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Société

Conflit meurtrier entre deux fokontany du district d’Amboasary Atsimo

Près de 1000 réfugiés

jeudi 15 mai 2014

C’est la guerre entre les habitants des villages fokontany d’Andranondambo et d’Ambatotsivala dans la commune rurale de Maromby, à près de 90 km au nord du chef lieu de district d’Amboasary Atsimo, depuis ce mercredi 7 mai 2014. Selon des reportages de la presse, des dahalo ont attaqué le village d’Andranondambo et volé des têtes de zébus. La poursuite a été engagée par des hommes valides d’Andranondambo qui ont réussi à avoir le dessus sur les voleurs et à reprendre le troupeau de zébus ; mais le lendemain, les dahalo sont revenus pour se venger contre celui qui a conduit la poursuite de la veille et qui a ainsi trouvé la mort. Aussitôt la famille du défunt d’Andranondambo est partie pour se faire justice. Quatre membres des familles des assaillants sont tombés sous les balles des proches de la première victime du village d’Andranondambo. Les représailles ne se sont pas fait attendre car dans l’après-midi de ce jeudi 8 mai 2014, des individus du fokontany d’Ambatotsivala ont attaqué à nouveau le fokontany d’Andranondambo, tiré sur la population et mis le feu aux maisons d’habitation, provoquant alors la fuite des habitants.

Plus de 22 morts

Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) qui a pris les choses en main, fait état ce mardi 13 mai de 22 morts à la suite de ce conflit entre les habitants des deux fokontany, dont 10 chez celui d’Andranondambo et 12 du fokontany d’Ambahitsivala. On compte 2294 sans-abris en provenance d’Andranondambo et qui cherchent refuge ailleurs chez des parents et connaissances dans d’autres villages, à Tranomaro et à Ampilira ; 714 autres rescapés du fokontany d’Andranondambo ont rejoint le chef lieu de district à Amboasary. Le BNGRC s’est mobilisé et a pris en charge tous ces sans abris. 125 maisons ont été incendiées à Andranondambo et 275 autres ont été détruites.

Le BNGRC a affecté pour les premières actions d’urgence, la somme de 1 440 000 ariary au district d’Amboasary Atsimo et 16 sacs de riz en plus de six tentes pour héberger les réfugiés. Cent (100) éléments du FIGN de la Gendarmerie nationale sont arrivés dans le district en renfort des forces de l’ordre pour rétablir la sécurité et un autre contingent de cent éléments attendent les décisions pour appuyer le rétablissement de l’ordre et le maintien de la paix entre les deux villages.

Le député Angèle Solange qui a été sur le terrain, confirme au reporter de la radio Antsiva ce mercredi 14 mai 2014, le désarroi de cette population sans abris et sans ressources qui se réfugie comme elle peut auprès des amis et connaissances, sachant que la majorité sont des exploitants miniers sans attache locale ni parent dans les environs. Le député élu à Amboasary Atsimo, Angèle Solange, note qu’il y eut la veille, cinq (5) autres civils habitants d’Andranondambo tués par les dahalo. Elle recense près de 1000 réfugiés à Amboasary Atsimo tout en confirmant l’effectif donné par la BNGRC dans les autres localités. Elle confirme aussi les aides en provenance de diverses entités : 10 sacs de riz de sa part, 100 sacs de riz de la part de la Région et 150 000 ariary ; le WWF a offert un sac de légumineuses. Elle attire l’attention des autorités sur les malades dont certains ont été dirigés vers l’hôpital d’Ambovombe.

Entre mines et zébu

Selon les reportages de la presse, il y aurait quelque 4000 têtes de zébus volées sinon plus que douteuses à Ambatotsivala. Les commentaires font allusion à un conflit entre deux intérêts et desseins divergents : d’une part ceux d’Andranondambo qui tirent leurs ressources de l’exploitation du sous-sol (pierres précieuses tel le saphir et le mica) et qui pour une partie, font du zébu leur banque en quelque sorte, et d’autre part, ceux des habitants d’Ambatotsivala qui lorgnent sur ces richesses du sous-sol et souhaitent expulser ces migrants qui, apparemment, s’enrichissent sur les terrains de parcours de leur cheptel.

