La Direction de la communication de la présidence de la HAT avait assuré qu’il n’y aurait aucun sujet tabou lors du débat qu’Andry Rajoelina aurait avec la presse ce dimanche 25 juillet. Force est de constater qu’à trop promettre, la prestation ne pouvait que décevoir les personnes avides de révélations.
Sur le sujet qui passionne le plus l’opinion publique, celui du trafic de bois de rose, Andry Rajoelina n’a pas cédé aux pressions de l’ancien Président Zafy Albert et n’a livré aucun nom sur les auteurs de ces agissements clandestins. Il s’est contenté ce dimanche de qualifier ces pratiques de criminelles, et d’affirmer qu’il avait demandé aux ministères de la Justice et de l’Environnement et des forêts de se montrer sévères pour remonter toutes les filières, du coupeur au commanditaire, en passant par les transporteurs, sans omettre les complices dans l’administration et les douanes.
Lorsque la question sur une éventuelle implication de ses proches dans le trafic a été posée, Andry Rajoelina a en tout cas donné le sentiment d’éviter de répondre. Reste à savoir si Zafy Albert en dira plus sur le sujet, comme il avait menacé de le faire si le Président de la HAT ne répondait pas.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
C’est dans ce rayon que l’on peut sentir une des multes fourberies de joel-Scapin. Comment peut-on imaginer que des énormités pareilles puissent se poursuivre sans que joel et Camille soient au courant ? Dans toutes les hypothèses, ils sont responsables, et coupables ne serait-ce que de passivité fructueusement intéressée.
Les déclarations faites par divers organismes internationaux sont nombreuses, relatives au commerce de ce bois. Les COPATRIOTES étrangers ( ! ) de joel ( oui c’est bien copatriotes) eux-mêmes ont entonné leurs voix. C’est la preuve que l’affaire est devenue trop grosse sur la scène internationale pour être ignorée. On a affaire assurément à des brigands, mais « souverains » parait-il, à cause de la « sympathie traditionnelle » de certains de la population malagache envers les patrons de joel. Ils sont fous ces romains de Mada. Ces bois-là, avec les voix bien audibles de Reporters sans frontières, et celles d’Amnesty, la reconnaissance n’est pas pour demain.
La déclaration de ce pouvoir, concernant le bois, est à considérer de la même façon que pour
La tuerie du 07 février : bloquée par joel en raison de sa trempe essentielle
Les bombinettes : terminées en queues de poisson pour non-lieu, mise en scène de son avorton de FIS
La cartouche joelienne dont d’aucuns regrettent le manque de réalisme du film : archivée pour non-lieu , mise en scène
. . ; , j’en passe
Ce sont quelques uns des + marquants. Le principe consiste à signifier je suis à la barre, je fais ce que je veux, et croyez-moi si vous voulez.
Francophilie traditionnelle, sentiment de fatalité, espoir divin, non-violence malagache, passivité de la vache vivante, peurosité, ambition inexistante, chacun puisera son explication pour mettre désormais Madagascar dans la case des affaires classées du Quai.
Ainsi Madagascar mettra du temps à prendre le départ de la course vers l’égalité.
« Merci qui ? Merci, chien ? », disait un père de famille qui demandait la reconnaissance de sa fille, suite à un petit présent. Il est décédé aujourd’hui d’un accident de voiture qui lui a perforé les côtes.