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Salon international des produits pharmaceutiques en Inde : opportunités d’affaires pour Madagascar

samedi 31 mai 2014
La délégation malgache.

Madagascar était présent au « Salon international des produits pharmaceutiques et de la Santé », qui s’est déroulé au Centre International d’exposition à Mumbai - Inde, du 21 au 23 mai dernier. Une délégation forte de 7 membres, issus du ministère de la sante, de représentants des importateurs de médicaments, des détaillants et acheteurs des médicaments. Elle a été prise en charge par le ministère indien du Commerce et de l’Industrie, par le biais du PHARMEXCIL (Conseil indien pour la promotion de l’exportation des produits pharmaceutiques).

Ce fut une occasion pour la délégation malgache de faire connaissance avec les technologies indiennes dans le secteur pharmaceutique et de discuter avec les fabricants des médicaments en Inde.

L’Inde compte plus de 10.500 unités de fabrication de médicaments et 3.000 compagnies pharmaceutiques. Ce ne fut qu’une partie des grandes sociétés pharmaceutiques indiennes qui ont exposé leurs produits et services. Pour l’organisateur et les exposants, ce fut une occasion pour la promotion des produits pharmaceutiques « Made in India ». Pour les délégations internationales, elles ont pu découvrir les technologies indiennes en matière pharmaceutique et aussi explorer des opportunités d’affaires avec les fabricants. Des autorités de régulations issues du ministère de la Sante étaient également invitées à ce salon international.

Ils sont en mesure de satisfaire les besoins internationaux en matière de produits de médicaments et cosmétiques de qualité mais à des prix abordables compte tenu de la situation économique, notamment dans les pays en développement. Notons que 60% des produits génériques à Madagascar proviennent de l’Inde. La technologie des industries pharmaceutiques avance à grand pas.

Unité de fabrication aux normes internationales

La majorité des industries pharmaceutiques en Inde, dont celles qui ont participé à l’IPHEX possèdent un certificat « bonnes pratiques de fabrication », conforme aux exigences de l’Organisation Mondiale de la Santé et de norme ISO 9001 :2008 (Organisation internationale de normalisation). Une manière de dire que la fabrication des produits en Inde répond aux normes internationales.

Les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) se rapportent à la maîtrise et à l’assurance de la qualité et permettent aux entreprises du secteur pharmaceutique de réduire au minimum, voire d’éliminer, les cas de contamination, de mélanges et d’erreurs.

L’OMS définit les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) comme « un des éléments de l’assurance de la qualité, garantissant que les produits sont fabriqués et contrôlés de façon uniforme et selon des normes de qualité adaptées à leur utilisation et spécifiées dans l’autorisation de mise sur le marché ».

Par exemple, parmi tant d’autres, la société Cian Healthcare Pvt Ltd, ayant son siège dans la ville de Pune, État de Maharastra, figure parmi les grands fabricants de produits pharmaceutiques et cosmétiques en Inde, pouvant fabriquer des centaines de millions de médicaments par an dont 500 millions de piles, 250 millions de capsules.

L’opportunité d’affaires avec Madagascar est réelle, surtout après la rencontre avec la délégation malgache durant le salon international des produits pharmaceutiques et de la santé « IPHEX 2014 », il y a une semaine.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 31 mai 2014 à 11:02 | Jipo (#4988)

    Ne pouvant qu’ espérer qu’ une coopération s’ installe ,,, cependant devant la taille de ces lobbying indien, ce n’ est pas la technologie Malagasy qui va etre importée en Inde, mais dans le meilleur des cas , bien le contraire, si ce n’ est donner à de petits agriculteurs l’ opportunité de planter quelques plantes nécessaires à la fabrication de certaines compositions ayurvediques , et quelques représentants Malgaches, prêts à dealer avec leur bouc émissaire privilégié : les karany , pour « servir » d’ intermédiaires et se gaver au passage , toujours sur le même dos , à savoir celui de leurs compatriotes .
    Le principal à retenir : est que ces « représentants » aient eu suffisamment de devises pour se rendre / place, voir du pays et faire quelques emplettes pour les proches .

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