Le directeur interrégional de la police, le commissaire central de la ville et le commissaire du port de Toliara seront relevés de leur poste.
Telle est la principale issue d’une réunion tenue à Toliara suite au meurtre du Premier substitut du procureur, Rehavana Michel. Cette réunion tenue en urgence ce week-end au bureau de la Région a réuni entre autres le ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, le ministre de l’Intérieur, Florent Rakotoarisoa, celui de la Sécurité publique, Arsène Rakotondrazaka, et les deux vice-présidents de chambres du Parlement issus de la province de Toliara : Jean de Dieu Maharante pour le Conseil supérieur de la transition et Roberto Tinoka pour le Congrès de la transition.
Les dirigeants de la police ont reconnu des erreurs dans les agissements de certains membres de la police. Outre les limogeages, la Police présentera ses excuses à la famille de la victime ainsi qu’au Syndicat des magistrats de Madagascar.
Une comission mixte d’enquête, supervisée par un magistrat et composée de policiers et de gendarmes, a été mise en place pour tirer au clair les circonstances exactes de la mort du magistrat.
Un calme relatif est revenu dans la ville de Toliara, sillonée par des patrouilles regroupant gendarmes, militaires et éléments de police venus d’Antananarivo.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
Comment osez vous dire de « RETOUR au calme » alors que tout Madagascar était toujours calme depuis 2009 ?
Encore une illustration du trou dans lequel le pays s’est engouffré depuis 2009. Comme il n’y a plus d’Etat de droit, chacun fait la loi à sa façon. C’est déprimant de lire dans les quotidiens, des étudiants qui torturent et tuent des vrais ou faux cambrioleurs, des vrais ou faux dahalo qui sont exécutés sommairement par les fokonolona dans diverses régions de Madagascar, des policiers, gendarmes et militaires qui font usage de leurs armes à titre purement personnel. Ce qui est encore pire avec cette histoire de Toliary, c’est que les policiers, censés être le premier instrument pour faire respecter la loi, ont montré en public qu’ils se foutaient pas mal de la loi. Pire encore, outre le fait que les policiers de cette ville ont donc fait preuve d’état d’esprit et de comportement passible de poursuite judiciaire, en faisant acte de mutinerie pour désaccord à un jugement du tribunal, il y avait mort d’homme, il y avait crime de sang, comme l’aime dire notre vénérable Président et Chef d’Etat.
A lire cet article de Madagascar Tribune, on a cependant l’impression que l’on va passer tout cela sous silence. Les seules mesures concrètes à prendre, me semble-t-il, c’est le limogeage ou l’affectation disciplinaire de trois responsables de la police et des excuses pour la famille de la victime et le corps du magistrat.
C’est malheureux que le pays tombe aussi bas. De peur d’une révolte, la transition prend des décisions à l’opposée totale de la logique de la bonne gouvernance, comme : le gel du prix du carburant, les contres directives ordonnés par la Présidence à chaque fois que les directives émanant du ministère tutelle ne plaît pas à l’intéressé (les exemples sont nombreux mais je cite uniquement l’annulation de la décision d’affectation du commissaire du poste de police de Mahamasina par la présidence, après que les policiers de ce poste ont mutiné devant la porte de leur commissariat), l’incapacité totale du pouvoir à faire pression sur les politiciens véreux (l’exemple des 4X4 de l’Unicef illustre bien cela, le pouvoir n’étant pas capable de donner une directive claire, il y a jusqu’à maintenant, des politiciens qui n’ont pas rendu leur 4X4, et le pouvoir ne fait rien pour les obliger), etc.
Comme changement, oui il s’agît d’un changement majeur, mais je ne suis pas certain que ces changements méritent des feux d’artifices.
« Une comission mixte d’enquête » atao inona ? fa nga tsy misy vavolombelona nahita ve ny habibina ? Ka raha izany tsy tokony zay lazain’ny ministra ny filaminana anatiny fotsiny ary no henoina.( Ilay substitut no namely voalohany hoy izy)
D’aprés quelques réactions que j’ai pu lire samedi concernant cette affaire , le procureur de la république de Tuléar serait un pourri . Supposons que si la police de Tuléar arretait un bandit pris sur le vif et qu’une semaine aprés il est libéré par un magistrat , normale si les flics sont frustrés . A Tana au mois de mai dernier un des fils de mes cousins a violé une jeune fille de 15 ans . Il a étè mis en prison juste pour une durée de 3 mois et a recouvré la liberté aprés avoir payé 60 millions de FMG à un juge . Trouvez l’erreur
Quelle famille !
Qu’il est pourri ce substitut du procureur, le problème n’est pas là. Le problème est que ce régime pourri laisse des pourris occupés un nombre important de postes clés au point que personne ne fait plus confiance à l’Etat. Ainsi chacun fait sa loi à sa manière comme dans la jungle d’il y a plus de 500 ans de cela (pour le cas de Madagascar), et Rajoelina et compagnie qui sont tous des pourris ne font que regarder la situation pourrir davantage, tant que cela ne touche à leurs seza.
Bien dit Bemakely !maintenant on peut aller au prison avec des kalachs pour demander de faire libérer un hors la loi.
Où sont Mrs les générals retraités de HAT pour donner la liste des zones rouges. Je demande aussi de donner des formations militaires complets pour les pénitenciers malagasy pour éviter les prochaines attaques à ces endroits.
Bekoto,
je connais personnellement ce substitut depuis le fac DEGS. IL n’est pas un pourri, je te le garanti, on s’était rencontré plusieurs fois à Tulléar, Ihosy, Fianarantsoa ;
Notre dernière rencontre a eu lieu à Ihosy, il y a 3 mois
Il participe activement aux actions de protection des droits humains dans le zone sud:appui technique des cliniques juridiques (organisation de droit de l’homme portant des appuis à la population vulnérable), dénonciation des exécutions extrajudiciaire et exécution sommaire , dénonciation et poursuite des abus,.....
Izaho ry zalahy dia mamaky isan’andro ity MT ity ary misy zavatra tiako hifampizarana kely aminareo :
1-Azo atao tsara ny mamaky gazety tsy manao commentaire avy eo.
2-Refa tsy mahita ho lazaina dia aleo mihintsy tsy manao commentaire toa izay mirediredy