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Infrastructure

Fonds d’entretien routier

Près de deux tiers du budget attribués aux gros travaux passés sans appel d’offres

jeudi 21 janvier 2016 |  2509 visites  | Mirana Rabakoniaina

Seuls les « petits marchés » ont été soumis aux appels d’offres ouverts au sein du FER (Fonds d’entretien routier). Aussi, sur le nombre 75% des marchés mais qui ne représentent que 33% des valeurs ont été attribués par voie d’appel d’offre ouvert au niveau national. Par contre près de deux tiers (60%) des marchés du FER en termes de valeur ont été attribués sans appel d’offre mais de gré en gré. En termes de nombre, ces travaux ne représentent que 13% des marchés mais ce sont des grands travaux.

Cette année, le FER envisage d’utiliser 47 milliards d’ariary pour l’entretien des routes nationales alors que le besoin réel s’estime au minimum à 100 milliards d’ariary. L’insuffisance de ressources financières est évoquée par les responsables du FER pour expliquer l’état catastrophique des routes nationales qui sont ses priorités. Rien qu’au niveau des compagnies pétrolières, les arriérés que ces dernières doivent au FER s’élèvent à 200 milliards d’ariary.

Selon les textes en vigueur, le fonds du FER est destiné à l’entretien des routes nationales mais compte tenu de l’urgence et de la dégradation des rues des grandes villes dont celles de la capitale, le gouvernement compte utiliser une partie de ce fonds pour réhabiliter 32km de la route d’Antananarivo. Le ministère des travaux publics dont dépend le FER informe qu’il s’agit d’une exception car la réhabilitation et l’entretien des routes de la capitale ne sont pas de son ressort.

14 commentaires

Vos commentaires

  • 21 janvier 2016 à 10:39 | Noue (#2427)

    Ils ont du pain sur la planche ! quand il faut faire , faut le faire au lieu d’attendre quoi ?

  • 21 janvier 2016 à 10:42 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    Qu’est qu’on n’entend/ne voit pas avec ce régime ? Heureusement que la transition pouvait encore tout supporter de la mauvaise gouvernance de ses successeurs.

    • 21 janvier 2016 à 21:37 | Bena (#494) répond à plus qu'hier et moins que demain

      le rolland fait un peut mine de gros travailleur pour puiser plus dans la caisse. il essaie même de ne pas taquiner neny car il lorgne encore plus de travaux sur tana. le p’tit filou tire bien son épingle du jeu quand les autres se chamaillent. et oui, il a compris les traversées du désert de tonton.

  • 21 janvier 2016 à 11:08 | toky (#8231)

    Marché gré à gré : source de corruption.
    Reforme de code de marché public. Les petites et moyenne entreprises n’ont pas assez de trésorerie pour assumer la commande publique ( retard et corruption au niveau de paiement ...), d’où lune de source de l’appauvrissement de l’état. Je vous donne quelque pratique à bannir et la solution pour y remédier :
    - marché public : pas de publication large diffusion ou tronquée pour éliminer les adversaires
    - fournitures des matériels : publication de l’appel d’offres au moment où les européens et les occidentaux sont en vacances pour favoriser les fournisseurs choisis et éliminer les adversaires
    - paiement : en retardant le plus loin possible (pour décourager ceux qui n’ont pas assez de trésorerie) pour donne aux intermédiaires amis qui facturent le maximum possible, minimum 1.5 fois plus cher par rapport au prix de marché,
    Beaucoup mais je ne cite que ça.

    Solution :
    - publication de l’appel d’offres au moins sur 3 journaux différents à des dates différentes et au moins 5 apparitions
    - fourniture de matériels : interdiction de lancer l’appel d’offres du juillet au septembre
    - sur les marchés des infrastructures ; routes, ponts, bâtiments, barrages.... : mise en place de l’ENGAGEMENT DECENNAL ou de la GARANTIE DECENNALE
    - pour le paiement : mise en place des INTERETS MORATOIRES (pénalité de retard de paiement)

    Avec cette petite réforme qu’on glisse dans le cahier de charge ; l’état va gagner beaucoup : en qualité et économise largement beaucoup. L’acheteur et le vendeur gagnent ensemble.
    - 

  • 21 janvier 2016 à 11:10 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Ce qui veut dire que le népotisme continue comme avant, les petits copains d’ abord .
    Quant à la corruption ...

    • 21 janvier 2016 à 13:27 | rakoto-neutre (#8588) répond à Jipo

      Chanter à haute voix Georges Brassens pour que ces honnêtes dirigeants vous entendent, et après ils vous canardent au marché.

  • 21 janvier 2016 à 11:27 | FINENGO (#7901)

    On est habitué aux prouesses de nos Dirigeants, rien ne pourra entraver leur arrogance.
    Deux tiers du budget des Travaux sont passés sans appel d’offre et on trouve ceci normal.
    Et l’OIF dans cette histoire d’organisation du Sommet de la Francophonie à Madagascar n’est autre qu’un usurpateur, qui ose profaner le peu de Dignité qui reste au Peuple vis à vis du Pouvoir en place. Comment tout simplement peut-on oser miroiter un train de vie 1000 fois voir plus aux yeux des citoyens démunis et meurtris par la mauvaise Gestion du Gouvernement. On ose pour ainsi dire à créer une Palace pour le bien-être de ses Messieurs et Dames de l’OIF aux seuils des Portes de ces citoyens délaissés.

