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Antananarivo | 16h42
 

Communiqué

Réconciliation et pouvoir

vendredi 24 octobre 2014

SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA - SeFaFi

Observatoire de la Vie Publique

Lot TR 41 Ampahimanga, Ambohimanambola 103

Email : sefafi@gmail.com - Site Web : www.sefafi.mg

« Réconciliation » : quelle est l’exacte définition de ce mot, brandi par tous mais, comme c’est souvent le cas à Madagascar, compris différemment par chacun ? Le corollaire, qui est la question de savoir qui réconcilier avec qui, a déjà été maintes fois abordé, y compris par le SeFaFi [1] : les anciens présidents entre eux ? Les politiciens entre eux ? Les politiciens avec le peuple ? Le peuple avec lui-même ?

Dans ce contexte, la réconciliation ne consiste-t-elle pas à résoudre les problèmes liés à la conquête (et, inversement, à la perte) du pouvoir ? Si c’est le cas, la réconciliation doit se faire à tous les niveaux de la classe politique et des militants des divers partis ou mouvances. Le citoyen sans engagement militant, par contre, n’est pas concerné à ce niveau, ce qui ne l’empêche pas d’avoir son avis sur la question. Par contre, il est interpellé par les véritables enjeux de la réconciliation.

Sommet des « ex »

Les doléances et griefs qui alimentent les animosités politiques (que le simple citoyen ne fait que subir) concernent essentiellement les détenteurs du pouvoir, présidents élus ou non-élus et leurs partisans irréductibles. Il semble donc logique qu’une rencontre soit organisée entre eux, sous réserve d’en définir clairement l’objectif. Lequel d’entre eux en effet pourrait prétendre n’avoir pas été alternativement provocateur et provoqué, embastilleur et emprisonné, expulseur et exilé, instigateur de procès et condamné ? Les manœuvres que dénoncent certains sont celles-là même qu’ils ont eux-mêmes utilisées contre les autres, et toujours en lien avec la conquête ou la perte du pouvoir. Pour la population, le spectacle en est devenu lassant, voire révoltant, comme un mauvais film qui ne cesse de repasser à l’écran.

Que ces « ex », à la fois manipulateurs et manipulés, se réunissent donc : ils se comprendront parfaitement, connaissant les raisons qui ont motivé les actions des uns et des autres pour en avoir été à la fois instigateurs et victimes. Ils pourront se pardonner les violences faites aux uns et aux autres, puisqu’ils y ont chacun contribué. Ils pourront rire des exigences de la conquête du pouvoir, comme du maintien au pouvoir. Ils pourront se noter, comparer les tactiques, les motivations, les victoires et les défaites, les traversées du désert. Ils pourront s’embrasser et se dire : « Oui, je t’ai fait ça pour garder le pouvoir et t’empêcher de le prendre, ou pour te le reprendre… C’était plus fort que moi, qui peut comprendre cela mieux que toi ? ».

Mais au-delà, à quoi pourrait servir un tel sommet ? Les risques ne sont pas négligeables, car ce sont tous des mégalomanes qui s’en empareront pour flatter leur ego et en tirer un intérêt personnel, à commencer par son impact médiatique.

Cette réunion se fera-t-elle à huit clos ou en public - à l’instar des audiences vérité et réconciliation sud-africaines ? S’agira-t-il d’avouer, de faire un mea culpa, de demander le pardon des victimes ? Les responsables reconnaitront-ils les crimes de sang de 1971, 1972, 1975, 1991, 2002 et 2009, et accepteront-ils comme gage de réconciliation de se retirer de la vie politique ? Cette réunion se limitera-t-elle à un spectacle politique ou pourrons-nous en attendre des engagements susceptibles d’humaniser la conquête du pouvoir et la conduite des affaires de l’État ? Or la plupart de ces « ex » occupent le devant de la scène depuis des décennies et ont largement dépassé l’âge normal de la retraite. Il serait normal qu’on leur demande désormais de ne plus songer qu’à se mettre au service de l’intérêt national en sages et en ray aman-dreny désintéressés.

En toute hypothèse, il faut impérativement limiter la portée de ce sommet, car la vraie réconciliation ne concerne pas seulement cette clique d’anciens dirigeants. Il s’agit plutôt de construire un système dans lequel la conquête ou la perte du pouvoir soit plus sereine, et l’exercice du pouvoir plus inclusif. Beaucoup a déjà été fait pour y parvenir, mais la résistance aux réformes vient des élus eux-mêmes.

