- Plus jamais ça !
Cela fait des années que nous avons tous bien compris que nos villes balnéaires sont des endroits de plaisirs et de « farniente » pour les touristes et mêmes pour certains locaux. Nosy-Be n’est pas seulement célèbre pour ses sables fins, ses fruits de mers et son parfum exotique d’Ylang-ylang. C’est également une île qui, hélas, est le terrain d’actes s’apparentant au tourisme sexuel. La population commence à montrer la grogne contre cette pratique qui, culturellement, détruit toute valeur inhérente à l’authenticité de la population malagasy de cette région. Au-delà de toute considération pécuniaire, la ville tend à devenir une vraie poudrière au VIH-SIDA et aux différents trafics de jeunes filles. Des mesures seront sans aucun doute prises pour sanctionner les malfaiteurs. En effet, des mères de familles confessent qu’il est temps d’agir contre ceux qui profitent exagérément de leur situation économique pour exercer des chantages d’ordre pécuniaire. Nous avons appris de sources généralement bien informées que des actions sévères sont en cours d’exécution à l’endroit des présumés coupables en quête des sept minutes de bien-être. L’île est une opportunité à elle seule pour les vrais investisseurs, l’île est paradisiaque, tout est ouvert, tout est potentialité, invitons les vrais développeurs d’affaires à s’y investir pour donner à Nosy-Be les moyens de ses ambitions. Les actions menées par les diverses entités concernées tendent à prouver que la volonté d’éradiquer ce fléau est réelle. Le soutien de la population est plus que requis dans ce genre de situation. Voyons dans cette île ses possibilités de développement et sa capacité de devenir une vraie fierté.
E.M.F.
