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Politique, en bref

vendredi 13 mars 2009

- Mandritsara

Le meeting des opposants à Mandritsara a tourné en saccages d’établissement scolaire. Les manifestants ont décidé d’étoffer les rangs des grévistes en allant prendre les collégiens d’un établissement scolaire catholique. Selon les récits d’un responsable de l’établissement, les manifestants ont carrément pris d’assaut l’établissement. Bris de portes, intrusions dans les salles de classe, tabassage des élèves qui ont pris la fuite tout en pleurant et en se sauvant par dessus les clôtures ; c’est la scène qui s’est produite hier 12 mars à Mandritsara. Certes il y eut des élèves du lycée, note le témoin qui raconte mais les manifestants étaient composés aussi d’individus qui se comportaient comme des « sauvages » a-t-on compris.

- Ambatondrazaka

Pour la première fois depuis les rassemblements des partisans de Andry Rajoelina dans la capitale, le Comité pour la démocratie (KMD) d’Ambatondrazaka a organisé un meeting dans cette ville hier 12 mars. Le KMD Ambatondrazaka a obtenu les autorisations nécessaires et bénéficié de l’encadrement des forces de l’ordre. Le mot d’ordre a été la lutte pour la vraie démocratie.

- Mahajanga

Le meeting des opposants a pu de nouveau reprendre hier 12 mars, cette fois à Mahajanga Be, devant la Poste. Des députés en exercice ont animé le rassemblement, entre autres, les députés Jao Jean, Brunly. Ils ont réclamé le départ du président Marc Ravalomanana.

- Antsiranana

La grève a été générale hier 12 mars à Antsiranana. Les banques et les grands magasins ont fermé leur porte. Les établissements scolaires aussi selon le Comité pour la défense de la démocratie ou KMD Antsiranana. Les leaders du mouvement ont demandé à ce que les assises nationales soient accessibles aux entités issues des régions pour défendre leurs intérêts. Il faut aussi que ces assises nationales considèrent les prisonniers politiques et révisent la Constitution pour l’avènement de la IVe République. Le meeting n’a pas gêné la circulation dans la ville d’Antsiranana.

- Toamasina

Les opposants de Toamasina ont tenu meeting hier 12 mars. Ils refusent la tenue des assises nationales. Ont étoffé les rangs des partisans de TGV à Toamasina, des représentants des jeunes TGV des districts environnants qui sont venus avec des banderoles.

Recueilli par Valis

4 commentaires

Vos commentaires

  • 13 mars 2009 à 10:43 | L’essentiel (#912)

    Mais alors Iavoloha est devenu une prison pour le président actuel. Alors le panache serait de réunir l’Assemblée nationale et le Sénat seuls habilités à débloquer institutionnellement la situation.Il verra alors si les députés et surtout les sénateurs qu’il a choisis le soutiennent ....

  • 13 mars 2009 à 13:32 | LalaBe, de la majorité silencieuse (#723)

    LE RENVERSEMENT DE RAVALOMANANA PAR LA FORCE N’EST PAS UNE SOLUTION

    D’après les dernières nouvelles, il ne manquerait plus que le ralliement aux putschistes de l’ensemble de la gendarmerie et de la police, pour que Ravalomanana soit renversé.

    Mais les putschistes savent-ils que le renversement de Ravalomanana par la force ne sera pas une solution durable, ni sur le plan local, ni vis-à-vis de la communauté internationale ?

    Sur le plan local, je ferai partie de ceux qui trouveront cet acte contestable dans un Etat de droit, et mettront tout en œuvre pour le contester. Cela n’apportera donc nullement le retour au calme escompté.

    La communauté internationale, par la voix de Jean Ping de l’UA a prévenu que toute prise de pouvoir par la force sera inacceptable. Et d’ailleurs, y a qu’à voir où en sont aujourd’hui la Mauritanie et la Guinée équatoriale, qui ont connu des coups d’Etat militaires. Il faudra attendre 2 ou 3 ans, pour que les bailleurs de fonds (à commencer par le FMI) consentent à redonner l’aide financière. Et ceux qui estiment que Madagascar peut se passer de l’aide financière internationale trahissent leur ignorance de la misère de ce pays devenu un des plus pauvres au monde !

    Pour qu’une solution à la présente crise (y compris le renversement éventuel de Ravalomanana) soit incontestable, donc durable, il faut qu’elle soit légale et légitime.

    Pour qu’elle soit légale, il faut qu’elle repose sur des dispositions de la Constitution malagasy. Et en démocratie, c’est le peuple qui confère la légitimité.

    Nous sommes un Etat de droit, régi notamment par une constitution.

    Que nous dit la Constitution malagasy ?

    « Article 6 : La souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par la voie référendaire (...) ».

    Notre constitution prévoit donc bien le recours au référendum. C’est ce que confirme l’article 54 :« (...) Il [le Président de la République] peut, sur toute question importante à caractère national, décider en Conseil des Ministres de recourir directement à l’expression de la volonté du peuple par voie de référendum.(...) ».

    Je suggère donc qu’un référendum soit organisé le dimanche 7 juin 2009 (cela laissera environ 3 mois aux protagonistes pour faire campagne).
    La question de confiance à poser serait la suivante :

    « Mety ve ny hanohizan’i Marc Ravalomanana ny asan’ny filoham-panjakana ? » (« Marc Ravalomanana peut-il continuer son mandat de Président de la République ? »).
    Si le « oui » l’emporte, on le laisse terminer son mandat, et même se représenter éventuellement une 2ème fois.
    Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection présidentielle 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009, et application des dispositions de l’article 47 de la Constitution relatives à l’élection présidentielle.

    Le référendum se déroulerait sur toute l’île.

    Et pour que les putschistes (et leur chef Andry Rajoelina) sachent ce que pense le peuple de leur action, le même jour (dimanche 7 juin 2009) un référendum serait aussi organisé uniquement à Antananarivo, avec cette autre question de confiance :

    « Ankasitrahanao ve ny fomba hanatanterahan’i Andry Rajoelina ny asan’ny Ben’ny tanànan’Antananarivo ? » (« Approuvez-vous la façon dont Andry Rajoelina accomplit son mandat de Maire de Tananarive ? »).
    Si le « oui » l’emporte, on le réhabilite maire, et on le laisse continuer son mandat.
    Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection municipale à Antananarivo 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009.

    Tous ceux qui se proclament « champions de la démocratie » ne devraient pas craindre le verdict populaire !

    Bien entendu, tout sera mis en œuvre, pour que ces 2 référendums se déroulent de la façon la plus libre, transparente et irréprochable qui soit.

    Pour conclure, voici un article de la Constitution destiné à faire réfléchir les protagonistes : article 43 : Les fonctions au service des Institutions de l’Etat ne peuvent constituer une source d’enrichissement ni un moyen de servir des intérêts privés.

    • 13 mars 2009 à 15:47 | Mimie (#196) répond à LalaBe, de la majorité silencieuse

      Non mais ca suffit avec cet article ! tous les jours il faut que Lalabe nous la serve encore et encore !

    • 13 mars 2009 à 18:00 | 18MadaOne (#473) répond à Mimie

      Bonjour, Bien vue Mimie, Lalabe nous met cette réaction à toutes les sauces,qui n’a aucun rapport avec le sujet quelques fois.Ici, c’est un forum démocratique ou tout le monde peut s’exprimer librement, c’est vrai.Mais, je me permet d’avancer la suggestion suivante aux responsables de ce forum c’est à dire la suppression des articles hors-sujets.Merci et bonnes journées à tous, sans rancune Lalabe.
      Cordialement

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