Favoriser l’alternance démocratique et un meilleur partage du pouvoir

Maintes tentatives de réformes ont voulu améliorer les conditions d’accès et de sortie du pouvoir, ainsi que les modalités de son partage. Le SeFaFi a toujours été de ceux-là [2]. Ces efforts n’ont pas été concluants, le moment est venu de proposer quelques nouvelles avancées.

Statut des anciens présidents  : pour inciter les teneurs du pouvoir à le quitter, la loi 2013-001 accorde un statut spécial aux anciens présidents. Elle se focalise malheureusement sur les seuls privilèges qui leur sont accordés, sans exiger la moindre contrepartie. Le sommet des « ex » est l’occasion de revoir cette loi de manière constructive, en y incluant des dispositions qui garantissent leur retrait définitif de la vie politique, faute de quoi la retraite dorée et les autres privilèges leur seraient retirés. Ils jouissent tous des avantages considérables, à vrai dire exorbitants, que leur vaut ce statut. Qu’ils s’y tiennent, et ne cherchent pas à mettre leur confortable retraite au service de nouvelles ambitions politique. Le peuple les a assez vus et a trop souffert de leurs errements, qu’ils laissent la place aux plus jeunes. Pour la plupart, cela reviendra à se renier eux-mêmes, mais cela leur évitera de se faire jeter dehors une fois de plus par les citoyens excédés. Un tel retrait contribuera à former une culture de l’alternance démocratique, base de l’État de droit et de la stabilité politique. Et puis, il n’est pas interdit de rêver !

Processus électoral  : les élections de fin de Transition de 2013 ont mis en œuvre des réformes destinées à réduire les avantages des tenants de pouvoir en matière électorale, ainsi que les contestations postélectorales. Ainsi fut créé un organe indépendant d’organisation des élections ; ainsi vit le jour le bulletin unique ; ainsi furent votés les lois sur les partis politiques et le statut de l’opposition. Les résultats en sont mitigés, mais cela ne doit pas dispenser de s’atteler à une amélioration et à une application plus profonde de ces réformes. Il ne s’agit pas tant, ici, de voter une nouvelle loi ou de créer une nouvelle institution, que d’animer les unes et les autres de manière efficace, de les dépolitiser et de les utiliser au service de l’alternance.

Décentralisation  : la majeure partie de la population se sent délaissée par les tenants du pouvoir qui ne songent qu’à renforcer la centralisation. Un développement équilibré des régions s’avère indispensable pour conforter l’unité nationale. Et la réconciliation nationale ne pourra pas faire l’économie d’une décentralisation conférant à la fois le pouvoir et les ressources nécessaires à sa mise en œuvre [3].

Les clivages qui nous divisent  : de nouvelles réformes devraient être envisagées pour surmonter les divisions que les politiciens exploitent à des fins politiciennes. Il s’agit des sujets qui fâchent ou qui inquiètent, tels les clivages ethniques, régionaux ou de castes, les oppositions croissantes entre riches et pauvres, les conflits entre traditionnalistes et modernistes, entre ruraux et urbains, entre jeunes et anciens, etc. Tout cela implique ouverture et dialogue, discipline et bonne foi. Jusqu’à pouvoir se dire, pour citer Martin Luther King : « mon avenir dépend de ton avenir ».

Toutes ces questions trop souvent occultées conditionnent pourtant le vivre ensemble indispensable à l’unité nationale. C’est de ces questions que devrait traiter la réconciliation attendue, plutôt que de broutilles politiques aussi vaines que passagères. Or le principal ennemi de cette réconciliation est la classe politique, alors qu’elle pourrait, et devrait, y contribuer en priorité. Entamer la réconciliation veut dire débattre de ces sujets de fond, qui bloquent ou handicapent le développement d’une société harmonieuse. Et l’amélioration des problèmes de niveau de vie, d’éducation, de santé, de sécurité et de décentralisation en sera l’application concrète ; elle prouvera que les politiciens sont soucieux de réconcilier le pays, et non pas de manipuler les masses à des fins personnelles. Sur ces questions, la société civile se doit d’interpeller les dirigeants, de manière non partisane, fût-ce au risque de se faire accuser de sabotage, de dénigrement ou d’opposition. Car la société civile, autant que la classe politique, est un acteur essentiel de la vie nationale.

