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Politique

Sénateur Mosa Tahiry

Son fils est victime d’un hold-up électoral

mercredi 28 mai 2008 | Eugène R.
Le père, désigné sénateur par le président
de la République, se tait devant les malheurs du fils

Les audiences du Conseil d’Etat de la Cour suprême sur les recours contre les jugements des tribunaux administratifs rendus dans le cadre des communales du 12 décembre 2007 débutent ce jour. 15 « dossiers » seront traités aujourd’hui et demain, dont en tête d’affiche le litige électoral qui oppose dans la commune rurale de Ranopiso (district de Fort-Dauphin) le candidat du TIM déclaré vainqueur Monja Bruno à l’indépendant Randriatahiry Christian Landry. Ce dernier a remporté la victoire comme un autre indépendant dans la commune rurale de Manambaro mais le tribunal administratif de Toliara a renversé la situation. Le candidat indépendant Randriatahiry Christian Landry, qui s’est présenté sous la liste
« Fivoarana », n’est autre que le fils du sénateur désigné Mosa Tahiry. Quoi qu’en dise aujourd’hui le Conseil d’Etat, Randriatahiry Christian Landry a été victime d’un hold-up électoral. Le silence du sénateur Mosa Tahiry est curieux devant ce cas flagrant de renversement des résultats électoraux dont son propre fils est victime. Quoi qu’il en soit, ce silence est compréhensible.

À qui la faute ?

Randriatahiry Christian Landry n’est pas le seul à avoir attaqué le jugement rendu le 19 décembre 2007 par le tribunal administratif de Toliara sur l’élection du maire de la commune rurale de Ranopiso. Le Conseil d’Etat aura à trancher aujourd’hui sur deux autres recours dont l’un introduit par l’association des électeurs de Ranopiso et l’autre par Mara Votsiro et consorts de la liste AFAFI. En tout cas, les audiences du Conseil d’Etat ne présenteraient plus aucun intérêt pour ceux qui ont formulé des recours devant cette chambre de la Cour Suprême.

« Il n’y aura pas de surprise », a souligné un candidat indépendant victime des fraudes du parti au pouvoir lors des des communales du 12 décembre 2007. D’ailleurs, les candidats déclarés officiellement vainqueurs à l’issu de ces communales ont déjà pris leur fonction de maire. Ils étaient tous au Palais d’Etat d’Iavoloha le 19 et 20 mai dernier pour une formation de deux jours sur la gestion communale. Sortir un arrêt qui disqualifie des maires qui sont déjà entrés en fonction depuis le 19 décembre 2007 peut apparaître comme ridicule.

À qui la faute : au Conseil d’Etat et sa lenteur ou aux magistrats qui ont proclamé des faux résultats ?

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