Le député d’Amboasary Atsimo suggère que les autorités minières facilitent et simplifient aux habitants d’Ambatotsivala les formalités d’accès à l’exploitation minière car ce serait une des solutions à ce conflit ou à cette mésentente entre populations de fokontany mitoyens. Cela constituera également une opportunité aux jeunes de la région d’abandonner les activités de grand banditisme des dahalo. Elle lance un appel au ministère de la Population devant cette population démunie et réduite à l’errance. De même elle s’adresse aux autorités militaires pour l’envoi d’hélicoptères dans la poursuite des dahalo et le repérage des troupeaux de zébus volés.

Recueilli par Bill

15 commentaires

Vos commentaires

  • 15 mai 2014 à 08:11 | Lesabotsy (#8221)

    La Nation Malagasy vient de commémorer la 42 e année du soulèvement estudiantins qui a abouti à la fin de la 1ere République.
    Au-delà du simple geste de mémoire, quarante-deux ans après 1972 et cinquante-quatre ans après 1960, le constat est évident : Nous perdons notre identité, on perdure toujours dans la méconaissance de notre propre histoire.

    La définition du Malagasy typique (celui qui a fait notre force) n’est plus qu’un mythe. Ce Malagasy qui regarde toujours dans le rétroviseur du passé pour avancer. Ce Malagasy Moramora qui ne signifie nullement d’être à la traine, mais celle du lentement mais surement. Ce Malagasy fier de son appartenance à une communauté (aleo hàlan’Andriana toy zay halam-bahoaka...) et qui met tout en oeuvre à son service pour mieux progresser dans sa vie.

    Cette période est-elle belle et bien révolue ? force est de constater qu’après plus de 100 000 morts (en comptant ceux qui ont perdus leurs vies en 1947, en 1972, en 1991, en 2002, et en 2009) la notion de patriotisme n’est plus qu’une vague idée. La notion de souveraineté n’est que pure rhétorique. Pire, la notion de liberté n’est qu’une valeur à marchander à qui mieux mieux !

    Mais où va-t-on...faudrait-il encore quel genre d’évènement pour que dirigeant et citoyen ouvrent leurs yeux pour savoir que sur cette île il n’y a que nous : en l’occurrence les Malagasy. Que chez nous, il ne devrait plus y avoir de mainmise étrangère, ni d’obligation de se prostituer pour avoir les faveurs de ces institutions qui, à la moindre occasion nous laissera pour compte...pourquoi nos tenants du pouvoir ne comprennent-t-ils toujours pas que c’est le bien-être du peuple qui compte, qui prime avant toute chose !

    Un ouvrier mal nourrit, produit-il le résultat que l’on peut attendre de lui ? Un travailleur malade peut-t-il soutenir une quelconque entreprise combien même son chef est animé du plus louable des motivations ? Pourquoi un Bouvier, un Amiral, Un Docteur, un Laitier, Un Dj ont-il failli à leur mission ? Le nouveau Technicien qui vient d’être mandaté peut-il changer tout cela en un coup de baguette magique ??? En faisant fi des aspirations, et des maux qui gangrène sa société !

    Le danger ne vient pas surtout de la minorité active qui a toujours oeuvré pour que le reste de la population soit ignorant des réalités. D’aucun ne savent que ceux-là travaillent avec la bénédiction du Roi. Mais que ce Roi se prépare à la dure réalité s’il persiste en de telle besogne, car faut-il le rappeler la triste fin que le peuple en furie à réservé à Louis XVI à l’aube de la prise de la Bastille...

    Il n’y a rien de mal à chercher d’appui, de financement là où il se trouve. Mais en tant que Technicien, SEM Hery Rajaonarimampianina sait très bien que cette stratégie « Marketing » qu’il mène est la plus risqué. En termes de négociations, un bon président doit savoir qu’il doit toujours préserver son cercle de liberté : La Souveraineté Nationale et les aspirations du peuple. S’il ne les foule pas au pied, il y aura toujours un option de repli, dans le cas contraire la rengaine habituel risque d’être rejoué par le même orchestre qui soit et ce sur le même thêatre.