    Et d’ailleurs comment peut-on oser organiser un Sommet de la Francophonie dans un Pays ou la Langue Française a été Bannie de l’enseignement depuis plus de 40 ans Grâce à un illuminé Amiral Nommé RATSIRAKA, qui par ailleurs à fait ses études en langue Française et a même fait l’école des Officiers de la marine en France.

    Depuis Quatre décennies aucune logique, aucune stabilité, aucune fiabilité ne se voit dans la Gouvernance de ce Pays. A croire que Dieu nous a tourné le Dos, comme dirait le dicton.

    Une fois de plus encore, la Priorité des Gouvernants du Pays se trouve ailleurs mais nullement pas son Peuple.

    • 21 janvier 2016 à 14:24 | Robby (#9217) répond à FINENGO

      vous avez raison et je suis tout à fait d’accord avec vous quand on parle de cet amiral !

    • 21 janvier 2016 à 15:27 | sanois (#8546) répond à FINENGO

      Bonjour

      la Fontaine a ecrit une fable
      qui s intitule :
      ...les grenouilles qui voulaient un roi..

  • 21 janvier 2016 à 16:44 | lemama (#5841)

    J’aime les chiffres !
    Raha hatao ’’ mot-à-mot ’’ izany dia toy izao :
    Eo akaikin’ny ... Roa ampahatelony HONO...!
    Nous connaissons la belle chanson Malagasy : Soa ê, Soa â !... Sarotra ê, sarotra â ! SAROTRA NY MIALA AMIN’NY MAHAZATRA !
    ’’ La Francophonie ’’ fait bouger les choses !
    Revirevim-bahoaka madinika : ’’ Si tu pouvais revenir nous visiter tous les ans, tous les mois, ... tous les jours ! ’’... On aurait ’’ embelli ’’ un peu nos rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrroutes !

  • 21 janvier 2016 à 18:05 | Anton (#8594)

    Près de deux tiers du budget attribués aux gros travaux passés sans appel d’offres !

    Cette pratique n’est pas nouvelle, loin s’en faut, et c’est sans doute cette ’commodité’ -alors que les subventions attribués au FER abondaient- qui a poussé Marc Ravalomanana a fonder -pendant sa gouvernance- deux entreprises de travaux publics Alma (Asa Lalana Malagasy) et CCM (Compagnie de construction malgache), souvent affranchies des contraintes de l’appel d’offres ou en sous-traitant des principaux contrats d’infrastructures routières attribués à Colas ou à la SMATP (Société sino-malgache de travaux publics) ou encore sur de plus petits marchés, concluent de gré à gré.
    Chacun peut se souvenir des marchés de bitumage de la ville d’Antananarivo, attribués par le maire d’alors, Patrick Ramiaramana, sans le moindre appel d’offre !
    Sous la transition les subventions étant coupées ce fut période de vaches maigres pour les entreprises de travaux publics ; les subventions de retour (dans une moindre mesure) ...ça repart !

    • 21 janvier 2016 à 18:35 | Behantra (#9165) répond à Anton

      ça repart ... et c’est tant mieux

  • 21 janvier 2016 à 19:46 | Behantra (#9165)

    A propos

    Zaza Ramandimbiarison , vice premier ministre à l’époque de Ravalomanana a mis sur pied une structure ayant pour but d’aider les opérateurs malagasy

    Plus de soixante opérateurs y ont souscrit , en fait il s’agissait de donner un coup de pouce à ces opérateurs quand des appels d’offre se présentaient sur le marché

    Un exemple pour illustrer :

    Appel d’offres concernant la construction d’une route

    Pour qu’un dossier soit accepté il faut à l’opérateur posséder trois camions , deux bennes , et surtout
    40 millions ariary , l’offre s’élevant à plus de 800 millions

    Et ce sont ces 40 millions à emprunter auprès des banques primaires qui font défaut aux opérateurs

    Donc , l’Etat avec la signature de Monsieur Zaza avalisait les opérateurs ’élus’ auprès des banques pour acquérir ce prêt

    C’est donc pour donner un peu ’d’air’ aux malagasy car les ’GROS OEUVRES’ c’est toujours COLAS qui les rafflait , environ plusieurs dizaines de milliards ariary

    Faut t’il rappeler que s’il n’y avait pas eu ce fameux coup d’état COLAS allait transférer son siège à Antananarivo !!!!!

    COLAS allait mème implanter une école pour la formation de chef de chantier !!!

  • 22 janvier 2016 à 01:17 | Gérard (#7761)

    petit marché = petite commission, gros marché = grosse commission ?

    Ceci dit le choix de la procédure de dévolution des marchés est important :

    Le gré à gré est toujours source de « rumeurs »,

    L’appel d’offre « ouvert » ou l’on juge simultanément un « mix » composé de l’offre technique et du prix, n’est pas satisfaisant, parce que ce « mix », sujet de palabres, fait que l’on est pas obligé de retenir le moins cher, si un candidat a fait une offre technique meilleure que le moins cher, devenant alors « mieux disant »

    En Europe dès que le marché est un peu complexe, on a recours à l’appel d’offre restreint :
    les candidats remettent simultanément 2 plis cachetés et anonymes, l’un contenant l’offre technique, l’autre le prix
    On ouvre les offres techniques, et on sélectionne tous les candidats dont l’offre est conforme au cahier des charges, on n’ouvre ensuite que les offres de prix de ces candidats sélectionnés et l’on retient alors le moins cher
    Cette procédure est la moins biaisée de toutes

    bonne journée

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