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jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 20h17
 

Culturel

Compétition de Karaoké chinois

Ouverture des jeunes Malgaches

mardi 11 juin 2013

Les Malgaches chantent aussi en chinois ; la première grande compétition chinoise organisée à l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo à Madagascar a nourri beaucoup d’admiration dès le premier jour le dimanche 9 juin 2013.

Une première édition où on a pu découvrir une culture à laquelle les étudiants malgaches commencent à s’intéresser de plus en plus. Les petits et grands, les Malgaches et les Chinois mais surtout les jeunes ont donné le meilleur d’eux-même durant les éliminatoires d’avant-hier à partir de 14 heures pour la compétition de karaoké de chanson chinoise.

Environ 150 personnes se sont inscrites à la compétition ; la majorité était constituée d’étudiants de l’Institut Confucius. Les organisateurs ont réparti les participants en trois groupes où ils ont désigné quatre jurés chinois par salle. Durant les deux heures, tous les participants ont essayé de prouver leur maîtrise du mandarin et leur belle voix. En groupe ou en solo, ces chanteurs ont submergé le public avec tous les rythmes ainsi que tous les chansons chinoises des plus anciennes dynasties jusqu’aux plus branchées. Tous les participants ont eu droit à un tee-shirt et une bouteille d’eau à l’occasion de l’évènement.

Même si chacun a bénéficié des applaudissements, après quelques minutes de délibération, les jurys ont annoncé les noms des sélectionnés pour la demi-finale, au nombre de quarante huit. Ceux-ci vont tenter de convaincre les jurés à l’hôtel Paon d’or d’Ivato le dimanche 16 juin à 13 heures afin d’obtenir une place pour la grande finale. Notons que le gagnant se verra attribuer un prix de six millions d’ariary.

« Étudier le mandarin est sans doute loin d’être facile mais c’est très intéressant ; cela permet d’ouvrir de nouvelles portes, de communiquer avec d’autres gens. Concernant la compétition, je pense que comme je suis une étudiante de l’Institut Confucius, j’ai moins de difficultés à chanter une chanson chinoise par rapport aux autres participants venant de l’extérieur de l’établissement. En plus c’est une bonne occasion de s’amuser et pendant qu’on y est, pourquoi pas gagner » dixit Sanglilan, une étudiante malgache en troisième année au sein de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo à Madagascar.

Une langue vivante reste un outil de communication, mais la culture qu’elle englobe représente une part importante pour chaque individu et dans un pays. Les moments comme celui-ci prouvent à quel point la diversité culturelle peut mener chaque nation à enrichir ses connaissances, mais aussi à méditer sur ses propres valeurs. Autant se demander si les jeunes malgaches s’intéressent également à leur culture et projettent de maîtriser leur langue maternelle ; d’ailleurs actuellement on célèbre le 20ème anniversaire du mois de la langue malgache. Un mois où l’on se remémore ce glorieux adage « Andrianiko ny Teniko, ny an’ny hafa koa feheziko ».

Randria M. (Stagiaire)

1 commentaire

Vos commentaires

  • 11 juin 2013 à 11:17 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Force est de constater qu’ il est plus facile d’ apprendre le chinois / place que de perdre son temps à courir après une bourse chez eux .
    Une invitation aux amateurs de cieux exotiques & démocratiques à commencer par apprécier celui au dessus de leur tête : exemplaire & à moindre frais ...

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