    13 mai 1972 : indisociable avec la frustration de la population du Sud qui criaient famine, qui vivaient dans l’insécurité et qui a toujours été mal géré par le pouvoir central...
    13 mai 2014 : Insécurité dans le sud ne se limitant plus à la chasse aux dahalo mais glisse vers la guerre civile (22 villagois morts au total en s’entretuant)

    Le devoir de mémoire commence là. La remise en question est l’apanage de l’homme intelligent, puisque pour les idiots c’est comme de la confiture : moins on en a, plus on étale !!

    • 15 mai 2014 à 12:08 | tsimahafotsy (#6734) répond à Lesabotsy

      « Nous perdons notre identité, on perdure toujours dans la méconnaissance de notre histoire » (sic)
      Ce que vous dites n’est que trop vrai Lesabotsy !
      Combien de fois ai-je écrit cela sur MT. J’ai l’impression de prêcher dans le désert quand je dis que le fond du problème malgache c’est la perte des valeurs spirituelles et morales, la négation de sa propre culture et de son histoire.
      Nous sommes un peuple en perte d’identité, un peuple acculturé, sans repère.
      Nous ne savons pas ce que nous voulons parce que nous ne savons pas où aller, ni comment vivre ensemble pour créer une véritable NATION.
      Nous ne sommes qu’un ramassis de 18 tribus vivotant dans un pays où les prédateurs de sortes font la loi. La procrastination est la règle.
      Comment sortir de cette mouise ? De cet état semi-comateux des zombis ?
      En puisant dans notre histoire le soa-toavina.
      Refonder totalement l’éducation et l’enseignement pour que ce peuple malgache ait in fine le sentiment de ne faire qu’un. Tant qu’on n’aura pas retrouvé notre identité propre et notre confiance en soi, nous irons toujours de dérive en dérive et de désillusion en désillusion. Et ce seront toujours les politiciens véreux avec leurs complices extérieurs et les profiteurs qui feront la loi dans ce pays.

    • 16 mai 2014 à 16:21 | Bernika (#7711) répond à tsimahafotsy

      Malagasy ou pas, le problème de fond vient du manque d’éducation et de l’apprentissage du respect de l’autre, commencez par là et ça ira mieux au lieu de toujours ressasser les mêmes rengaines et de renvoyer la faute sur les vazahas. Ca fait 64 ans que vous êtes indépendants, secouez vous et regardez les choses en face au lieu de toujours pleurer sur le passé... amen !

    • 17 mai 2014 à 11:37 | tsimahafotsy (#6734) répond à Bernika

      Où voyez-vous dans mon post que je ressasse toujours les mêmes rengaines et que je renvoie toujours la faute sur les vazaha ?
      Si vous lisez bien le français, je dis bien que le problème des Malgaches c’est l’éducation. Avant de cracher votre bile, essayez de bien comprendre ce que vous lisez ! Amen !

  • 15 mai 2014 à 08:32 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - On parle de « REFUGIES »...
    Est-ce le début d’une guerre de clans ou d’une guerre civile activée par « certains responsables déçus » ?
    Le vol de boeufs n’est qu’est prétexte..c’est la déstabilisation de ces régions sud et sud-ouest,comme objectif.
    Alors,il faut aller au fond du problème.
    Qui sont-ils derrière ces vols des boeufs ,bref les « COMMANDITAIRES nationaux et étrangers ».

    Vulgairement parlant :
    - « QUI TIRENT-ILS LA FICELLE DE CETTE DESTABILISATION DU SUD et DU SUD-OUEST de MADAGASCAR » ?
    =« Madagascar aux Malgaches,Une et Indivisible »=

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 15 mai 2014 à 09:23 | manga (#6995) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Là mon cher Babazy vous avez évoqué celui qu’il fallait, faut et faudra si le Gouvernement en place tient à sa peau. Et c’est vrai que çà ne date pas d’aujourd’hui et qu’il ne faut pas tout mettre directement sur le dos du SEM. Si la proposition du commandant de la gendarmerie est considérée comme une solution idéale qu’exceptionnelle, revient à dire pourquoi ce tsunami entre le Général MANAKAY et le Chef de Région de cette circonscription qui n’est autre qu’un Colonel retraité et qui ne veut aucunement collaborer avec ce dernier. De même pour le pyromane de LLYLSON, rentrant bredouille après avoir été honoré de ses « fameuses prestations » ; et dont la version diffère complètement de celle de BALBINE : tous sortant de l’Académie Militaire. Le Karcher Monsieur le PRESIDENT si vous croyez avoir les mains propres, et balayez nous ces soi-disant élus du peuple qui ne veulent pas se soumettre aux recommandations de la HCC.

