Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 19 avril 2024
Antananarivo | 06h26
 

Editorial

Rendre l’année bonne

mardi 5 janvier 2010 | Patrick A.

Avouons que comme d’autres, votre serviteur se lasse assez vite en chaque début d’année de l’exercice d’embrassade de quasi-inconnus [1]. Mais ce n’est pas sans sincérité qu’avec l’ensemble de la rédaction de Madagascar-Tribune.com, je souhaite à nos lecteurs une excellente année 2010.

Voeux actifs

Si certains voeux peuvent paraître routiniers et dilapidés à tout vent, c’est que l’on est conscient que celui qui les émet ne fera pas grand chose pour qu’ils se réalisent. Sauf si elle est médecin ou si elle est très proche de vous, on est conscient que la personne qui nous souhaite une bonne santé ne pourra pas faire grand chose de concret en ce sens. Il s’agit donc de voeux pieux auquel on n’accordera pas beaucoup plus d’attention que les prédictions des voyants qui n’avaient pas anticipé pour 2009 les catastrophes qu’ils annonçaient pourtant pour deux années plus tôt.

Les voeux qui ont réellement de la valeur sont ceux prononcés soit par des personnes qui nous sont réellement proches, soit par des individus dont on sait qu’ils s’engageront effectivement pour que les souhaits qu’ils formulent se réalisent. Vous n’êtes pas obligés d’être convaincus de nos actions, mais les membres de la rédaction de Madagascar-Tribune.com continueront de travailler en 2010 à ce que cette année soit un peu meilleure que celle qui l’a précédée.

Prédiction : il y aura élections

Je parlais de la voyance précédemment. L’art de ces marchands de bonne aventure est de faire beaucoup de prédictions suffisamment vagues, pour pouvoir claironner au moment opportun « je vous l’avais bien dit », et dans le même temps passer pudiquement sous silence toutes leurs « prédictions » qui ne se sont pas réalisées. Les météorologues, eux au moins, sont obligés de temps en temps d’expliquer pourquoi leurs prévisions ne se sont pas avérées justes.

Prédiction ou prévision ? S’il est une chose que l’on peut affirmer avec une certaine confiance, c’est qu’il y aura en 2010 des élections à Madagascar. Au stade actuel, nous ne nous aventurerons pas à annoncer leur date exacte, leur organisateur ou leur vainqueur, mais au vu de la lassitude de la population, nous considérons que l’organisation d’élections cette année est beaucoup plus probable qu’un scénario à l’ivoirienne ou à la somalienne.

Voir Andry Rajoelina quitter le pouvoir spontanément ou par la force est illusoire. « J’y suis j’y reste ». Le voir beaucoup plus négocier qu’auparavant avec les trois mouvances relève également de l’utopie, et ce pour quelques raisons simples. Dans la compréhension d’Andry Rajoelina, la stratégie des trois mouvances est de le dépouiller de tous ses atours pour le réduire à l’état de simple marionnette, ce qu’il refuse. Il peut douter aussi de l’effectivité des capacités de nuisance des trois mouvances : « criez tant que vous voulez, la caravane passe ». Ajoutez à cela toute une masse de griots qui gravitent autour de lui, et qui pour défendre leurs intérêts, le poussent à se montrer intransigeant, et l’on comprend un peu mieux pourquoi l’assemblée parlementaire ACP-Union parlementaire a condamné le putsch, mais aussi qualifié les exigences de Marc Ravalomanana de manifestation d’un « manque de réalisme inapproprié » (PDF).

Y aller ou pas ?

L’opposition ne doit pas négliger cette lassitude perceptible au sein de la communauté internationale. Les trois mouvances pourraient choisir de boycotter les élections de Mars : c’est une menace qui peut peser effectivement. Mais l’opposition doit bien réfléchir avant de s’y engager, car la politique de la chaise vide peut apparaître dangereuse à moyen terme. Le scénario mauritanien, où des élections largement contestées par l’opposition n’ont pas empêché le général Ould Abdel Aziz d’obtenir la reconnaissance des grandes nations et de gagner le crédit du rétablissement de l’AGOA doit rester à l’esprit.

