- « Lakana hotel », des bungalows construits sur l’eau dans le lagon.
D’une infrastructure basique à sa création, l’hôtel a beaucoup évolué au fil des ans, d’une part sur le plan de son confort et de ses aménagements, mais également au niveau de sa capacité puisqu’il compte actuellement 16 bungalows pour lesquels un maximum de matériaux de construction naturels ont été utilisés afin de garder ce caractère résolument tourné vers l’intégration au site « d’île jardin » qu’est Sainte Marie.
Les bungalows construits sur l’eau dans le lagon, exclusivité du Lakana, ont également largement contribué à sa renommée, ainsi d’ailleurs que le ponton au bout duquel une baignade face au soleil couchant ou à la pleine lune, dans les eaux turquoises d’un lagon, laisse un souvenir inoubliable.
Une ambiance de calme et de quiétude est assurée par une multitude de coins-salon disséminés autour du bar et du restaurant. L’amélioration de la qualité de sa cuisine a été une des principales préoccupations dans le développement de l’hôtel, et c’est pour cela que dans le cadre de l’extension de ses activités l’hôtel s’est doté d’une boutique et d’une cave qui approvisionnent les hotels de l’île : « Lakave du Lakana » est devenu l’endroit incontournable à Sainte Marie pour les amateurs de vins et de bonne chair !
L’hôtel propose un éventail d’activités diverses et organise des treckkings et excursions en motos, VTT, bateau et 4 x 4 dans les sites les plus prisés de l’île : baie d’Ampanihy, île aux Nattes, forêt d’Ambohidena, Cimetière des Pirates, Ankoalamare, etc.
L’ile Sainte Marie ancien repaire de pirates au XVlème siècle, est devenue aujourd’hui un haut lieu du tourisme et de l’écotourisme Malgache. Située sur la côte Est de Madagascar, elle propose ses 60 km de longueur et ses 2 à 5 km de large à ses visiteurs qui découvrent, imaginent et vivent leurs vieux rêves d’enfant : Robinson le black, Pearl Williain Kid, La Bigorne, Rackam le Rouge, la Buse, Peter Pan, etc. La réalité et I’imaginaire se côtoient. Certains sites, comme le cimetière des Pirates ou cimetière Saint Pierre, sont chargés d’histoire ; on y accède par le chemin Bayard, près de la digue sud. Il est situé face a l’ilot Madame (nom donné par Sylvain Roux en l’honneur de la fille du roi de France). Sur la droite se trouve la première église de Madagascar (1857) et plus loin I’île aux Forbans, noms évocateurs qui font rêver aux aventures de la flibuste...
Sur l’île de Sainte Marie s’établirent à la fin du XVI ème siècle des pirates célèbres tels Thomas Tew, Thomas White La Buse ou David Williams qui attaquaient les galions chargés d’épices et de trésors en provenance des Indes.
Mais Sainte Marie c’est aussi un des derniers sanctuaires des baleines à bosse : chaque année à partir du mois de juin et jusqu’au mois d’octobre, elles se retrouvent dans les eaux peu profondes du canal de Sainte Marie pour mettre bas, chercher un compagnon et exécuter une frénétique parade nuptiale avant de s’accoupler et offrir aux « whales watchers » de magnifiques spectacles.
- La nature est à la portée des mains.
Il faut vivre une incursion dans les terres, surpris par une pluie tropicale soudaine, se protéger sommairement avec une palme de ravinala, échanger quelques mots avec des villageois en attendant l’accalmie et le retour du soleil, et goûter cet instant avec plaisir car les caprices du temps ne sont pas rares à Sainte Marie et font partie des « réalités locales » et
permettent de rencontrer une population chaleureuse et souriante
Sainte Marie est une île qui se prête au dépaysement, à l’intimité, à la promenade et à la communion avec la nature. C’est donc en tant qu’île de découverte que Sainte Marie peut constituer un produit touristique pour un petit nombre qui attache du prix à ce caractère et est prêt à dépenser plus pour échapper à la banalité des stations tourstlques classiques. Ce type de produit répond à une demande internationale qui ne fera que s’accentuer : celle d’une destination touristique évoquant une harmonie avec la nature ,un sentiment de refuge et de calme loin de toute pollution... et si Joelle et Jean Jacques ont choisi Sainte Marie pour y construire leur vie et le « Lakana », c’est pour tout cela.
J.J Ravello
E-mail : lakana@wanadoo.mg
Textes et photos recueillis dans « GO TO Madagascar » n°07 du mois d’Octobre 2004.
