Les discussions sur l’amendement de l’accord politique d’Ivato, tenues par les partis politiques signataires hors la présence de médiateurs et des trois mouvances, se sont prolongées bien au delà de la « journée bloquée » initialement annoncée. Et les médiateurs ont quand même pu faire entendre leur point de vue, car les principaux leaders de la réunion ont été aperçus dans l’après-midi à la réunion organisée par la CNOSC à l’Astauria d’Antanimena.
Au final l’Escopol, l’UDR-C et les ailes « pro-accord d’Ivato » du TIM, du HPM et de l’Arema, n’ont pas franchi un pas supplémentaire dans leurs menaces d’ignorer les tentatives de médiation avec les trois mouvances. La raison invoquée est qu’Andry Rajoelina aurait refusé la création des 5 postes de vice-premier ministre et l’augmentation des effectifs du Congrès de la Transition proposés.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
AVONS-NOUS BEAUCOUP d’argent pour « distribuer » des « maroquins » et de « FINANCER » des faux représentants-désignés du Peuple.Les anciens parlementaires sont disparus avec l’ancien régime,alors,n’en parlons-plus.
Ils peuvent se représenter aux élections au suffrage universel direct s’il n’y a pas de casserole qui traîne derrière.
Allons ensemble aux élections organisées par le Gouvernement « solidaire » de Transition du Général Camille Vital.Ce gouvernement a montré sa capacité de gouverner avec les moyens nationaux.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
s’il y a lieu d’être d’accord avec vous cher Basile, c’est bien sur la non prolifération des postes de machins à dormir debout ! qui sont devenus en ces temps durables de crises, l’assurance pour beaucoup d’un revenu pour exister ( tout est relatif, évidemment).
Si le CNOSC OUT pour le moment, réussit où il est apparemment laborieux de trouver un réel consensus, ce serait un miracle et les hommes présents n’y seront pour pas grand chose.
Escopol, EDR-C et que sais-je encore, tout ce fatras donne envie d’y mettre un grand coup de pompe, et de voir éparpiller ces ronds-de-cuir sclérosés par un enjeu qui met seulement leur pitance en jeu. La question du devenir national est au plus-que-parfait-du subjonctif, temps uniquement connu de ces scélérats qui sauront supplier le peuple le jour venu, de les épargner du chaos qui sera la seule soupape de trop de gens sacrifiés sur l’autel des hégémonies successives.
Mais nous ne retiendrons décidément jamais rien de l’histoire, l’éphémère plaisir petit ou immense est le seul focus qui procure donc la panacée à notre esprit, La seule substance qui nous cantonne à des demi-cerveau en puissance, puisque l’autre qui procure reflexions, analyses, calcul et expériences ne fonctionne que par une intermittence cahotique. La frénésie à ne produire rien est éloquente de nihilisme, si le réveil ne se fait pas ces prochains mois, ce sera toute une nation qui portera la responsabilté d’avoir fait sauté le bouchon qui provoquera le tourbillon engloutissant ce qui reste au tout-à-l’égoût ! Le bouillon n’en sera que trop amer.