comprend bien d’où à pu venir le financement des opérations.

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