Antananarivo, 22 octobre 2014

Notes

[1« Après les élections, mise en place des institutions et réconciliation », 11 février 2014.

[2Chacun trouvera la preuve ou le témoignage des efforts et des propositions fait par le SeFaFi, dans le volume à paraitre sous peu et qui reproduit la totalité de ses communiqués : SeFaFi, L’Observatoire de la vie publique à Madagascar. D’une crise à l’autre (2001–2013), L’Harmattan – Foi & Justice.

[3« La mise en œuvre de la décentralisation effective, par l’octroi de la plus large autonomie aux collectivités décentralisées tant au niveau des compétences que des moyens financiers » (Constitution, Préambule).

10 commentaires

Vos commentaires

  • 24 octobre 2014 à 08:44 | valoha (#7124)

    Ny fampihavanana dia ho an’ny olona niady, nifanenjika, nifanagadra, sns...Ny Malagasy dia tsy niady an-trano ! Tsy mila fampihavanana ! Ny lohany sy ny antoko isany miady no mila io !
    Koa tsy ho tokony lany andro amin’ity resaka ity ny Malagasy. Fandrebirebena ny saim-bahoaka izany ! Izay diso sy nandika ny Lalana dia saziana araka izany, ho ohatra ho an’ny avy. Fitsarana tsy mitanila no tokony anao sy anatanteraka izany.
    Ny tsara imasoana ankehitriny kosa dia ny fanovana ny rafi-pitantanana, manomboka ifotony, mba hialana haingana amin’izao fahasahiranana sy loza mianjady amintsika izao. Tany manana ny maha-izy azy i Gasikara, manana olona mendrika ny itondra sy itantana ! Tsy anaiky ny korontana sy fampiadiana an-trano lava ataon’ny avy any ivelany eto.
    Ny fiaraha-mitantana, mifanome tanana, miara-mirindra, ho masi-mandidy eto amin’ ity Tany ity ny Malagasy isany, handamina ny tany sy hampandroso ny fiarahamonina, hamokatra bebe kokoa hatrany ! Io no tsara imasahan’ny fitantanana vaovao izay tokony ho avy malaky eo @ izao.
    Tsy ny fitondrana ankehitriny mihintsy, izay fitondrana saribakoly, no anatanteraka izany fanovana rafi-pitantanana sy toe-tsaina vaovao enti-miady izany ! Fa kosa fitantanana ifarimbonan’ny Faritra 22 miaraka, hialan’ny « mpanao politika » ankehitriny izay diso lalana sy fijery ary firehan-kevitra avokoa ny ankamaroany. Tsy ny fahefana na ny seza na ny vola no foto-kevitra fa ny nampianarin’ Ny Teo Aloha antsika - dia ny Soatoavina Malagasy. Miala amin’io avokoa ny hevitra sy ny hetsika fitantanana rehetra ! Ny Tany iombonana no lolohavina sy tandrovana mba hizorana amin’ny fandrosoana mangarahara sy madio.
    Tsy ho vahaolana velively ny fanovana tsangan’olona eo amin’ny fitondrana ankehitriny. Ny rafi-pitantanana rehetra no tokony miova, ary miara-miova amin’izany ny Lalampanorenana vaovao ! Io no vahaolana mahomby sy tokana tokony hirosoana malaky miaraka sy mifarimbona, ifanaraha-maso toa ny mpirahalahy !

  • 24 octobre 2014 à 09:37 | Eloim (#8244)

    J’ai maintes fois demandé à qui que ce soit ce qu’on entend vraiment par « réconciliation nationale », et la définition de telle notion va avoir une tournure « RELATIVISTE ». Qui vont être le précurseur, l’organisateur, les auteurs, les acteurs, les observateurs, ... Et la crédibilité de tel processus dépend du vrai sens de la terminologie en question ainsi que ceux qui s’entre-mêlent dans cette belle histoire que les malgaches n’aient jamais connu. Il y a « le fihavanana » qui est plutôt hypothétique dans la société malgache car cette notion du fihavanana reflète de l’hypocrisie pourtant apaisant.
    Alors, en parlant de réconciliation, si flou y-a-t-il, tout le monde (partis politiques, sociétés civiles, sociétés économiques, les élus et l’Exécutif, ...) devra pencher sur la définition de ce terme ainsi que tous les processus à suivre jusqu’à terme d’une convention collective ayant une force de loi et dont le PRM et PM constituent les forces exécutoires du concept en question. Ce n’est qu’un point de vue, mais les autres pourraient trouver mieux.