  • 15 mai 2014 à 08:37 | Eloim (#8244)

    Quoiqu’on dise, tuer quelqu’un est un PECHE ! Morale chrétienne oblige car c’est écrit dans la Sainte Ecriture que Seul Dieu puisse rappeler à lui toute Créature Humaine. Toutefois, en cas de besoin s’il le faut, comme la LEGITIME DEFENSE, personne n’en veut à personne. Cette tuerie a été déjà prévue il y a un mois de cela si nous suivons bien les infos dans les provinces que des interpellations émises par les trois Chefs de région (Anosy, horombe et Vatovavy Fitovinany à l’endroit de l’Exécutif ont pu éviter l’éclatement de cette « GUERRE ». Lors de cette intervention d’un Chef de région, qu’un spectre de guerre tribale pourrait advenir si on ne prend pas au sérieux le rétablissement de l’ordre entre ces « deux endroits ». Alors, guerre tribale ou autre, les « MOTIFS » sont là ! Les VOLS de boeufs. Au profit de QUI ? ... Pourquoi les malgaches s’entre-tuent comme des bêtes féroces, excusez-moi l’expression ? Parce qu’ils sont pauvres ? Parce qu’il y a des gros bonnets derrières tous ça ? Parce que la loi de TALION commence à avoir de l’ampleur chez nous ? Parce que LE RECEL et LA COMPLICITE sont devenus des pratiques habituelles de restituer les « MAUVAIS BIENS » dits des GAINS ? L’Etat malgache devra trouver des solutions pérennes à cette histoire de vol des boeufs dans le sud par l’installation des « CAMPS MILITAIRES », les vrais, dans des endroits où résident le plus grand nombre des éleveurs et aussi dans les différents marchés des zébus. Quand on parle de l’Etat malgache, qu’il trouve de l’argent, des matériels adéquats, de nombre suffisant d’homme combatif et motivé pour ce grand combat. Des bien et des vies humaines ont été péries dans cette course poursuite entre la population et les dahalo. Pourquoi ne pas rester INSENSIBLE ? Nous admirons déjà le courage et le rengagement de quelques éléments de notre armée qui ont déjà rejoint la région d’Anosy où se déroulait le théâtre de cette tuerie infernale.

  • 15 mai 2014 à 09:31 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Vie du Pays.
    - « La requête présentée par Christine RAZANAMAHASOA RATOZAFY,député de Madagascar,est déclarée irrecevable pour défaut de qualité »,soutiennent les deux décisions de la HCC,publiées ce mercredi 14 mai 2014.
    Madame Christine Razanamahasoa a accusé le coup mais refuse de faire une passation,à la « normale/à la »régulière« La vie continue..mais il faut creuser cette affaire de »DAHALO" dans le sud et sud-ouest de Madagascar :
    - Anosy,
    - Androy,
    - Atsimo-Andrefana,
    - Ihorombe,
    - Haute Mahatsiara,
    - Amoron’i Mania,
    - MENABE (-presque le chef lieu des commanditaires et des cervaux de l’affaire-)
    - Bongolava,
    - MELAKY/BOENY (-lieux de départs pour l’étranger-)
    MADAGASCAR ,AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE.
    Allons vers une « DEMOCRATIE PARTICIPATIVE » pour l’intérêt général du Peuple Malagasy.
    - « Réconciliation Nationale=GRAND PARDON=Amnistie Générale »-

    TOUS DERRIERE L’EQUIPE « HR/KR » POUR :
    - « LA RECONCILIATION NATIONALE et LE REDRESSEMENT ECONOMIQUE DU PAYS,Madagascar ».
    - Plus de « laissés-pour-compte » sur tout le territoire national.
    Que Dieu nous guide et nous protège !
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 15 mai 2014 à 09:53 | manga (#6995) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Hors sujet

    • 15 mai 2014 à 10:33 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à manga

      Ok !
      C’est hors sujet..
      Mon post est trop en avance par rapport au texte sorti trop tard dans MT.COM.
      C’est fait ! tant pis !
      Merci,quand même « MANGA ».
      Il faut que je dise :-« C’est la vie du Pays »,en ce moment.
      C’est important.
      Toutes mes excuses..« MANGA »
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 15 mai 2014 à 09:35 | I MATORIANDRO (#6033)

    Maninona eto Ravorontsiloza ?
    Mialokaloka eto aho tompoko !

