- Une machine high-tech.
La 12ème édition du salon de la nouvelle technologie Ebit se tient actuellement jusqu’au 19 octobre au palais des sports et de la culture Mahamasina. « Branché » tel est le thème de cette édition qui marque la transition dans le domaine de la nouvelle technologie selon Gil Razafintsalama, président de Goticom (groupement des opérateurs de la technologie de communication) parmi les organisateurs d’Ebit. Transition en attendant la prochaine opérationnalité du backbone.
Fracture numérique entre ville et campagne
La nouvelle technologie contribue à hauteur de 0,9% au Produit national brut depuis 2003, rappelle Bruno Andriatavison, ministre de la télécommunication. « C’est encore insuffisant, car il n’y a pas d’évolution notable » selon le ministre. La fracture numérique entre villes en campagnes est trop grande et « il ne faut pas que cette situation s’aggrave, le rural aussi doit être branché ». L’inégalité d’accès aux technologies de l’information et de la communication entre les citadins et les ruraux est trop criante. La construction et l’exploitation du backbone doivent être régulées, les opérateurs doivent trouver un compromis pour une utilisation mutuelle de ces infrastructures ».
Avant-gardiste
Alain Razafindrabe, directeur général de Synergy Communication, organisateur de l’événement rappelle qu’au début, beaucoup de gens se montrent sceptiques quant à l’opportunité de ce genre de salon. « Le salon était jugé trop avant-gardiste et prématuré. C’était un défi hasardeux pour nous ». Ebit se veut être une plate forme d’échange pour les professionnels mais aussi pour les jeunes.