  • 24 octobre 2014 à 09:40 | iarivo (#5822)

    Il serait vraiment très maladroit et inapproprié que de vouloir considérer le mouvement (ou la révolution) Orange de 2008-2009 comme celui d’une conquête du pouvoir.

    Ce soulèvement par l’intermédiaire de la rue (force de pression) n’a été qu’une réponse, la seule possible, aux excès et aux abus du pouvoir alors en place, empêchant toute alternance démocratique, donc légale et constitutionnelle, de s’exprimer.

    Ce soulèvement par l’intermédiaire de la rue (force de pression) n’était que l’expression inévitable de la légitime défense de ceux qui subissaient les jougs et abus du tenant du pouvoir.

    Une légitime défense qui se traduisait :
    - d’abord par une neutralisation des agissements malveillantes du pouvoir envers l’opposition politique et les concurrents économiques, une mise hors d’état de nuire de l’auteur de ces malversations et son éviction des sphères politiques et économiques.
    - ensuite par le mise en place à Madagascar de nouvelles structures institutionnelles et administratives qui empêcheraient dans le futur de nouveaux dérapages, de malversations et d’abus divers au niveau de la festin de l’État.

    Plutôt que de parler et d’imposer une soit-disant « réconciliation » qui ne sera qu’une nouvelle arnaque, une de plus, parlons plutôt de négociation, de concertation entre les véritables acteurs politiques et de la société civile pour débattre des sujets comme :
    - le sort pénal qui sera reservé à l’ex président démissionnaire,
    - les modifications éventuelles a apporter à la présente Constitution pour la renforcer et la rendre encore plus efficace,
    - revoir le code électoral, la loi sur les partis politiques, etc., pour qu’aux prochaines échéances électorales nous ne subissons plus les obstacles et inconvénients que les scrutins de 2013 nous avaient dévoilés,
    - sur la mise en place de la HCJ qui tarde et les actions à entreprendre pour la concrétiser,
    - idem sur les municipales, et donc les sénatoriales et les régionales, qui n’ont pas encore eu lieu,
    - etc.

    Vouloir réduire la vie politique malagasy à de simples volontés (ou obsessions) de conquêtes et de reconquêtes du pouvoir, ce serait prendre les malagasy et le peuple malagasy pour des imbéci/es !

    • 24 octobre 2014 à 10:27 | Eloim (#8244) répond à iarivo

      Comme ça, vous êtes perdu dans la forêt dense de la terminologie. quel que soit le terme que vous utilisez, c’est seulement l’esprit du concept ou du processus en question qui compte.

  • 24 octobre 2014 à 11:07 | rasoulou (#4222)

    Nous connaissons l’esprit malgache c’est que :« Mifona Mifona....fa ny ataoko ataoko ihany » ou bien « Mihavàna fa kibay ankelika ihany », les deux phrases se rapprochent.

    Donc ça sert à rien de se réconcilier si les vieilles méthodes ignobles (corruption, détournements de fonds publics et de biens publics, conflits d’intérêts, relation copains-coquins dans le gestion des affaires de l’Etat, le népotisme et le favoritisme politique,les pots de vin dans les marchés publics,et j’en passe...) continuent de plus belle.

    Mes soucis seraient une cavalerie de Réconciliation Nationale : il y aurait la 1ère épisode, un autre Chef d’Etat refait les mêmes erreurs,
    exil, puis l y aura une réconciliation-bis ,une réconciliation-ter et ainsi de suite....Des réconciliations successives sans que nous ayons retenu les leçons du passé, puisque le Mal n’est pas soigné à ses racines. Ce sera un cercle vicieux (boribory veta²) à n’en plus finir.

    Je ne veux pas être moraliste : ni changement d’attitudes ni changement de mentalités prédisent la répétition des mêmes condamnations....d’où l’idée de l’impunité cheval de bataille des réfractaires à l"angélisme Réconciliation.

    La punition ou la Justice servirait de leçons aux autres qui voulaient en refaire des malversations, et éviter les récidives.

