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Réflexion

Retour au Pays

samedi 20 août 2011 | Lalatiana Pitchboule

Une amie s’exclamait (à raison) sur cette photo : « le paradis !!! » … Sous les cocotiers, le village abrite 2 500 habitants, dont 420 électeurs … soit 2100 enfants dont seuls 250 seront scolarisés cette année … faute de moyens …Paradis disiez vous. Image d’un pays ambigu. Où de loin et en surface les choses paraissent quasiment normales. Les villes grouillent d’activité. Les étals sont pleins. Les gens s’alignent devant les vary mitsangana. Les échopes de téléphonie fleurissent. Les vols intérieurs d’Air Mad, à la régularité surprenante, sont plein de touristes. Les taxis brousse taxi-broussent.. Les colporteurs colportent. Certaines unités d’accueil de Sainte-Marie sont overbookées. Les paysans repiquent les rizières. Les maraîchers vendent leurs légumes et fruits. Et les sourires sont toujours aussi fabuleux. Le carburant est quasiment au prix métropolitain. Et la téléphonie, derrière l’aspect débrouille avec des recharges à 500 ariary, ramène les 2 heures de communication à quasiment 28€ !!! Et les sourires sont toujours aussi fabuleux. …

M’est revenue en tête la taxinomie de la misère. Le premier degré de la misère est la gêne. L’homme gêné n’est pas encore pauvre, mais la pauvreté frappe à sa porte et, pour peu que le travail lui fasse défaut, il lui ouvrira. Elle est là, partout, omniprésente dans les discours des gens qui ont perdu leur boulot, de ces entrepreneurs qui se plaignent de la morosité de l’activité, et de tous ceux de cette classe moyenne commerçants, employés, fonctionnaires qui se plaignent de cette crise interminable qui a fait exploser les circuits économiques et délabré les pouvoirs d’achat. La pauvreté est le second degré de la misère, définie par la privation des commodités. Le pauvre a peu, mais ce peu suffit pour que sa position soit plus une inquiétude qu’une souffrance. L’indigence est le troisième degré caractérisé par la privation du nécessaire, le dénuement absolu. L’indigent n’a rien ; il souffre, il ne peut que tendre la main et mendier … Et dieu sait si la mendicité est là, habillée du terme « cadeau », mais l’indifférence à laquelle on se force l’a rendue moins intrusive. Et, au-delà de l’indigence, quand on rencontre l’extrême misère dans le grand Sud profond, dans des villages où certains n’ont plus le réflexe vital ni la dignité de se laver et de se couvrir, quand on croise ces regards vides … Enorme honte et immense chagrin … Leçon d’humilité.

Rencontres et échanges…

« Tu sais, nous ici on se moque absolument de qui prendra le pouvoir. Ce sont de toutes façons tous des pourris et on n’y pourra rien changer. Alors qu’ils se sucrent donc, pourvu qu’on nous laisse travailler. De toutes façons je n’irai pas voter, ça ne sert à rien. » …

« Aucun dirigeant ne s’est vraiment occupé de développement ici. Le bon président sera celui qui se préoccupera vraiment du développement du Sud. Mais les gens s’en moquent. Ils attendent seulement de voir »

« Ravalomanana a vraiment fait des choses bien, mais il a eu tort de nous oublier après 2006. Moi j’ai milité pour le TGV en Janvier 2009 mais je ne voulais pas du coup d’Etat. Quand on a réalisé qu’il voulait prendre le pouvoir, on ne l’a plus suivi ».

« Même s’il a fait des bonne choses, il ne faut pas qu’il revienne (Marc Ravalomanana) … Ca remettrait de nouveau tellement de désordre. On ne veut plus de ces désordres. On ne veut que travailler ».

