Blaise Rajaobelina, coordonnateur des institutions de microfinances rappelle que toutes les institutions de microfinances IMF devront être régularisées d’ici le 1er janvier 2009. Toutes les IMF doivent faire parvenir les dossiers relatifs à la régularisation d’ici le 31 juillet 2008. La commission chargée de cette mission effectuera la classification et la délivrance des licences en fonction de ces dossiers.
Seuls 14 sur 36 des IMF opérants à Madagascar sont tout à fait en règle pour le moment. C’est-à-dire que seuls 14 ont leurs agréments et autorisations d’activité. Les autres doivent se presser de le faire.
Taux de pénétration
de 13% d’ici 2012
La campagne sur les microfinances commence à porter ses fruits d’après les divers responsables, le taux de pénétration au niveau national qui était de 6% en 2006 s’est élevé à 7,8% cette année. L’objectif est d’arriver à 13% d’ici 2012. « A ce rythme, nous pourrions atteindre cet objectif dans deux ans seulement », selon le coordonnateur.
D’autant plus que le taux de pénétration varie selon les régions, « dans la régions d’Ambatolampy par exemple, le taux de pénétration des IMF atteint les 80%. Dans certaines grandes villes, ce taux avoisine les 70% ».
N’empêche, il y a des régions où les IMF sont absentes, d’où l’initiative du PNUD d’effectuer des études pour la mise en place des IMF dans ces zones. L’appel d’offres afférent à ces études est déjà lancé et on attend la suite.
En tout cas, comme n’importe quel produit, la concurrence est indispensable au niveau des IMF. Une région doit avoir au minimum 2 agences IMF pour que la population puisse faire la comparaison et la différence sinon elle ne verrait que les mauvais côtés du service.
