Les Journées nationales des commissaires du commerce et de la concurrence ont commencé ce lundi 29 octobre à la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA) à Antaninarenina par un atelier. L’objectif des deux jours consacrés à cet événement est de redorer l’image du ministère du Commerce en tant que ministère-clé. Le ministre du Commerce par intérim, Roland Ravatomanga (ministre de l’Agriculture), le président du Syndicat des commissaires du commerce et de la concurrence, Rafidison Jérôme, et le président du Syndicat de la confédération des grands corps de l’État, Rakotondrainibe Simon Richard ont pris la parole au cours de cette cérémonie officielle.
« Commerce, poumon socio-économique » tel est le grand thème autour duquel est axé cet atelier des commissaires du commerce et de la concurrence. Il est très important de faire connaître la place exacte qu’occupe le commerce aujourd’hui, surtout face à la mondialisation, pour que nous puissions bien mesurer l’étendue de nos responsabilités à tous les niveaux. Au cours de cet atelier, les parties prenantes devront également proposer les mesures correctives nécessaires et urgentes face à cette période de redressement économique de Madagascar. Les commissaires du commerce et de la concurrence sont nos « soldats » dans cette inévitable guerre de la mondialisation, qui soulignons-le, n’est plus à nos portes, mais est déjà bien arrivée, a-t-on appris lors de la première journée de ce lundi 29 octobre.
Roland Ravatomanga, ministre du Commerce par intérim, a souligné trois points cruciaux. Les difficultés que nous traversons, dit-il, sont renforcées par la défaillance de la politique commerciale entrainant la désorganisation généralisée du contrôle économique, notamment le commerce. Il n’a pas manqué de remarquer la lourdeur des procédures pour la mise en place des textes économiques dont les lois sur le commerce des biens et services, la protection des consommateurs, ainsi que la loi alimentaire. Il a également parlé de la faiblesse de notre système commercial par rapport à l’évolution du commerce au niveau international, mondial, entrainant la vulnérabilité des opérateurs nationaux par rapport à l’agression de la mondialisation.
Cette défaillance du suivi du commerce et de la concurrence a des répercussions sur les autres ministères. « Nous espérons, ajoute-t-il, qu’au cours de cet atelier, les parties prenantes apporteront une solution à ces trois points que les hauts responsables du ministère du Commerce ont jugé d’une importance capitale. Ces responsables du Commerce sont d’ailleurs prêts à apporter leur soutien, car cette lourde responsabilité qui incombe aux commissaires du commerce car il s’agit surtout de se préparer à ce qui nous attend lorsque le gouvernement légitimement dirigé et désigné par la voix des urnes sera mis en place ».
Travaux de synthèse, rapport moral et financier et surtout élection des nouveaux membres du Bureau clôtureront ces journées nationales.
Recueilli par Haingo
