Madagascar possède incontestablement du pétrole. L’exploitation du pétrole constitue une source de revenus importantes pour l’Etat. A propos des redevances pour l’Etat, elles sont établies entre 8 à 20% selon la capacité de production pour le pétrole et 5 à 10% pour le gaz. Pendant l’exploration, toutes les dépenses sont prises en charge par les compagnies. La part du gouvernement sur la production est fixée entre 28 et 55% pour une production de 10 000 à 100 000 barils par jour, de 25 à 36% pour le gaz naturel. 25 contrats de partage sont conclus avec 17 compagnies pétroliers dont 6 off-shore et 19 on-shore.
Toutefois, les énergies alternatives ne doivent pas être écartées d’autant plus que la production de Tsimiroro, dont le premier baril est prévu pour la fin de cette année, n’est pas dans un premier temps vouée à la commercialisation étant donné que c’est un projet pilote. La flambée du prix du pétrole sur le marché mondial et la prise de conscience sur les risques écologiques obligent le pays à se tourner vers les énergies alternatives. En fait, Madagascar consomme chaque année 500 000 tonnes de produits pétroliers. Or, le pays recèle aussi de fortes potentialités aussi bien pour la production du biodiesel que pour le biodiesel éthnol et pour le pétrole. De nombreuses entreprises, entre autres, Gear, Jason World Energy, la société Di1 se lancent aujourd’hui dans la production de biocarburant à partir de la jatropha et de la canne à sucre. Ces énergies alternatives ont été au centre de la célébration de la journée mondiale de la science au service de la paix et du développement qui s’est tenue hier, au Cite Ambatonakanga.