La moins mauvaise solution

D’autant que les motifs de refus de la tenue d’élection pourraient apparaître fragiles. Certains argumentent que les élections législatives permettent à Rajoelina d’esquiver la question de sa personne et de se maintenir envers et contre tout au pouvoir. Ce serait oublier que l’Assemblée élue sera une assemblée constituante ; elle aura donc tout pouvoir pour rédiger à sa guise les dispositions transitoires de cette nouvelle Constitution, sans même avoir à la faire valider par un référendum. Cette assemblée pourra donc si elle le souhaite réduire immédiatement les pouvoirs d’Andry Rajoelina à l’occupation d’un strapontin symbolique et fixer une date très rapprochée pour les élections présidentielles.

L’élection d’une assemblée peut aussi séduire car, contrairement à un référendum, elle permettrait de susciter l’apparition de forces nouvelles et de sortir de la logique d’affrontement binaire. C’est une démarche qui n’est pas sans rappeler celle de la Communauté internationale qui a voulu briser l’affrontement stérile Ravalomanana-Rajoelina en introduisant les deux autres mouvances en tant qu’interlocuteurs à part entière, en espérant que cela dépassionnerait un peu les débats.

Ceux qui estiment, comme nous depuis un certain temps, que la démocratie a davantage de chances de perdurer en régime parlementaire seront également intéressés par un calendrier électoral qui donnerait la primeur de la légitimité à l’Assemblée. Cela obligera l’ensemble des hommes politiques à se positionner clairement, et davantage qu’avant, à le faire sur des idées et des propositions de programmes. Cela embarrassera aussi une classe politique qui a clamé « pisodia izahay mandra-pahafatinay », avant d’être tour à tour AREMA, UNDD, AREMA, TIM, et pourrait faciliter un renouvellement au moins partiel de cette classe politique.

L’autre objection que l’opposition pourrait faire à la tenue de ces élections est qu’elles arrivent trop tôt. Ce serait oublier que la crise dure depuis un an maintenant, et que tout un chacun a largement eu le temps de réaliser qu’une élection aurait fatalement lieu pour la dénouer. Andry Rajoelina aura beau jeu de rappeler que les assises nationales prévoyaient que les élections législatives auraient justement lieu en Mars de cette année, et qu’il serait contradictoire de lui reprocher dans le même temps de vouloir s’éterniser au pouvoir et de précipiter les élections.

Gérer le risque

Reste le risque d’élections verrouillées. Rajoelina pour sa propre crédibilité mettra sans doute pas mal de moyens pour que ce scrutin soit le moins critiqué possible, avec une CENI plus indépendante dans la forme et dans le fond que ce qui existait auparavant dans le pays. Il fera en sorte que les observateurs n’aient que des remarques qui ne remettent pas formellement en cause la légitimité du scrutin. Il y aura certainement des candidats dits indépendants qui feront que la Chambre ne sera pas unicolore. Mais le risque demeure.

Dès le 7 mai 2009, un de nos éditoriaux appelait à une mobilisation citoyenne pour faire face à la perspective d’élections. Cet appel semble être un peu tombé à plat du côté de beaucoup de nos lecteurs, mais nous nous félicitons que par exemple un CNOE se soit entretemps sérieusement préparé. Le pays a la chance de disposer d’ONGs locales qui, de par leur expérience et le nombre de leurs membres, représentent des forces au moins aussi crédibles que certains observateurs internationaux aux allures parfois un peu touristiques.

Reste à l’opposition à jouer le jeu et d’énoncer clairement les conditions qui lui paraissent réellement importantes pour le succès d’un scrutin. Discuter des heures sur le ministère de l’aménagement du territoire ou sur celui des forêts sera moins utile que de clarifier ce qui se passera du côté des finances, de l’intérieur, et de la communication. Il sera également essentiel que quelques garanties en matière de liberté de conscience des fonctionnaires soient obtenues.

Accepter de plaire ou de déplaire à l’électorat en ayant des représentants au Parlement n’est certainement pas une décision facile. Mais participer à la visibilité maxi du scrutin, en traquant toute tentative de fraude, n’est certainement pas manger son chapeau. C’est le choix de realpolitik qui me semble s’imposer en ce début d’année.

En espérant, sans en être sûr à 100%, que cela contribuera à rendre l’année un peu meilleure.