    Me fait rappeler le dilemme des alliés sur les criminels de guerre de la 2nde guerre mondiale où la réconciliation franco-germanique n’est venu que 40 ans après Nuremberg. Même Staline, le plus radical, était pour une mise à poteau (à fusiller) des officiers allemands responsables, mais Eisenhower et Churchill étaient pour un procès avant la mise à mort. Je ne souhaite ces sorts aux dirigeant malgaches, mais je voudrais seulement plus de justice et d"équité, puisque si le citoyen il a failli à la loi c’est direct à Antanimora.

    • 24 octobre 2014 à 14:09 | rasoulou (#4222) répond à rasoulou

      Rectif : ......la réconciliation franco-germanique (Mitterand-Khol) n’est intervenue.......

    • 25 octobre 2014 à 10:38 | rasoulou (#4222) répond à rasoulou

      La réconciliation nationale, tant réclamée actuellement, où se repose tous nos espoirs pour être un remède à la crise, qui sévit Madagascar depuis presque 6 ans devient un poison ou une panacée (solution facile) pour le Pays, en quelque sorte un ticket pour un passe-droit.
      Les hommes politiques sortent lavés et propres, et sont protégés à jamais (amnistie ou grâce présidentielle), c’est du laxisme, et un signe de faiblesse des autres institutions : pouvoir judiciaire, et pouvoir législatif (pouvoirs de balise des abus de pouvoir) envers l’exécutif. C’est par ailleurs un signe de faiblesse de la République qui devrait être un État fort et un État de Droit.
      Les dirigeants politiques sortent revigorés et peuvent encore répéter leurs malversations habituelles, c’est la belle vie. Et le Pays continue à couler encore dans un déficit abyssal (avec la pauvreté en corollaire) creusé par les corruptions et les détournements de fonds publics, Madagascar ne va jamais sortir de la zone des pays les plus pauvres du Monde.
      Les générations futures sont obligées de supporter ces déficits suite à nos bévues de « réconciliation de passe-droit », puisque c’est elles qui vont devoir rembourser.

  • 24 octobre 2014 à 11:27 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    Beaucoup d’eau ont coulé sous le pont avant de se soucier des tenants et aboutissants de la RN : mieux vaut tard que jamais.
    D’autant plus que le terme RN englobe tout même si d’autres terminologies seraient plus adaptées suivant les domaines à considérer :
    -Sur le plan politique :
    - L’éthique politique et l’alternance démocratique au pouvoir pourraient faire largement l’affaire.
    -Sur la vie en société :
    - Un programme éducatif approprié ferait largement l’affaire.
    - Un développement harmonisé de toutes les régions du pays.

    Dans tous les cas de figures, il faut démystifier ce terme RN car pour qu’elle puisse réussir des préalables sont nécessaires :
    - L’honnêteté des citoyens en général
    - Le respect des lois et des conventions dans son ensemble
    - Le patriotisme
    - L’existence d’un organisme chargé d’évaluer, de sanctionner en toute indépendance et en derniers ressorts les manquements constatés éventuels.

    La réconciliation nationale est plus UN OBJECTIF à atteindre qu’un MOYEN pour l’amélioration de la vie en société.

    • 24 octobre 2014 à 12:15 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      La réconciliation nationale telle qu’on l’envisage actuellement est-elle un OBJECTIF ou UN MOYEN ?
      C’est la réponse à cette question qui doit servir de plan directeur à la réconciliation nationale à instaurer/mettre en place.

  • 24 octobre 2014 à 14:08 | tsimahafotsy (#6734)

    W. Churchill disait : le blablabla vaut mieux que le pan pan pan.
    Si les séances de la réconciliation permet aux croque-morts de la nation de blablater et de tester leur pouvoir de nuisances, pendant ce temps çà nous évitera les pan pan pan de leur sbires dans la rue !
    Alors , peu importe cette fumisterie de la réconciliation !
    Re.KON.cilions nos bourreaux !
    Au coin ! vous êtes collés ! et fermez vos gueules ! Vous avez engendré beaucoup de K.ONS et fait trop de konneries !
    Le conseil de discipline décidera de votre sort !
    Pas de passage en classe supérieure, c’est sûr !
    Pas de redoublement, c’est garanti !
    Remis à sa famille c’est déjà beaucoup pour vous !
    On peut vous envoyer se soigner dans une institution spécialisée pour autistes et débiles mentaux !
    Pardon pour les autistes !

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