« Moi, je n’ai perdu QUE 40% de mon activité … Je ne peux pas me plaindre face à certains »

Les gens sont épuisés. Face à ce désabusement teinté d’écoeurement, on parait ridicule avec nos grandes théories sur la démocratie, les droits de l’homme, la justice et la vérité. Et là encore, le hiatus entre la diaspora et les gens du cru saute aux yeux. Comment peut on, nous expatriés du loin de notre parisianisme, prétendre donner des leçons à tous ceux là dont les enjeux de survie sont quotidiens. Comment leur demander de penser à après-demain quand ils ne sont pas assurés de ce qu’ils auront demain. L’espoir est devenu une denrée de luxe … Et pourtant … Ces sourires sont toujours aussi fabuleux. …

Et puis … Ai visité les villages du Père Pedro et assisté à sa messe. Moment très fort, magistralement mené par un monstre de communication au charisme absolu et à l’ego hypertrophié. Ses prises de position politiques m’avaient hérissé. Et je réalise à le voir qu’il ne roule pour personne que pour lui-même et pour son énorme projet. L’imaginaire que j’avais du site était un village bâti sur un tas d’ordures et d’immondices, à la misère grouillante. Et j’ai découvert de VRAIES maisons de maçons à l’architecture traditionnelle, ordonnancées en une VRAIE ville, propre, organisée à rendre jaloux n’importe quel maire ou président de fokontany Et réalisé que les 20 années d’intervention lui ont fait sortir une génération de la précarité. Et qu’il en sort d’autres. Extraordinaire et sacré p… de bâtisseur. Chapeau l’artiste !

Mais comment ces sourires restent ils toujours aussi fabuleux. … ?

14 commentaires

Vos commentaires

  • 20 août 2011 à 08:36 | poiuyt (#584)

    - du développement du Sud
    - il ne faut pas qu’il revienne (Marc Ravalomanana)
    - Ai visité les villages du Père Pedro

    et puis :

    - Et dieu sait

    cela parait choquant de ne pas avoir majoré le mot « Dieu », ayant constaté que l’auteur sait le faire

    • 20 août 2011 à 12:15 | lalatiana (#1016) répond à poiuyt

      A nos actes manqués ...

  • 20 août 2011 à 09:04 | Betsileo (#5888)

    Je ne sais avec certitude si ces lignes ont été écrites par une Lalatiana résidente à Mada ou par une Lalatiana résidente à l’extérieur tant l’article est ceiant de vérité et de pertinence.Il est vrai que c’est un raccourci de l’état de lieu et de l’état d’esprit de nos pauvres compatriotes.Tout y est,même le père Pedro.On peut voir que madagascar est devenu rock and roll.
    Des incapables nous gouvernent,enfin,je dis nous bien que je réside à l’étranger mais je suis appelé à veniur au moins une fois par mois travailler sur des gros projets.
    Je peux dire que la situation est descendue à une vitesse vertigineuse depuis 3 ans.Monsieur Ravalomanana a fait des choses,et de belles choses.On ne peut lui enlever çà.Le gros tort qu’il a eu c’est de confondre le tiroir caisse de ses entreprises avec celui de l’état,par conséquent celui des malgaches.Une chose tres importante aussi,il a« oublié » l’armée.Dans des républiques bananières comme chez nous,l’armée acompagne et est même partie prenante de la pseudo démocratie« Monsieur Rajoelina a quand a lui fait montre de ses incapacités à contenir tout celà.La seule chose qu’il a bien faite,c’est de donner quelques billets aux gradés,de fournir quelques treillis et tenues aux militaires et aux douaniers pour qu’ils »la ferment et obeissent" ;
    La corruption gagne du terrain.Sur les routes,les zandary marchent à coup de racket de 25 000 fmg.Ce n’est que le bas de l’échelle.
    L’insecurité fait à présent partie du quotidien des malgaches.
    La pauvreté devient une fatalité,c’est triste de constater celà,mais qu’y faire.
    Je commence à faire germer auprès de quelques copains zanatany de la diaspora de quelques grands pays l’idée d’un retour au village,donner un coup de pied dans la fourmillère et éssayer tous ensemble de batir un avenir nouveau pour nous tous.
    Un seul objectif,de taille,arriver à faire cesser le travail du Père Pedro,qui mérite une bonne retraite.Cela voudra dire qu’il n’y aura plus de misère.En attendant,prions pour qu’il soit là tres longtemps.On a besoin de lui.Mahazotoa Monpéra,mahazotoa.
    On a le droit de rever tout en restant réaliste.
    Foutons en l’air les 4 mouvances,les zafy,Ratsiraka,Ravalomanana et surtout le DJ de pacotille.Mettons nous des hommes jeunes,frais et surtout pas corrompus et avancons vers un avenir ou chacun aura sa place.ET........CROYEZ MOI,IL Y A TANT A FAIRE !!!
    Ry tanindrazanay malala o !Ry madagasikara soa !!!!Ils sont en train de te tuer