Notes

[1c’est un peu moins vrai vis-à-vis de certaines inconnues

14 commentaires

Vos commentaires

  • 5 janvier 2010 à 07:57 | Mbôty (#3544)

    J’imagine déjà la joie de Basile tout à l’heure quand il lira votre édito. Il est certain que Rajoelina foncera,quoi qu’on dise sur cette éléction. La majorité des opposants hésite, voter ou pas voter ? Mais les absents ont toujours tort et je pense, avant de décider, voir comment le camp Rajoelina organisera cette éléction ? Les candidats seront-ils libre de s’exprimer ? Auront-ils droit à l’accès aux médias ? Jusqu’à maintenant, la HAT ne faisait que menacer, emprisonner,licencier les opposants, pouquoi vont-ils changer maintenant ?

    Ils( la HAT) mettront tout en oeuvre pour truquer cette éléction, et si jamais le camp adverse réussira quand même, qui va nous garantir que les bidasses ne sortiront pas à nouveau de leur camp pour menacer les gagnants ?

    • 5 janvier 2010 à 10:48 | Noue (#2427) répond à Mbôty

      Tampina ny daomy. Filma efa nandeha, diska loaka sisa ny an-dRajoelina sy ny tariny.
      Dia mbola mverina mitorona amin’io fitondrana tian-kano tsitian-kano io ihany Rajoelina. Efa fantatra io fa fitondrana tsy mihoa-bonga io :

      - Herintaona tsy nahalamina ny tany tsy nahavanona fanjakana

      - Nipepipepy nitady fanampiana tamin’ny vazantany efatra fa tsy nahita ravina avaratra
      Dia hoe fifidianana amin’ny mars indray hono ! Io fifidianana io no efa nandadiladizana tany amin’ny Eropeana fa teny maharary no azo tany.
      Isika efa tsy nanaiky holalaovina tamin’ireny. Ny iraisam-pirenena koa tsy adala ka hovoafitaka amin’ireny.
      Rajoelina sy ny forongony ihany sisa ireo : efa tapi-dàlan-kaleha nefa mikiribiby. Isika mianakavy no avariny an-kady miaraka aminy.

      - Tampina ny daomin-dRajoelina. Verezin’izao tontolo izao ny FATy sy izay mifikitra aminy.

      - TOKANA NY VAHAOLANA :

      Ajoro ny tetezamita ifarimbonan’ny rehetra ary eken’izao tontolo izao.

      Ka Ampitampipitao ny hafatra :

      na mpiasan’ny Zone ianao, na mpiasam-panjakana, na mpiasa hafa, zatovo mpianatra, olon-tsotra.

      Miomana ny iray fiasana, miomana ny iray tanàna :

      Raha vao tonga ny antso fampandrenesana

      Ilaozantsika kely vetivety ny kandra

      - VONJEO NY TOERANA VOALAZA AMIN’NY FOTOANA IFANOMEZANA.

      Mirohotra isika hametraka amin’ny toerany ny andrim-pitondrana iarahan’ny rehetra.

      Atao fara-veloma ny fitondrana FATy nampiditra angano

    • 5 janvier 2010 à 18:07 | visina (#3456) répond à Mbôty

      Je partage l’inquitetude de Mboty,

      Comment organiser une election libre avec :

      1) Les prisioniers politiques que le pouvoir a promis de librer toujours en prison ?

      2) La censure des emissions qui ne plaisent pas ou pouvoir ?

      3) L’impossibilite pour les opposants de s’exprimer en publique ?

      4) Aucun base juridique sur laquelle on peut se baser ? ( Il n’y a plus de Constitution.) Donc quelles sont les regles ?

      Et il y a aussi les autres questions de la KNOE comme la liste electoral et la code electoral. La meme code que le pouvoir en place n’acceptait pas lorsqu’ils etaient dans l’opposition.

      Je suis democrate mais tres pessimiste a propos de la possibilite de voir une election libre dans des telles conmditions.

  • 5 janvier 2010 à 09:22 | Zama (#3497)

    HITA FA TENA VENDRANA TOY TGV NY GAZETY « LA VERITE ». MBA VAKIO ANIE NY AKELINY ATIDOANY

  • 5 janvier 2010 à 09:39 | RABERENE (#3227)

    Vu sur Sobika.com :
    « La réunion avec le GIC sera d’examiner la relance du dialogue entre les partis malgaches pour une organisation d’élections rapide, a déclaré Elsa Pignol porte parole adjointe du Quai d’Orsay »

    Izany izao no malaza ry zana-drainy ireto fa tsy maputo sns intsony a !Rah te handray anjara dia mbola afaka misoratra anrana fa refa tsy hanao moa ka akory hatao fa ny fifidianana tsimaintsy mandeha !