    Mbola miandry 100 andro ve vao vahana izao olana izao na inona na inona antony ? Tsy raharahanareo na maty ao daholo aza ny Malagasy. Rehefa tsy hanao dia miala fa mampiteniteny foana fotsiny. Efa omaly aho no nandefa antso teto fa toy ny antso an’efitra izany ! Mahavariana ny fandraisan’andraikitry ny mpitondra miambo ho nifidiam-bahoka indrindra fa ireo any atsimo nefa ny fihetsik’izy ireo dia toa milaza fa tsy afaka ny hanao na inona na inona manoloana @zao trangan-javatra izao fa malemy tsy afaka hiaro azy akory ilay fanjakana nianteherany ! Sa izao tsy fiaraharahiana vahoaka izao no tambin’ilay nividianana ny safidiny dia avela ho faty ao izy ireo fa manorisory ?

    Samia velon’aina !

    • 15 mai 2014 à 09:58 | ratiarivelo (#131) répond à I MATORIANDRO

      Inty indray mitoraka ity dia ekeko fa marina ny voalazanao ra-namana Mampalahelo no mahonena ?? Maniry aho fa mba hihaino ny ANTSONAO IREO milaza azy fa voafidim-bahoaka . Mbola averiko ihany ra-namana « MATORIANDRO » miray HEVITRA aminao aho ity indray mitoraka. Dia ho samia velon’aina e !

  • 15 mai 2014 à 10:36 | DIPLOMAT (#846)

    D’où sorte ces armes et surtout ces munitions ?

    Obtenir des balles AK 47 en cal.7 ;65 ça ne court pas les rues !

    Il faut assécher le filière ARME en luttant contre les trafiquants.
    Je crains qu’en y envoyant des militaires , ces derniers n’auront servi qu’à « revendre gentiment » quelques cartouches et uniformes pour « rendre service ».

    Il faut une discipline exemplaire dans nos armées. Il faut une hiérarchie RESPECTABLE. Ce n’est pas avec une « armée » avec 1 général pour moins de 5 soldats du rang que nous allons y arriver . Ce n’est pas demain que ce problème sera réglé, c’est évident !

    Les unités qui devraient être affectées à la tâche de maintien de l’ordre devraient donc dans un premier temps être équipées d’armes avec un calibre diffèrent de ceux utilisés par les Dahalo. D’autre part, afin d’éviter les « amitiés » , il faudra les relevées tous les 3 mois ! Enfin mettre en place bonne logistique (suffit pas de mettre des unités combattantes)...

    • 15 mai 2014 à 12:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Pour une fois,je partage votre point de vue :
      - « IL FAUT UN ROULEMENT PERMANENT DANS TOUS LES SERVICES ADMINISTRATIFS et DE SECURITE et même dans les services des »DOUANES".
      - « Un obstacle :- »la décentralisation" ; mais il est franchissable,avec de la bonne volonté.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 16 mai 2014 à 02:11 | Radepy (#7163)

    C’est indiscutablement une forme de guerre civile et c’est la seconde ou la troisième fois depuis 2009. Je l’ai dit et crié fort en 2010 que l’Etat n’a plus son autorité, le recours au « Dina » en est la preuve et il est aussi un réel danger pour le pays et sa population, il peut entraîner ...

    Nos dirigeants ainsi que le peuple malagasy n’ont toujours pas compris qu’il n’est pas facile de gouverner un aussi vaste territoire à densité démographique faible où les moyens de communications parfois inexistantes laissent ... Malgré la richesse du pays la population malagasy restera pauvre pour bien longtemps, faute de bonne gouvernance. Ainsi, l’écart entre riches et pauvres va en grandissant et sera aussi fatalement une des causes d’un cauchemar que l’on ne souhaite pas.

    Une administration de proximité est une solution ... Une politique de Départementalisation du pays est une nécessité ...où la déconcentration ...

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