    • 20 août 2011 à 09:46 | rabri (#2507) répond à Betsileo

      1) inutile de s’occuper du pays si on ne s’occupe déjà pas de son propre village ancestral. Avis à la diaspora !! Cela pourrait alléger le travail du père Pedro car tous ses protégés sont tous des personnes victimes de l’exode rural.

      2) sourires fabuleux ou sourires jusqu’aux oreilles malgré la misère : ç’a toujours été la « marque de fabrique » des 80% de malgaches« . Moins les infantiliser (*) mais plus les responsabiliser et les laisser prendre des initiatives via une bonne EDUCATION ( = un système d’enseignement qui leur est adapté et non pas cette »vieille école« héritée d’un système qui se trouve à une »année-lumière" de leurs réalités quotidiennes) serait la solution à moyen terme pour un développement régional équilibré.

      3) la solution à court terme : des mesures d’encouragement à entreprendre et à produire accompagnées d’un plan Marshall sur la sécurité

      4) enfin je félicite particulièrement Lalatiana de ce passage : « Face à ce désabusement teinté d’écoeurement, on parait ridicule avec nos grandes théories sur la démocratie, les droits de l’homme, la justice et la vérité. Et là encore, le hiatus entre la diaspora et les gens du cru saute aux yeux. Comment peut on, nous expatriés du loin de notre parisianisme, prétendre donner des leçons à tous ceux là dont les enjeux de survie sont quotidiens ». Que les autres emboitent ses pas

      (*) le développment à la Ravalomanana, en apparence caractérisé par l’abondance mais précaire et chère, était un modèle de dvpt précaire car le sens profond de son slogan« Minoa fotsiny ihany » était teinté d’un assistanat pur et dur

    • 21 août 2011 à 03:52 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rabri

      rabri,

      « allégé le travail du père pedro,c’est de la foutaise ».Le développement par la « charité pseudo-chrétienne » est un cancer pour le Pays.

      Madagascar vit avec cette hypocrisie de la « RELIGION » et de ses clans.

      Voir Madagascar par ses enfants à l’extérieur est loin de croire que ce Pays est pauvre et on n’a pas besoin d’aller à Madagascar pour dire ce qui cloche dans le PAYS,on n’a que faire un tour dans les associations ou dans les églises/temples Malgaches en Europe.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b ?ramahefarisoa@gmail.com

    • 21 août 2011 à 10:08 | rabri (#2507) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile,
      Face à la misère du peuple malgache qui dure depuis des années ( on a l’impression que certains ne le découvrent que maintenant : "taiza ary ianareo tamin’ny ora nidona ???) , les oeuvres caritatives ne doivent avoir ni d’odeur ni de couleur. On parle du travail du père Pédro mais on n’oublie pas non plus le travail formidable d’un couple malgache, qui est certainement chrétien aussi, à Ambohimanambola qui prend en charge et donne des emplois à 400 familles (artisanat en ferronerie) ; eux ne font pas bcp de bruit mais sont aussi efficaces !