    • 5 janvier 2010 à 12:43 | Annie Remh (#3572) répond à RABERENE

      Obéir uniquement à « la voix de son mâitre », comme on le dit souvent ! Qui est cette « Elsa Pignol » ? Que ou qui représente-t-elle ? Pourquoi les putschistes rejettent-ils certains membres de la CI ? Et pourquoi ces mêmes putschistes acceptent-ils le diktat d’autres membres de cette même CI ?

  • 5 janvier 2010 à 10:58 | Manantena (#1345)

    N’avez-vous pas vu que toute l’administration territoriale est pro-HAT, seuls les chefs Fkt ont résisté, mais tous les chefs de Région,administrateurs civiles, directeurs régionaux, chefs de Sce et autres,ont été remplacés, POURQUOI à votre avis ?
    Même des chefs de Sce de communication ont été limogés à l’instar de celui, récemment d’Antsiranana. Simulacre d’élection !

    Le FAT sera votre obligé avec ce coup de pouce, Patrick, et ne manquera pas de vous en remercier.
    Bien à vous.

  • 5 janvier 2010 à 11:40 | Albatros (#234)

    Encore une fois, si seule une élection peut sortir Madagascar de cette crise, pourquoi Mr Rajoelina n’a-t-il pas attendu les échéances prévues pour se présenter.

    Certains me diront que Mr Ravalomanana avait verrouillé le système et que Mr Rajoelina n’avait aucune chance.

    Je leur répondrai que c’est Mr Rajoelina qui verrouille actuellement le système. Cette fois pour son compte. Pas pour celui du peuple malgache.

  • 5 janvier 2010 à 11:59 | Mandimbisoa (#2104)

    Miarahaba,

    Be izay zavatra heno sy hita nandritra ny IRAY taona nitondrany izay , inona no zavatra nitranga,TSY IREO NOTAKIANY teny amboalohany no hita :

    DEMOKRASIA-FAHALALAHANA-NY FIAKARAMPIAINAN’NY MARO AN’ISA sns...

    fa mbola LOZA no izany,

    ny fanatenan’ny Malagasy dia ilay fanaovana sonia fiaraha-miasa kanefa iny notsipahiny iny DIA HINO ianareo fa hangarangarana izay fifidianana hipoitra eo nefa ny sonia nataony aza nolaviny ?

    hisy angamba ilay fifidianana hoy ianareo fa dia ireo mpomba azy ihany no hafaka hifidy,izay toerana tsy afaka aleha nohon’ny toe-trandro (fahavaratra izao) dia efa veloma lava ...Ireo tsy nahavita ny karatra na mbola tsy manana...

    AZA atao kilalao izy ity e !na tandrametaka toy ny programa ihany,izay tapaka anio soloina rahampitso,TSY CD IO NA VINYL...

    KA anjarantsika no mievitra EKENA SA TSY EKENA IZAO ZAVA-MISY IZAO !

  • 5 janvier 2010 à 12:03 | kakilay (#2022)

    Je ne comprends pas toujours pourquoi des personnes s’ingénient à caricaturer la contestation « de la manière dans on veut organiser les élections » en un refus « de toute élection ».

    Tout le monde est d’accord pour qu’élection il y aura. La vraie question est comment « on » va l’organiser ?

    A bien y réfléchir, il faut s’attarder sur le « On ».