      Pour en revenir au Père Pédro, face à l’immense chantier qu’il a mis en oeuvre depuis 1989 (voir ci-bas), il faut tout simplement en être DIGNE et RECONNAISSANT. POINT BARRE !
      L’aide au développement à tous les niveaux se fait par des actions concrètes avec DES PREUVES et non pas avec des VERBIAGES ad libitum sur ce forum

      Extrait du rapport d’activités 2010 et perspectives 2011 de l’Association Humanitaire AKAMASOA - Madagascar

      * Objets spécifiques :
      1)apporter une aide d’urgence temporaire aux personnes démunies
      2)accompagner le retour des familles sans travail aux villages et villes d’origine
      3)construire des logements familiaux pour les sans-abri
      4)scolariser les enfants : primaire, secondaire, lycéé
      5)fournir les soins de santé
      6)conduire à l’emploi par les actiivités de l’association et de l’extérieur
      7)assurer la formation professionnelle
      8)faire accéder à nos services tous les pauvres des villages aux alentous

      * Lieux d’interventions :
      - Les centres proches de la capitale d’Antananarivo :

      1)Centre d’Antolojanahary (créé en 1989) RN4, PK 60 – route d’Ankazobe
      2)Centre de Manantenasoa (créé en 1990) – RN2, PK8 – route de Toamasina
      3)Centre d’Andralanitra (créé en 1991) – RN2, PK8- route de Toamasina
      4)Centre de Mahatsara (créé en 1993) – RN2, PK12 – roiute de Toamasina
      5)Centre d’Ambatomitokana – Talata Volonondry (créé en 1994) – RN3, PK37 – route d’Anjozobe

      - Les Centres situés en Province :
      1)Alakamisy Ambohimaha & Safata à 400 km au sud de Tanà, province de Fianarantsoa
      2)Vangaindrano, Ranomena, Midongy à 900 km sur la côte sud-est du pays

      Le rapport complet se trouve sur 3615 RABRI :-)

    • 21 août 2011 à 10:41 | Stomato (#3476) répond à rabri

      Rabri, vous dites : « 1) inutile de s’occuper du pays si on ne s’occupe déjà pas de son propre village ancestral. Avis à la diaspora !! »

      N’est-ce pas justement à cause de tels comportements que Madagascar en est arrivé au point où il en est ?
      Tout ce qui est fait semble l’être pour un cercle restreint de gens « de la famille » et les autres, qu’ils aillent au diable où qu’ils y restent !

      Je ne commenterai pas d’avantage le post de Lalatiana, bien qu’il soit très intéressant. Je me demanderai seulement pourquoi il semble découvrir en 2011 ce qui est fait depuis 1989 !
      Ce qui est nommé l’œuvre de Pédro Opeka, est en fait l’œuvre de Malgaches qui ont eu l’intelligence de comprendre qu’un étranger ne leur veut pas du mal parce qu’il est étranger. Est-ce parce que ces Malgaches étaient au fond du fond du trou qu’ils ont eu confiance ?
      Si c’est la cas alors vivement qu’une guerre civile décime la population du pays, afin que les survivants, que les Malgaches étant moins nombreux ils se mettront à ne plus se haïr au simple motif qu’ils ne sont pas tous de la même tribu ou ethnie ou région ou que sais-je encore !

    • 21 août 2011 à 12:50 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rabri

      rabri,

      « JE » suis un ancien des frères de sacré-coeur du temps du Frères Romain ;

      Cet ecclésiastique a fait plus que votre père Pedro,il a formé la majorité des jeunes intellectuels de

      - FANDRIANA,

      - de Fort-Dauphin,

      - d’AMBATOLAMPY,

      - de TANANARIVE

      et en dernier lieu de Tuléar,après son expulsion de Tana,pour cause de Malgachisation de l’enseignement ;

      rabri,je ne rentre pas dans la question religieuse et des ONG,mais pour MOI,le GOUVERNEMENT devrait être le seul maître pour une politique de gouvernance.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 21 août 2011 à 13:28 | rabri (#2507) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      quel gouvernement ?? en 2150 ?? le dvpt est l’affaire de tous. Les malgaches n’étant eux-mêmes pas dans l’ensemble des entrepreneurs chevronnés (*), toute forme d’aide au dvpt, pourvu qu’elle ne soit pas pour assistanat à vie, EST LA BIENVENUE !!

      (*) la faute à ce P.U.T.A.I.N de système d’enseignement hérité du système français, simple producteur de fonctionnaires et je ne cesse de le répéter que le sous-dvpt de Mada et de l’Afrique en général est dû à la production en masse d’INTELLECTUELS AUX MAINS INCAPABLES !

    • 22 août 2011 à 14:11 | lalatiana (#1016) répond à Stomato

      Bonjour Stomato,

      Je ne découvre pas la pauvreté à M/car. Je ne découvre pas le père Pedro. Il est suffisamment médiatisé pour ça. Mais de l’information à la vision du terrain et à la compréhension, il y a un monde.

      Par ailleurs, demandez donc aux Tananariviens, combien d’entre eux sont ils véritablement allés voir sur place ce qu’il en était de ces villages et de cette communauté ... Allez donc, et si vous en rencontrez plus d’un sur 30, je vous paye un lot de masikita ... Ca aussi, ça interpelle ....

  • 20 août 2011 à 09:35 | Jipo (#4988)

    Lalatiana , merci pour cet article ,un peu de « douceur »aux zoreilles « et d ’un réalisme plus que triste , dans ce monde de prétendus instruits , arrivistes et égoïstes , et qui au lieu de tirer le faible en tant que » fort " l ’ écrase encore plus , en l ’ humiliant au passage , à se rendre à l ’ évidence que le pouvoir corrompt meme les plus altruistes .
    en souvenir du Père Aristide en haiti , qui en est un exemple probant , sans oublier que il n ’ y a pas que le Sud qui souffre à Madagascar , meme si cela est plus supportable au soleil . Merci encore .

  • 20 août 2011 à 12:48 | vyvato (#5889)

    Cela ne sert à rien de se tourner les pouces. Osons dire les choses comme il faut et osons pointer du doigts les coupables (Ici il n’y a plus de présomption d’innoncence car les preuves de leur culpabilités sont d’une évidence certaine, un flagrant délit que n’importe quel quidam puisse attester).

    La lutte contre les bois de rose doit commencer par l’arrestation des trafiquants sans lesquels il n’y aura plus jamais de trafic. Un truisme.

    Alors, des noms, comme j’ai dit, reviennent en boucle dans tous les dossiers relatifs aux bois de roses, ils sont connus, archi-connus :
    - BEZOKINY CLAUDE
    - BEMATANA MARTIN
    - LAISOA JEAN PIERRE dit Jao Vato

    Ces trois là regroupent à eux seuls (revoyons tous les documents relatifs à ce trafic pour en attester) les 90% des financements dans la coupe illicite de bois de rose. Leur arrestation, c’est à dire, les mettre hors d’état de nuire, permettrait déjà au trafic d’être amputé de 90% de son efficacité.

    QU’EST CE QU’ON ATTEND ? L’Etat fait quoi ?

    Les milices privées qu’ils se sont permis de constituer pour défendre leur intérêt ainsi que les paysans corrompus qu’ils ont constitués pour servir de bouclier humain sont-ils si puissant (plus que l’Etat lui même) pour que nos dirigeants osent se plier à leurs caprices ? Si c’est le cas, que Andry Rajoelina remette le pouvoir à ces bandits.....

    Disons les choses comme elles ont pour nous éviter de perte de temps et allons droit au but.

    • 21 août 2011 à 12:55 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à vyvato

      vyvato,

      vous donnez des noms,pourriez-vous donner le votre pour qu’on puisse vous prendre au sérieux

      Merci

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 21 août 2011 à 23:20 | Albatros (#234)

    Le Vrai « Changement » à Madagascar commencera effectivement au niveau des villages et des municipalités.

    Les politiciens malgaches devront en tenir compte.

    En attendant le Peuple est toujours en otage et ce depuis maintenant :

    887 jours !!!!

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