    « On » est-il l’égal de Fozaorana ? Les fozaorana diront : bien sûr. Et là, l’appel de Mme, je ne sais qui, rejoint la rubrique des : les fozaorana parlent aux fozaorana. Qu’ils se comprennent, c’est dans l’ordre des choses, dira-t-on. Un fozaorana qui a un esprit critique, ça se saurait si cela existait. Entre rajoelina et la démocratie, ils ont choisi. Nous aussi d’ailleurs. Les deux sont incompatibles. Un coup d’état est au norme fozaorana. Le clientélisme au niveau de l’armée est normal pour les fozaoranas. Du coup, une armée au service d’un individu qui utilise la caisse de l’état pour son délire personnel, est acceptable. Inventer des histoires « abracadabrantesques », et une « Justice » pour les valider, c’est la meilleure... et j’en passe. Ce qui nous lasse, c’est la philosophie du « la constitution, c’est moi ! ». Pas autre chose. Que vous soyez capables de vivre en toute sérénité sous un régime où sévit l’arbitraire, cela vous regarde. Nous autres appartenons à une culture pour qui démocratie veut dire « autrement ». Election, est un concept démocratique : comment peut-on concevoir que des députés soient élus le 20 mars, et qu’un président soit reconnu, sans passer par les urnes, indirectement ? Ce n’est pas une histoire de marionnette que de ne pas lui donner le plein pouvoir : c’est une histoire de justice et de justesse.

    Il a cessé d’être une marionnette donc ? Et les autres malagasy (pour ne pas parler des uns, pour une fois) sont devenus des quoi ?

    Et on nous demande d’être réaliste. Et là aussi se situe la ligne de fracture. Résister au fascisme est un devoir de citoyen démocrate : ce n’est pas de l’utopi-sme. Arrêtons de banaliser l’infâme. L’« unilatéralisme » de je-ne-sais-qui n’est pas un pouvoir comme les autres. Tout ne se vaut pas, le meilleur comme le pire. Sinon, c’est de l’esprit et de la raison qu’il faut désespérer.

    Et bienvenue à l’Arbitraire...

    • 5 janvier 2010 à 13:01 | Ayna (#1971) répond à kakilay

      Tu es vraiment excellent. Bravo

  • 5 janvier 2010 à 12:03 | Citoyenne Malgache (#599)

    Donc, cher Patrick...

    Je ne vous souhaite pas une bonne année car en effet je ne peux rien pour que votre année soit bonne,

    je ne vous fais pas d’embrassade... vous n’aimez pas ça,

    je ne vous dis rien alors pour 2010 ?

    Ah, bonjour tout de même... euh... mais je ne peux rien non plus pour que votre jour soit bon...

    Allez un petit sourire tout de même, c’est bon pour la santé. Et merci pour tous les éditos que vous allez nous donner pour l’année.

  • 5 janvier 2010 à 12:20 | Jeanmi (#838)

    Merci Patrick pour ce bon départ 2010.

    Cela fait du bien de constater que la « trève des fêtes » a permis de décanter un peu certaines passions par trop vives.

    Je suis d’accord avec toi, d’accord pour ces élections prévues pour le 20 mars prochain.

    Et je pense que les trois mouvances doivent y participer, s’y préparer, faire campagne...

    Certains sont d’ores et déjà persuadés que les suffrages seront « bidonnés ».
    Si cela était, j’ose dire que cela derait « comme d’hab » !

    Alors, à eux tous (HAT comprise) de montrer qu’ils veulent rompre avec ces habitudes électorales, qu’ils veulent vraiment changer de pratiques, qu’il veulent « du neuf ».

    Que les Chefs de Province aient été soigneusement choisis, cela me paraît strictement normal. Qu"avaient fait les Présidents précédents, sinon la même chose ? C’est humain, politiquement parlant.

    Aux Malgaches maintenant d’éviter par tous les moyens possibles une Chambre monocolore et « godillotte ».

    Cela devrait être possible, non ?

  • 5 janvier 2010 à 22:29 | vincent (#3656)

    En fouinant un peu, voici les prévisions faites pour les dernières années :

    pour 2008 : http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=com_content&task=view&id=652

    pour 2009 : http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=com_content&task=view&id=10450

    pour 2010 : http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=com_content&task=view&id=20976

    La madame s’est complètement plantée pour 2009, même pour la crise politique tellement grosse qu’il aurait été impossible pour qqn qui « voit » vraiment de ne pas s’en apercevoir.

    - Loza an-dranomasina = ???. Tamànan’ny tsunami 2008 !
    - Union africaine = MDR
    - Mpianatra miaramila = Cdt Charles et ses FIS ???...
    - « Ho taona tsara amin’ny ankapobeny ny taona 2009 fa dia anjaran’ny tsirairay no tokony hitandrina sy handray ny andraikiny. » = aiza ilay bouton fanompàna teo ???

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS