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Editorial

Mérite-t-on vraiment l’aide internationale ?

jeudi 24 septembre 2015 | Ndimby A.

La mission du Fonds monétaire international (FMI) s’est terminée de façon mi-figue mi-raisin. Il est probable que l’accord de principe qui a été annoncé est une décision beaucoup plus motivée par des aspects politiques que techniques. En effet, après celui du mois de mai 2015, un nouvel échec des négociations risquait de précipiter le pays dans une spirale dont il sera plus difficile, et surtout plus coûteux, de l’en sortir. L’accord qui sera soumis au Conseil d’administration du FMI en novembre prochain sera donc un accord a minima, le FMI ayant probablement accepté d’être moins tatillon sur ses critères pour éviter un nouvel ajournement. Mais au lieu d’une Facilité élargie de crédit (FEC) qui aurait pu apporter 260 millions d’argent frais sur trois ans, Madagascar n’a eu qu’une nouvelle Facilité de crédit rapide (FCR), qui sera de l’ordre de 47,4 millions de dollars, tout comme la somme déjà reçue en juin 2014. Cependant, les apparences sont sauves : le FMI évite de passer pour le méchant qui a aggravé la fragilité de Madagascar ; les bailleurs de fonds traditionnels considéreront cet accord comme un feu vert à se réengager ; et les autorités du pays pourront se gargariser d’avoir regagné la confiance de la communauté internationale [1].

On se souvient que lors de la revue de son portefeuille d’activités au début du mois de septembre, la Banque africaine de développement (BAD) avait été très critique contre certaines pratiques actuelles au sein des Ministères travaillant avec elle. Puis, le dernier rapport économique trimestriel de la Banque mondiale a également souligné un climat économique morose.

Or, une Conférence des bailleurs de fonds et des investisseurs se tiendra à Paris [2], avec une réunion préalable à Lima dans les semaines à venir, dans le cadre de l’Assemblée générale de la Banque mondiale et du FMI. D’autre part, le Salon international des mines et du pétrole de Madagascar a ouvert ses portes hier dans l’objectif de « présenter le potentiel du Madagascar en tant que destination pour les investissements [et] favoriser le dialogue entre les principaux acteurs du secteur public et privé » [3].

Dans ce contexte, quel serait donc l’argumentaire des autorités malgaches pour attirer les bailleurs de fonds et le secteur privé pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) ? Oseront-elles parler de sécurité d’investissement, ou de sécurité tout court ? Mettront-elles en avant la qualité du climat des affaires ? Souligneront-elles la stabilité politique ? Mettront-elles l’accent sur des efforts prouvés de restauration de l’état de Droit et des principes de bonne gouvernance ? Justifieront-elles pourquoi l’Assemblée nationale a refoulé par deux fois l’Inspection générale de l’État qui voulait y enquêter sur des suspicions de détournements ? La Loi de finance rectificative a-t-elle été votée ? La situation des entreprises publiques (Air Madagascar, Jirama) est-elle stabilisée ? Les députés adeptes des motions farfelues se sont-il assagis, ou bien il faut s’attendre encore à une péripétie lors de la session d’octobre ?

Car Madagascar ne doit pas se leurrer : telles seront les principales questions que se poseront les partenaires internationaux dont le soutien financier est sollicité, qu’il s’agisse de partenaires techniques et financiers ou d’investisseurs privés. Et les autorités malgaches ne doivent pas se leurrer non plus : sur ces différents points, ces partenaires sont très bien informés par des cabinets spécialisés, des consultants ou des cadres dont le métier est d’analyser les réalités du pays, ce qui rend d’avance ridicule toute tentative de noyer le poisson dans une propagande d’arrière-garde.

Madagascar fait partie des 51 pays considérés par l’OCDE comme « orphelins de l’aide », autrement dit, un pays qui ne bénéficie pas du volume d’aide suffisant malgré les énormes besoins (voir figure). En 2012 Madagascar faisait partie des pays qui recevaient entre 0 et 20 dollars d’aide par tête. La stabilité politique peut être une explication à cette situation, mais elle doit être nuancée quand on s’aperçoit qu’un pays comme la Mauritanie en recevait au moins 100 en 2012. Nous avons donc une incapacité d’attraction, ou une capacité de répulsion, dont il faudrait un jour déterminer les causes. Effectivement, pourquoi un investisseur étranger irait-il investir dans un pays tel que le nôtre [4] ? D’un autre côté, les bailleurs de fonds « traditionnels » risquent d’être de plus en plus échaudés par ces crises cycliques et la corruption irréversible, et pourraient légitimement préfèrer accorder plus d’aide à des pays « plus méritants » ou « plus sérieux », car à Madagascar, non seulement cette aide se révèle inefficace comme un éternel tonneau des Danaïdes, vue la décrépitude continue de la situation, mais en plus la xénophobie latente des Malgaches tend à faire des étrangers les boucs émissaires systématiques de leurs propres turpitudes.

L’étranger, bouc émissaire systématique.

L’étranger est donc facilement la cible rêvée et facile des critiques justifiées. Ou pas. Car pour beaucoup, si Madagascar est instable, pauvre ou à l’avenir incertain, c’est à cause de la colonisation française, des programmes d’ajustement structurels du FMI ou de la Banque mondiale, de l’interventionnisme africain à travers la SADC, ou de la volonté de la France de s’accaparer les îles éparses. C’est donc un contexte culturel peu propice à une entente cordiale ou à une collaboration fructueuse, car la suspicion sera toujours présente de part et d’autre. Du côté Malgache, cela favorise les prises de position les plus extrémistes sous couvert de nationalisme et de patriotisme, qui trouveront toujours de bons clients. Que ce soit sous forme de questions (« Pourquoi Madagascar est-il toujours aussi pauvre malgré les volumes d’aide injectés depuis l’indépendance ? »), de théories foireuses de la complotite aiguë (« les puissances étrangères ont un intérêt à maintenir l’instabilité car cela leur permet d’asservir le pays »), d’envolées pseudo-nationalistes à la limite du racisme (« nous n’avons pas besoin des étrangers, il faut les renvoyer chez eux » [5]), de propositions de potions magiques dont certaines sont farfelues (SMIC à un million de MGA, nationalisations de certains secteurs, retour dans la zone franc, suppression du MID etc), ou les habituelles jérémiades ( »toujours s’endetter, toujours quémander« ) [6]. Toutefois, il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain : refuser les approximations xénophobes ne signifie pas qu’il faut fermer les yeux sur certaines pratiques répréhensibles de la communauté internationale, des investisseurs étrangers ou des vazaha résidant à Madagascar.

Le pouvoir exécutif actuel doit donc faire attention. Dans sa recherche effrénée de solutions techniques et financières pour faire face à ses problèmes actuels, il représente une proie facile pour des accords à l’emporte-pièce, dans un contexte où n’importe quel argument foireux pudiquement habillé de nationalisme aura toujours une audience acquise. Le contrat avec Symbion en est un exemple. Mais on peut aussi se demander ce qu’il y a derrière ce financement de 30 millions de dollars accordés par une banque coréenne au Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), ou cet accord avec des multinationales françaises pour la rénovation de l’aéroport d’Ivato. C’est peut-être l’empressement vers de tels accords qui empêche que tous les aspects soient étudiés, ce qui crée ensuite la polémique et contribue à l’instabilité. On se souvient des affaires de financements parallèles vers lesquels des conseillers véreux avaient poussé le Président Zafy.

Il faudra donc que Madagascar apprenne à trouver le bon équilibre. D’une part, la nécessité de travailler avec ceux qui ont les ressources (bailleurs de fonds, investisseurs étrangers) pour accompagner le développement de Madagascar. Il suffit de voir l’impact de la réduction de l’aide sous la Transition sur le programme d’investissement public, ce qui a causé des lacunes de maintenance qui ont par exemple entraîné détérioration des infrastructures, fermetures de CSB, problèmes d’enlèvement d’ordures, problèmes de maintenance de la Jirama etc. Mais d’autre part, il y a également une demande accrue de redevabilité de la part de la société civile et de la population sur l’utilisation de ces financements et autres prêts, ainsi que sur les retombées réelles. Faire la sourde oreille à de telles demandes légitimes ne favorise pas la stabilité du régime, et la répression des voix discordantes pour les obliger à se taire ne peut être qu’une manœuvre de bidasse à étoiles qui ne voit pas plus loin que le bout de son képi.

Par conséquent, le véritable problème n’est pas de se demander si un pays comme Madagascar peut se passer de l’aide internationale ou des investissements directs étrangers. Seuls les obscurantistes, les populistes, les pseudo-nationalistes ou ceux qui ne connaissent rien aux réalités malgaches se précipiteraient pour répondre par l’affirmative. Mais la véritable question est notre capacité à asseoir une gouvernance qui puisse faire de ces collaborations avec les partenaires internationaux, un véritable partenariat win-win [7].

P.-S.

Ce texte est mon 350ème éditorial depuis 2009. Toutes les images utilisées peuvent être agrandies en cliquant dessus.

Notes

[1Toutefois, si cette confiance avait réellement été optimale, le pays aurait pu obtenir cinq fois plus avec la FEC accordée aux bons élèves, au lieu du « prix de consolation » qu’est la FRC attribuée aux élèves médiocres, afin d’éviter qu’ils ne redoublent.

[2Initialement annoncée pour novembre 2015, mais semble-t-il reportée en 2016, probablement à cause du retard pris pour concrétiser un accord avec le FMI.

[3L’Eglise catholique, par la voix de Monseigneur Omar (Odon Marie Arsène Razanakolona), clame son opposition aux grands investissements miniers en général, et à ce Salon en particulier, car elle estime que le cadre existant actuellement sur les plans juridique, réglementaire et fiscal n’est pas encore prêt à l’accueil de tels investissements, ce qui fait du pays et de la population des laissés pour compte en matière de retombées. Le point de vue catholique est appuyé par une campagne de communication assez bien faite, impliquant des artistes de renom tels que Dama, Samoela, Théo ou Tsarafara. Elle est financée par le Catholic Relief Services, et a pris la forme d’une émission télévisée de plus d’une heure pour critiquer vertement le projet Ambatovy.

[4Où le risque de crise violente est toujours élevé, avec ce que cela suppose de pillages ? Où le racket fiscal est une pratique courante et l’état de Droit à géométrie variable ? Où la disponibilité de l’électricité est aléatoire et le crédit aux entreprises à un niveau qui dépasse l’entendement ? Où la fiabilité professionnelle des gauchistes du transport aérien, inversement proportionnelle à leurs grandes gueules, font qu’on ne peut jamais être sûr d’arriver à l’heure à un rendez-vous d’affaires à l’autre bout du pays ?

[5

Les champions toutes catégories de l’argumentation foireuse sont les partisans de la Transition de 2009-2013, qui aiment chanter les louanges du gourou de la Révolution à couleur de crustacé. Ils prétendent que le DJ était un dirigeant compétent, car il « aurait réussi à faire tourner le pays sans aucune aide internationale, les robinets des financements extérieurs ayant été fermés. Or les données publiques fournies par les services de la Primature montrent que, non seulement les robinets n’ont pas été entièrement fermés, mais qu’en plus le volume d’aide publique au développement (APD) reçu pendant chaque année de la Transition était largement supérieur à ce qui avait reçu été au début des années 2000.

[6

Sans oublier les comportements d’abrutis métis idiots, comme ce Facebooker du groupe Fifamoivozana eto Madagasikara qui se réjouissait qu’un couple de chinois se soit fait détrousser avec violence à Antanimena : »pourvu qu’il y ait plus de chinois détroussés pour que l’on puisse en rire« . Encore un type qui fait le fanfaron »nationaliste" grâce à la proximité de ses neurones avec son orifice de défécation...

[7Tout le monde s’extasie actuellement sur le côté « grande gueule nationaliste » du chef d’État rwandais face aux intérêts étrangers. Mais avant de le considérer comme un gourou, il faut voir quels volumes astronomiques d’APD ce pays a bénéficié depuis le génocide. Mais contrairement à d’autres pays, le Rwanda les a utilisés à bon escient, ce qui lui a permis d’obtenir une envergure de puissance régionale, et autorise aujourd’hui son Président à faire la grande gueule. Mais au moins lui, il a beaucoup travaillé avant de beaucoup parler. Tous les dirigeants africains ne peuvent pas en dire autant.

97 commentaires

Vos commentaires

  • 24 septembre 2015 à 09:31 | Turping (#1235)

    La mission du FMI :Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale regroupant 188 pays, dont le but est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté ».
    - Le paradoxe :Le FMI n’est pas une institution politisée pouvant garantir la stabilité politique totale d’un pays quant à l’utilisation exacte de l’argent prêté et encore moins à son utilisation .
    - L’assertion ,faire « reculer la pauvreté » n’est qu’une langue de bois pour appâter les pigeons .Les emprunts génèrent de taux d’intérêts énormes sur le long terme ,ce qui sous entend des endettements ,la paupérisation .
    - Or ,force est de constater que Madagascar n’a jamais pu se dévélopper avec les aides depuis l’indépendances car ces aides sont détournées ,pour payer les salaires des fonctions fantômes qui se chiffrent au nombre de 50 000 fictifs ,coûtant très cher aux contribuables malgaches car ne serait-ce que de côté là ,cela représente 20millliards d’ariary /mois .
    - En parlant de financement ,l’idée de rejet ne doit pas être systématique si on savait à l’avance à quoi servirait ces aides comme les emprunts ,la problématique se repose là -dessus .
    - Madagascar est un pays riche par ses ressources naturelles regorgeant encore des valeurs inestimables de richesses jusqu’à ce qu’il ne restera plus rien alors que paradoxalement si on regarde tout ce qui relève du pouvoir gouvernemental successif ,le côté intérêt public ,le dévéloppement ,Madagascar fait partie du PMA (pays le moins avancé ) ,il n’y a de quoi à se poser la question quant à l’aide internationale surtout les emprunts qui seront les fardeaux d’une population déjà meurtrie , « tsy mandohalika intsony fa efa manadady e » .
    - Posons -nous la question ,si rien ne change ,quel sera l’avenir de nos descendants d’ici 20 ,30 ans ? avec la même politique ,même rengaine ?
    - La problématique de base se repose sur la façon de faire la politique ,le rôle d’usurpateur des politicards pour se remplir les poches au lieu de servir son peuple .C’est de ce côté là ,qu’il faudrait faire un travail et de changement de mentalité énorme après le reste s’ensuivra !
    - Le fait d’emprunter , ou faire recours à des aides si le programme sociétal est au rendez-vous ,des projets sociétaux qui sont bien sont bien ficelés en applications (PND/PGE) ,comme le problème survenu à catastrophe naturelle (inondation , « Tsunami »etc.....) comme les phénomènes naturels imprévisibles ,pourquoi rejeter les aides internationales ? par contre si cela servira pour gaver encore les voyous ,ceux qui cherchent le pouvoir pour s’enrichir et marcher sur l’ensemble de la population ,non ?!

    - Rappel :Le FMI joue le rôle d’une banque comme ceux qui adoptent le « cr »édit revolving" pour s’endetter .Donc ,pour faire recours à cette aide qui relève de l’irresponsabilité depuis des décénnies ,vaut mieux l’éviter si la crédibilité ,la capacité de remboursement n’est pas efficace et rapide .

    - L’histoire de FMI ,les investissements étrangers ne relèvent pas toujours et systématiquement de la xénophobie .Par conséquent si on regarde à Madagascar ,hormis l’ancienne entreprise Tiko qui va devenir Migro peut-être ,....la savonnerie tropicale de Ramaroson ,l’entreprise d Ramanandraibe si ça existe encore ,et quoi d’autres ,il n’y a que les entreprises étrangères qui s’implantent à part les recours aux aides .Même la Jirama est devenue jiramaty (pris par Symbion Power pour tirer les profits et gérance car les magaches se bouffent entre eux ) ,l’Airmad devenu,Airmaty ,....il n’y a pas de quoi à se poser la question ,si l’attitude de patriotisme se révéille plutôt que du nationalisme proche de l’extrêmisme .
    - Il était temps de se poser la question que Madagascar est un pays riche appauvri par la gabégie de nos politicards ,de la politique du néocolonialisme .Par exemple ,les îles éparses regorges des gaz naturels ,etc,....hormis les BDR exploités illicités ,lextraction des fers et minéraux sans avoir adopté la politique du gagnant -gagnant .ce pays est la proie de toutes les mésaventures à défaut d’un état souverain ,d’une société civile forte et d’un état fort protecteur de l’avenir de ses congénères ,leurs intérêts .

    • 24 septembre 2015 à 10:26 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : régorgent...

    • 24 septembre 2015 à 10:46 | Behantra (#9165) répond à Turping

      Turping

      50 000 fictifs à 20 milliards airary / mois , ça donne le vertige

      Question : la concrétisation d’une telle arnaque ne peut se faire qu’avec la complicité du premier ministre , du ministre des finances , de celui de l’économie et de l’intérieur et un certain nombre de hauts fonctionnaires de la banque centrale , du trésor public et des finances bien sur

      Vu sous cet angle , croyez vous que QUICONQUE arrivant au sommet !présidence de le république ! pourra t’il nettoyer en cinq ans tout ce réseau de mafieux , très très puissant ?

    • 24 septembre 2015 à 11:53 | Turping (#1235) répond à Behantra

      Behantra ,
      - Sans polémiquer ,malheureusement c’est la vérité .Le Ministre du travail Maharante Jean de Dieu avait fait une déclaration publique de ces chiffres avancés en voulant faire recours à la GPEC(gestion prévisonnelle de l’emploi et des compétences européennes )apparemment sans suite ni de résultat confirmant la situation .Cela concerne le recours au logiciel performant gérant les pointages des personnels qui travaillent réellement ,car y en a qui résident à l’étranger ,ou mort ou a un autre emploi ,... l’un ou l’autre situation alors que le paiement des soldes et les réceptions s’effectuent sans interruption ,même de la part des morts -vivants ,c’est étonnant !
      - Comme vous dîtes ,il y a toujours des complicités ,meême si ce n’est pas forcément le premier Ministre comme ce qui pourrait -être le cas ,comme les Ministres ,les DirCab ou leurs subordonnées ,....je ne veux pas salir non plus l’ensemble de nos fonctionnaires ni généraliser le cas ,mais bon la corruption et les détournements existent bien aussi pour leurs intérêts personnels .
      - Ma soeur était régisseur du Ministère des finances quand le PRM était le Ministre .Elle a failli payer un lourd tribut avec sa responsabilité de sortir l’argent public se chiffrant par des centaines de millions d’ariary voire ,milliard avec les fausses factures émises par l’équipe de DirCab .Une somme destinée à être détournée pour des profits personnels ,d’une agence de voyage ,etc,....pour le compte de ces fonctionnaires corrompus qui fait l’usage de leur notoriété .Or ,il n’y avait pas de preuve tangible avec les fausses facturations émises douteuses pour que l’argent soit débloqué avec la signature .elle avait refusé de signer,ce qui avait entraîné la polémique jusqu’ à faire remonter l’affaire auprès de Rajaonarimapianina ,l’actuel PRM ,avec les dépressions y afférentes à côté .Heureusement elle avait obtenu gain de cause de ne pas signer .Depuis ,elle a quitté son poste de responsabilité même avec les avantages y afférents en préférant choisir quelques choses de plus apaisantes .
      - C’est pour vous dire ,oui il y a toujours des complicités .Parfois ,deux ou 3 personnes du même service font le détournement et le reste ,les employés comme d’autres responsables sont salis ....« Ny rano iray siny ,tsy mahaleo fandoto iray tandroka ».
      -La justice ,les administrations ,les forces de l’ordre ,....toutes les institutions sont malheureusement touchées . Ce qui explique aussi le non avancement en dehors du manquement de vrais projets sociétés et les applications concrètes du fameux PGE/PND .
      Behantra ! La problématique à Madagascar est nombreuse.Déjà ,s’il y aura une conscientatisation normale à changer cette société ,comme l’adage dit « ny tanana zatra mitsotra tsy mety mivokona intsony » ,vu la paupérisation généralisée avec le taux d’inflation énorme par rapport à la croissance ,le pouvoir d’achat très failble ,tout le monde essaie de s’en sortir de son mieux (la corruption existe à tous les étages ) car l’état de providence ,les instituitions fortes ainsi que pouvoir civil comme public fort ,....sont presque inexistants .Donc ,la loi de la jungle ,l’anarchie existe eta encore de beau jour . Tout le monde en profite sans discrimination raciale y compris les étrangers car il n’y a pas de vraies règles communes strictes qui sanctionnent y compris à l’égard d’un Ministre (l’impunité ) .Comme tout le monde dit l’exemple devrait venir d’en haut .Est -ce toujours le cas ?
      Merci.

    • 24 septembre 2015 à 12:09 | Turping (#1235) répond à Behantra

      Behantra ,
      - Le nettoyage ,de toutes les dérives issues de la destruction depuis 54ans ,voire pendant la colonisation ne peuvent s’effectuer en 5 années.Il faut qu’il y ait une métaphore de la société malgache comme repère afin qu’une société se métamorphose en prenant une ère nouvelle de départ car malheureusement en prenant les valeurs qui se reposaient sur les échecs comme références et les positions pour ou contre untel ,il n’ y aura jamais de vrai changement en se rejetant toujours les fautes .
      - Quand nous serons réellement responsables de nos avenirs ,des décisions prises sans se diviser en discutant réellement sur l’avenir de ce pays ,du vrai dévéloppement ,on s’en sortira ! il va falloir définir autrement ce que c’est la République ,la gouvernance (fanjakana ) que celle octroyée à ’indépendance sous la dépendance et la mentalité y afférente .

    • 2 octobre 2015 à 13:13 | vatomena (#7547) répond à Turping

      Il aura fallu moins de 5 ans à nos dirigeants malgaches pour détruire ce que la colonisation avait laissé comme des acquis ; Et ça continue (le Rova ,l’hotel de ville ,l’hopital gratuit ,le rail )
      . En vérité le moteur malgache tourne tres bien en marche arrière

  • 24 septembre 2015 à 09:35 | Gérard (#7761)

    La réponse est NON

    Heureusement cette notion « morale » de mérite n’est pas prépondérante

    il ne s’agit que d’intérets

    les experts des organismes internationaux distribuant l’aide là ou ils la pensent la plus utile

    les investisseurs allant là ou ils espèrent la meilleure rentabilité

  • 24 septembre 2015 à 09:39 | hrrys (#5836)

    Votre question est pertinente Ndimby .....A votre question je réplique celle-ci : Serait-on vraiment tributaire de l’aide internationale ?????? On devrait mettre à terme la politique d’assistanat , la politique d’Androrosy , notre proverbe résume bien la situation actuelle : sery vitan’anamalahy ve andaniana vatotr’ankoho ???? Si on a sous nos yeux une solution de facilité pourquoi s’obstine-t-on à chercher ailleurs ???? A mon humble avis il nous faudrait changer notre mode de gouvernance , appliquer à la lettre ce qui est écrit dans notre constitution , faire régner la loi , changer notre système de gouvernance etc....au lieu de PLUMER les contribuables , les clients de la JIRAMA etc......Des fois on se demande bien si Hery Rajao est encore capable de gouverner ce pays .

  • 24 septembre 2015 à 10:07 | Isambilo (#4541)

    Et si on commençait par définir ce qu’on veut comme développement économique ? Jusqu’à aujourd’hui pas un seul pouvoir n’a été capable de suivre une politique cohérente sur le moyen terme. Il n’y a pas à s’étonner ensuite qu’il n’y a aucun résultat pérenne dans un seul domaine.

  • 24 septembre 2015 à 11:28 | Behantra (#9165)

    A ce propos

    Monsieur Zafy Albert , élu président de la république a mis un certain temps pour désigner un premier ministre

    En l’occurence monsieur Ravony (rip)

    En accédant aux pouvoirs , monsieur Ravony ’héritait’ de quelqes 700 millions d’écus non ’consommés’ par le régime ratsirakien

    Il est donc allé à Bruxelles , seul , pour encaisser ces 700 millions , hélas il n’a pu recevoir que ... 200 millions d’écus , d’après ce qu’il nous a dit lors de son passage à Paris

    Question : ou sont passés les 500 millions restant ?

    La réponse il nous l’a fournie après avoir été ’limogé’ de son poste en nous disant que Ratsiraka et ses ministres lui ont menti

    Mais en définitive avec le recul , on se demande qui ment ???

    • 24 septembre 2015 à 12:18 | Turping (#1235) répond à Behantra

      - Contrairement aux dires ,que ce soit au temps de Zafy ou Ratsiraka ,tout le monde avait magouillé .Seulement la question est de se poser ,qui a fait un peu mieux ,le moins pire .Quel est le montant de détournement fait par chacun ?
      - Si tout allait vraiment bien contrairement aux dires de l’existence des institutions fortes ,constitution correcte (plutôt tripatouillée à sa convenance ) ,on ne serait pas arrivé à ce stade actuel dans lequel on se trouve .La situation actuelle c’est le fruit de la succession de l’instabilité politique ,des coups d’état surtout la paupérisation ainsi engendrée au fil du temps de ce qu’a donné la politique .

    • 24 septembre 2015 à 14:49 | olivier (#7062) répond à Turping

      Pour répondre à l’éditorialiste, si toutefois ladite réponse pouvait avoir un quelconque intérêt à ses yeux...

       :)

      Même les petits vazahs ne supportent plus d’être insultés...salis...par des gens aux valeurs et réalisations plus que douteuses...
      DOUX EUPHÉMISME !

      Si le robinet est fermé, c’est AUSSI et SURTOUT parce que le vazah de gauche..« la bonne poire »...a fini par comprendre qu’il n’était que l’instrument minable d’un système mafieux..

      Le robinet est fermé car : enough is enough !...Accroche toi bien pour le ré-ouvrir !

      les « bonnes poires d’antan » ont bien changé..

      Il n’y a que l’intellectuel « de haut niveau » de MT pour croire que ce qu’il dit changera la donne...sacré COMIQUE ARROGANT !

      Pauvre de toi...ton pays crève a petit feu et ton arrogance t’aveugle...

      cépatafôte ?

      pauvre de toi...

      Tant pis pour toi...

    • 24 septembre 2015 à 17:05 | Turping (#1235) répond à olivier

      Olivier ,
      - Il était temps de prendre la responsabilité n’est-ce pas ?
      - Si j’étais au pouvoir même avec l’octroi du FMI de l’aide ,je leur botterais les f.esses.Il n’y a pas question d’arrogance mais de voir la réalité en face comme un signal d’alarme .
      - Les prêts ,il y a d’autres possibilité de l’avoir avec l’ouverture avec les paysles moins endettés ,arabes par exemple .Le FMI et les pays comme la France ne sont plus les références .Heureusement et malheureusement qu’ils se sont retractés de leur décision pour s’endetter moins.
      - Le pouvoir actuel est sanctionné de donner des résultats et espérons que ce ne soit le FMI qui tapera à la porte prochainement pour conclure le « deal » .
      - Ne me parlez pas de « pauvre de moi » ,ni du pays en parlant de l’irresponsabilité pour dire le « cépamafostisme » comme ce qui se passe en France d’accueillir encore des immigrés alors qu’il y a 3 millions de chômeurs avec les endettements records 30 000euros par habitant .
      - La nouvelle est plutôt bonne ,du faît que cette nouvelle va prendre une conscientisation gouvernementale ,ne serait-ce que pour faire des efforts dans l’amélioration de la situation socio-économique .

    • 24 septembre 2015 à 17:25 | Turping (#1235) répond à olivier

      Olivier ,
      - Pour répondre à votre réponse féministe plutôt que machiste,là je suis poli ,n’oubliez pas que la mondialisation ,le FMI fabrique aussi la misère .Je n’ai pas la liste exhaustive des pays sortis de cette institution .
      Voilà ,je vous envoie cette fois-ci un extrait de témoignage au Ghana ,puis le lien à visionner après . Ce n’est pas de l’arrogance mais plutot cela relève de la réalité .

      Nous y voila : Avant les années 80, le Ghana était considéré comme un pays en voie de développement prometteur. La crise économique que connaît le pays va amener une situation locale désastreuse au niveau des services de base. Le FMI et la Banque Mondiale proposent des prêts au pays, sous la condition dite d’ajustement structurel. Le pays est contraint de s’impliquer dans le libre échange, en orientant la production interne vers l’or et la cacao plutôt que vers les productions vivrières. L’incitation à la « récupération des coûts » va entraîner la privatisation des services publics de base de soins et d’adduction d’eau. L’implantation d’entreprises étrangères est favorisée grâce une politique fiscale avantageuse et une réglementation peu contraignante, notamment vis à vis de l’environnement. La richesse en or de la province du Katanga a attiré l’industrie minière. L’état ghanéen a délocalisé la population locale qui vivait de banane plantin, manioc, huile de palme et arachide. Les paysans on touché une indemnisation ridicule, les manifestants ont été éloignés par la force militaire. L’activité d’extraction a stérilisé les champs alentours : les déblais ont envahi les champs de manioc, la pollution métallique affecte l’air et l’eau. Les rizières sont aujourd’hui en jachère...

      "Lundi investigation a diffusé un excellent reportage sur l’origine de la misère qui sévit en Afrique et plus particulièrement au Ghana. Le système est simple : Le Fond Monétaire International octroie des crédits aux états africains, les taux sont évidemment exorbitants, si bien que les gouvernements doivent privatiser dans tous les secteurs afin de rembourser (temporairement) la dette ... Les secteurs touchés sont les hôpitaux, le système de santé en général, l’eau potable, l’extraction de minerais, de pétrole, etc .... La quasi totalité de la production agricole part désormais à l’exportation au Ghana et le pays importe du riz d’Amérique alors qu’il en exportait il y a seulement 10 ans, les agriculteurs Ghanéens ne comprennent plus le fonctionnement de leur propre pays ! Il y a aussi les entreprises étrangères qui ne sont pas soumises à une réglementation contraignante, si bien qu’elles polluent sans états d’âmes, déchargent leurs rebuts sur les terres agricoles, tout est fait afin qu’elles soient le plus rentable possible et ce, au détriment de l’environnement et des populations locales. C’est là qu’est la formidable arnaque du FMI, car la majorité de la population croient que le FMI vient en aide aux pays pauvres, mais, dans les faits, on observe exactement l’inverse ..
      Le lien :https://www.youtube.com/watch?v=9S28Wjpd1fg

    • 24 septembre 2015 à 17:37 | Turping (#1235) répond à Turping

      Heureusement que depuis les années 80 ,actuellement ,le Ghana renaît de ses cendres avec les arnaques ,les taux d’intérêts qui traînaient ,....

    • 25 septembre 2015 à 09:48 | olivier (#7062) répond à Turping

      Turping

      Je vous réponds brièvement

      J’aborde 2 sujets :

      1) Le fait que les aides/financement ne soient pas débloquées, provient AUSSI du fait que les gens parlent entre eux, et dénoncent le « Tonneau des Danaïdes »..
      C’est la fin d’une ère..
      Le pigeon qui paye ses impôts en France ou en Allemagne, en a marre qu’ils servent à l’achat d’un appartement à Paris pour la femme d’un politicien gasy !...ou à l’achat de 4*4 luxueux d’organismes bidons budgétivores !

      2) Le fait que les formistes perdent leur temps en politique politicienne ridicule, alors que les effets d’annonce s’enchaînent ( fin des délestages, plan de développement...)...SANS aucun résultat au bout..
      TOUT CA POUR CA ?

      Pour résumé : a quoi bon palabrer, alors que rien ne bouge ?

      A quoi bon développer des théories alors que rien ne change ?

      Vous me parlez de l’exemple du Ghana...Commençons par Madagascar !

      Je dis « pauvre de vous », car j’ai le sentiment que vous continuez de creuser...
      Vous vous obstinez à ne pas voir l’essentiel, et à ne surtout pas vous remettre en question...

      Qu’est ce que l’essentiel ?

      1) le pays coule, et continue de couler
      2) ce pays est ingouvernable : je parlais l’autre jour de véritable consanguinité du personnel politique ( mais elle s’étend à toute la fonction publique)
      3) Les élites de ce pays sont beaucoup trop imprégnées par le Ratsirakisme, bien qu’elles s’en défendent !..
      4) quand on est tombé aussi bas...ce sont des actions URGENTES qu’il faut mener...et non des débats stériles à n’en plus finir..
      5) Sans Les investisseurs étrangers, rien ne sera possible

    • 25 septembre 2015 à 21:37 | Turping (#1235) répond à olivier

      Olivier ,
      - Vous discutez en mélangeant deux choses : les aides et les emprunts .
      a)-Les aides faîtes par les multinationales ou les politiciens en cachette ,c’est vrai que c’est de l’argent détourné par les contribuables francais ,allemands ,etc,.....argent qui va être détourné pour revenir à l’acahat des appartements à Paris ,à Londre ou ailleurs ,...De ce côté là ,vous avez raison même si les biens reviennent dans les pays des donneurs ,les paradis fiscaux ,etc....
      b)- Par contre ,les prêts octroyés par le FMI ,BM ,.... ce n’est pas pareil car ce sont les générations malgaches qui vont payer les pots cassés ,justement avec les mêmes situations qui ne changent pas avec ou sans aides ,pourquoi pleurer de cette situationa ctuelle si le FMI n’a octroyé de prêts .Alors que paradoxalement ,l’argent ne va pas changer la situation de misère ?
      - Voyez -vous la nuance ? Le FMi ,recherche aussi ses intérêts ,comme les politicards malgaches qui ne recherchent que de se remplir les poches .
      - D’après le lien ,que je vous ai envoyé ,le FMI n’est pas vraiment le père NoËL ,contrairement à ce que tout le monde croit .Même pour ses intérêts ,cette institution recherche aussi une crédibilité ,de solvabilité ,....
      Or ,ces critères n’ont pas été remplis .
      - Je n’ai jamais dit ,même si vous lisez mes posts plus hauts que Madagascar avec la situation qui sest aggravée n’a jamais besoin des investissements étrangers.D’abord ,il faut qu’il y ait de stabilité politique ,et aussi une politique de pouvoir appliquer les fameux PGE/PND ,qui restent jusqu’à maintenant que des propos logorrhéiques .
      Encore avec la problématique rencontrée faut-il encore enfoncer le clou sans étudier le moindre endettement ?
      — Les sangsues ne se soucient de cette situation du moment que l’argent tombe . Tant pis et tant mieux ! C’est dans ce sens qu’il faut assumer ses responsabilités que de voir les prêts les aides qui ne vont changer la situation .Détrompez-vous que je ne suis pas du côté des profiteurs .
      - Si on participe sur ce forum ,c’est pour émettre ses avis dans l’espérance que la situation va plus tard changer .
      - C’est vrai que la politique politicienne pro ou contre untel entre les anciens dirigeants prennent une grande part de la discussion sans aborder la réalité .
      En parlant du FMi ,leur réticence ,je réitère encore que c’est déjà un signal fort d’avertissement lancé aux gouvernanats avec le mutisme total sans voir la réalité . Les organismes prêteurs ,investisseurs ,y en avec les taux d’intérêts moins chers ,même en France les taux d’intérêts varient d’une banque à un autre ,...avec la concurrence et la compétitivité .
      - Parler d’emprunt ,d’argent sans de vrai projet sociétal ,à quoi servira ? là ,on discute terre à terre . Même si le FmI allait donner quelques choses ,qu’est ce qui va changer dans l’immédiat avec tous les désordres ,les dépenses inutiles pour la sénatoriale ,etc,.... la papupérisation ,l’insécurité ,l’éducation reste encore des sujets brûlants justement à côté avec le problème de déléstages intempestifs ,récurrents anti -économiques ? le problème d’Airamad ,etc..... dans un flou total ?

    • 25 septembre 2015 à 21:56 | Turping (#1235) répond à Turping

      Olivier ,
      Lire ;paupérisation
      - Justement la situation d’urgence qu’il faut relever c’est la relance du volet socio-économique et le problème sécuritaire .
      - Quel est le vrai plan gouvernemental pour séduire les investisseurs ?
      - S’agit -il de séduire uniquement les investisseurs pour avoir de l’argent sans rien faire après ou de s’élancer réellement au changement radical ? c’est là où il y a le flou total ! du faît qu’on a trop entendu des discours démagogiques .
      - Le pays n’a pas encore de vraie stabilité politique pouvant répondre aux critères relevant de ce côté socio-économique .Quelques forumistes disent ,et c’est le fait constaté que la gouvernance actuelle ressemble à une sitution de présidence et gouvernance de transition II car tout ce qui est essentiel ,le primordial n’est pas l’urgence comme si le pays est toujours dans un état de désordre en permenance (ingouvernable ) ,de situation d’urgence où les usurpateurs du puvoir se battent pour leurs intérêts perssonnels ,le fauteuil ,....afin de mettre peut-être une petite action symbolique non signifique à la fin du mandat présidentiel en 2018 ,....et malheureusement c’est le rituel endémique !

    • 25 septembre 2015 à 22:04 | Turping (#1235) répond à Turping

      Une action symbolique non significative ,pas d’intérêt général ?

    • 26 septembre 2015 à 11:59 | olivier (#7062) répond à Turping

      Cher Turping

      Je ne mélange rien..je simplifie..

      Vous gagneriez à en faire de même..

       :)

  • 24 septembre 2015 à 15:15 | I MATORIANDRO (#6033)

    Tsy mendrika ny omena vola ty fitondrana ty raha mbola mitantana ao ireo mpitarika ny malagasy tsisy saina sy ireo mpampiady an-trano !

    Samia velon’aina !

    • 29 septembre 2015 à 15:42 | Isandra (#7070) répond à I MATORIANDRO

      Ka izany mihitsy no nampiharina tamin-dRa8 tamin’ny 2008,...nahantona ny fanampiana, satria tsisy saina fa mandanilany foana ny mpitondra,...

  • 24 septembre 2015 à 18:04 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331)

    Merci à Ndimby pour cet article bien documenté.

    J’ai pu découvrir et visionner cet excellent documentaire « censuré par TVM » : « ...Asio maso 2 ».

    Pour info, actuellement les Etats Unis et les Nations Unis investissent un milliards de dollars pour répertorier et pour évaluer les ressources minières africains et Malgaches. Un géopoliticien qui commente cette information signale que les « PILLARD » vont pouvoir en profiter de toutes ces données !

    - N’est-il pas temps d’exiger de l’État la participation effective de la société civile Malgache avant, pendant et après la signature de tout contrat minier IDE ?
    - Nos dirigeants de passage ont-ils vraiment le niveau de compétence requise pour négocier d’égal à égal et seuls ces contrats « inédits » ?

    Autre info. Le rêve du Sénat français en réponse au « nofinofy » de Gangstabab ;))

    Visas, etc ...http://www.jeuneafrique.com/167506/politique/l-afrique-est-notre-avenir-le-rapport-du-s-nat-fran-ais-qui-dynamite-les-id-es-re-ues/

  • 24 septembre 2015 à 18:33 | takaka (#8449)

    Cette histoire avec CRS, il y a Ratsirahonana derrière, le gourou du nationalisme à la sauce konnasse de première choix alors qu’il aime bien gérer les aides des catholiques venues de l’Étranger. Ahurissant !

  • 25 septembre 2015 à 11:24 | Saint-Jo (#8511)

    Les aides internationales que nous avons reçues depuis toujours n’avaient servi à grand-chose, sauf à enrichir personnellement nos dirigeants politiques par des détournements de fonds dont certains étaient très habilement imaginés et exécutés.

    Un exemple époustouflant.
    L’affaire s’est passée au début des années eighties, du temps de la République Démocratique donc.
    Le pays sombrait dans une misère que l’on n’avait jamais vue auparavant.
    Même le riz manquait cruellement dans toute l’île.
    Alors, les Américains avaient fait don (un don est gratuit !) d’une quantité industrielle de riz qui arrivait par vagues successives dans le port de Toamasina.
    Ce riz était ensuite acheminé vers les centres de vente dont certains étaient des bureaux de fokotany.
    On retrouvait donc ce riz donné par le peuple américain dans les assiettes dans tout le pays.

    Malheureusement le riz que nous retrouvions dans nos assiettes était des brisures. C’est-à-dire du riz pour animaux que l’on pouvait trouver dans les rayons des supermarchés en Occident.
    Alors ceux des Gasy qui connaissaient bien les pays occidentaux raillaient à propos de la très mauvaise qualité de ce riz que nous avions dans nos assiettes.
    A la longue ces railleries finissaient par arriver aux oreilles des diplomates américains en poste à Antananarivo.
    Alors, très discrètement les Américains avaient convoqué la presse gasy au port de Toamasina.
    Les journalistes étaient venus nombreux au rendez-vous sans savoir au préalable de quoi il retournait.
    Il faut vous rappeler qu’à cette époque les discours virulents anti-américains des officiels gasy fusaient de toutes parts et en toute occasion.

    Au port de Toamasina donc, des diplomates américains présentaient aux journalistes venus sur place une grosse cargaison de riz américain offert gratuitement au peuple gasy.
    Ils avaient ouvert au hasard plusieurs sac de riz, histoire faire voir de visu à ces journalistes le riz réellement donné aux Gasy.
    Surprise ! C’était du riz de grande qualité (vary lava tena fotsy) !

    Les diplomates américains disaient alors que c’est ce riz-là qu’ils offraient gratuitement aux Gasy, et qu’ils ne s’expliquaient pas pourquoi c’était du riz pour animaux qui était vendu (vendu mais non distribué gratuitement) à la population gasy.
    Ce fut la consternation dans les rangs des journalistes présents.

    Plus tard, interrogés sur le pourquoi et le comment de ce honteux tour de passe-passe, des responsables du gouvernement de la République Démocratique avaient donné des explications qui ne laissaient aucun doute sur la moralité des dirigeants de l’époque.
    Ils disaient :
    . les riz, « don du peuple américain », était d’excellente qualité et coûtait cher sur le marché international
    . or les Gasy avaient besoin d’une très grande quantité de riz pour ravitailler toutes les régions
    . alors les gouvernants gasy de l’époque avaient décidé (sans avertir donc les Américains donateurs !) de vendre ce riz américain d’excellente qualité sur le marché international d’abord ; ensuite, avec l’argent ainsi récolté, acheter, toujours sur le marché international, du riz pour animaux moins cher, donc en plus grande quantité, destiné à vendre aux Gasy.

    Or, vérification faite par les Américains, la quantité de riz américain d’excellente qualité offerte au peuple gasy est équivalente à la quantité totale de riz pour animaux vendu dans toute l’île par le pouvoir gasy de l’époque.

    Quel est alors le but réel de cette manœuvre malhonnête ?
    a) le riz américain coûtait cher sur le marché international ; donc le montant de l’argent récolté pendant la vente est très conséquent
    b) pour cette première transaction, le vendeur (c’est-à-dire les gouvernants gasy qui vendaient) bénéficiaient pour leur compte personnel d’une commission d’un peu plus de 10% du prix total de la marchandise vendue : une belle somme.
    c) l’argent qui restait alors avait été utilisé pour acheter exactement la même quantité de brisures de riz que de riz américain offert
    d) et là, les gouvernants gasy opérateurs bénéficiaient encore d’avantages en espèces sonnantes trébuchantes, et doublement cette fois : d’abord ils prenaient pour leur compte personnel le montant de l’écart des prix entre le riz américain vendu et les brisures de riz achetées, et de plus ils empochaient comme commission de la part des vendeurs des brisures environ 10% du prix d’achat de ces mêmes brisures.

    Résumé :
    . le peuple gasy consommait exactement la même quantité de riz pour animaux que de riz d’excellente qualité offert gratuitement par les Américains
    . les gouvernants gasy qui avaient effectué la substitution empochaient pour leur compte personnel l’écart de prix entre le riz américain très cher et le riz pour animaux de très bas prix
    . en plus, ces mêmes gouvernants gasy bénéficiaient environ 10% du prix de vente du riz américain et environ 10% aussi de prix d’achat du riz pour animaux.

    Qui oserait encore prétendre que les gouvernants gasy manquent d’imagination.

    Et, pour finir, je rappelle simplement ma conviction bien établie que
    . ce système de gouvernement centralisé ne convient pas du tout aux populations de cette île
    . une fédéralisation comparable aux systèmes suisse ou allemand ou américain serait plus efficace pour se conformer localement aux différents caractères des populations de cette grande île.

    Mais la majorité des Gasy a une peur bleue de cette fédéralisation et s’accroche (depuis le 14 octobre 1958 , c’est-à-dire pendant 57 ans) vainement à ce système de pouvoir centralisé, lequel pourtant nous fait emprunter cette voie qui mène inexorablement ce pays tout droit vers le lamentable échec qui se confirme davantage depuis longtemps de gouvernement en gouvernement.

    • 25 septembre 2015 à 11:54 | Behantra (#9165) répond à Saint-Jo

      Le ministre de l’agriculture de l’époque s’appelle Andriamanerasoa Nirina Saint -Jo

      Et ce que vous racontez là est véridique : la vente de ce riz de luxe américain
      en France s’était chiffré à plusieurs dizaines de milliards FMG (environ un peu plus de 60 milliards)

      Les brisures de riz ont été achetées au Vietnam

    • 25 septembre 2015 à 13:37 | olivier (#7062) répond à Saint-Jo

      Vous avez une vision relativement juste de la situation..

      Mais ce fédéralisme que vous espérez, ne sera t il pas le début de :

      - la création de 6 « royaumes »...tous cherchant financer leur « service public » sur la bête ?

      La bête étant ici, les quelques centaines d’entreprises formelles qui payent des impôts pour 22 millions d’habitants..

      Pour résumer...on multiplie le nombre de parasites...

      - conflits entre potentats ayant accès à la mer..et ceux en étant privés..?

      - conflits entre provinces désertiques, et provinces grassement dotées en richesses naturelles ?

      Au delà de ces questions...la situation est tellement désespérée, que je me demande si l’aventure ne vaut pas la peine d’être tentée...

      Pour vous dire à quel point je ne crois plus à rien....

       :)

    • 25 septembre 2015 à 14:51 | Saint-Jo (#8511) répond à olivier

      Olivier !
      Vous avez exprimé là de façon claire l’une des craintes auxquelles j’ai fait allusion et qui nous empêchent de changer cette méthode d’administration centralisée de l’île.
      Méthode qui pourtant n’apporte comme résultats que succession sans fin d’échecs sur échecs dans tous les domaines et à tous les échelons.

    • 25 septembre 2015 à 17:51 | Isambilo (#4541) répond à Saint-Jo

      Je ne pense pas qu’une fédération soit une solution parce que cela supposerait que les entités qui se fédéreraient seraient à peu près au même niveau de développement global. Ce qui est loin d’être le cas. Donc cela n’entraînerait que des conflits entre les fédérés.
      Il en serait de même pour une décentralisation effective des pouvoirs. Sauf à faire appel à des étrangers pour gérer. Ou alors il faudrait revenir à la méthode coloniale en affectant les fonctionnaires tous les 3 ou 4 ans (ça les empêche de se constituer un petit fief) dans toutes les provinces. Encore faut-il qu’il y ait maintenant des fonctionnaires un minimum compétents. Et quand je lis certaines thèses accessibles par internet, j’en doute beaucoup.

    • 25 septembre 2015 à 19:51 | takaka (#8449) répond à Saint-Jo

      Merci de l’information St Jo et Behantra.

    • 25 septembre 2015 à 20:15 | zanadralambo (#7305) répond à Saint-Jo

      Merci pour cet éclairage sur le sort que le capitaine de corvette, auto-bombardé amiral a réservé aux dons faits à l’époque par ces mêmes Américains qu’on vouait aux gémonies. Evidemment, l’imposteur n’a pas tout mis dans sa poche personnelle, les barons (Arema, Mfm, Akfm, Monima …) de l’époque se sont aussi servis. Le paradis socialiste n’aura pas été perdu pour tout le monde, maigre consolation pour notre peuple à qui on aura fait avaler bien des couleuvres, la brisure de riz qu’on lui a refilée n’aura été qu’un détail.
      Comme vous, je suis sceptique quant à ces richesses dont Madagascar regorgerait. Si c’était vrai, ça se saurait. Malheureusement, nos seules véritables richesses, à part le bois de rose qui ne profite qu’à la mafia et la vanille, sont le potentiel humain et la jeunesse de notre population ; encore que la révolution crétine de 1975 en a réduit la qualité, la meilleure de l’Océan Indien en 1972. Cela n’engage peut-être que moi, soit…
      Je partage vos convictions sur la fédéralisation, le système centralisé qu’on nous a imposé depuis 1958 a montré ses limites, il a échoué lamentablement. Il faut que chaque région se prenne en mains, une saine émulation ramènera par la force des choses, avec le temps, la responsabilisation de ce peuple qui a perdu ses repères. En a-t-on les moyens, et surtout la volonté politique ? C’est une autre histoire.

      Cordialement.

    • 25 septembre 2015 à 22:59 | Turping (#1235) répond à Isambilo

      Isambilo,
      J’adhère à vos dires même si St Jo dit aussi la vérité .Le fédéralisme ne marche pas pour le moment à Madagascar ce qui renforce vos arguements .Une discussion allant dans ce sens a été déjà faîte !
      - Plus clairement ,une décentralisation effective financière est plutôt une démarche courageuse quand on parle de décentralisation effective .
      - Dans l’état actuel des choses ,le fédéralisme ne favorise que la scission ,la division déjà pré-existente ,bien sûr la vision imposée pendant l’ère coloniale .
      - Il faut que la situation évolue d’abord au niveau de la mentalité ,ainsi que la mise en place des budgets d’autonomie propres à chaque région ,la collectivité territoriale en adoptant le pouvoir déconcentré ,décentralisé au sens large du terme .
      - Viendra ensuite ,les vraies naissances des sociétés civiles fortes ,des institutions fortes ,...qui pourront accoucher d’une nation forte avec une sorte d’identité nationale ,pour une nation avec des valeurs communes pour les intérêts communs avec ses diversités .C’est comme ça que le système fonctionne aux USA ,Allemagne ,la Suisse ,le Japon ,....
      - Pour le moment ,chacun ,chacune émet ses idées ,car la sitution à Madagascar actuellement ne relève que des voeux pieux par rapport aux propositions avancées ,la réalité ,....
      - Justement les conflits d’intérêts ,les intérêts personnels sont entre les mains du pouvoir central ,les députés ,.... une sitution qui ne donne la perspective à une situation alternative de la situation calamiteuse .

    • 25 septembre 2015 à 22:59 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire :les arguments

    • 26 septembre 2015 à 00:02 | Saint-Jo (#8511) répond à Isambilo

      Isambilo !

      Vous dîtes que vous ne pensez pas qu’un système fédéral n’est pas une solution pour ce pays et son peuple.

      Comment pouvez-vous être sûr de ce que vous dîtes là ?

      Avez-vous une preuve irréfutable de ce que vous avancez ?

      Est-ce que vous avez déjà vécu in vivo un fédéralisme dans cette île ? Je crois que non, n’est-ce pas ?

      Vos doutes semblent être dictés uniquement par vos craintes des choses nouvelles.

      Devant l’application continue d’une méthode visiblement stérile et très malfaisante pendant 57 ans, vous semblez préconiser de toujours continuer sur cette même voie de l’échec.

      Vous me faîtes penser à ces insectes qui veulent aller vers la lumière, mais se cognent sans cesse contre une vitre.
      L’insecte se cogne plusieurs fois de suite contre la vitre.
      Mais il s’entête à vouloir emprunter la même voie impossible pour aller vers la lumière.

      Ce pays et son peuple ont été visiblement engagés sur une voie qui ne leur convient pas du tout. Mais alors pas du tout.

      Un esprit éveillé aurait normalement cherché à changer de chemin depuis longtemps déjà.
      Mais les Gasy, non !
      Bêtement les Gasy croient qu’à force de se cogner contre la vitre, celle-ci finira peut-être par exploser, libérant ainsi la voie de l’insecte vers la lumière.

      Quel aveuglement !

  • 25 septembre 2015 à 12:07 | hafatra (#1895)

    Ilay fanontanina hoe « mendrika ve isika » no mampiseho fa olona nozarina tamin’ny fanampiana isika fa tsy mba nozarina hikaroka sy hiavo-tena.
    Ny fifandraisana amin’ny tany sy firenena vahiny dia ny miralenta no fototra ijoroany .
    dimampolo taone mahery isika no nanao miao-miao mangataka etsy sy eroa !

    Ny mpanoratra eto dia mampiseho fa tsy misy afa-tsy ny kolontsaina androroso ihany no afaka hanvotra ny firenena malagasy.

    Aoka izay ity fanaovana 4 mi lava ity : Film efa andeha ny fanampiana ary efa hita sy hiaianana isanandro ny vokany.

    Raha te-hanova ny fomba fiarin-karena isika dia tsy maintsy mampiditra ny daholo ao anatin’izany .Atsaharo ny fanjakan’ny vitsy an’isa ary omeo toerana ny be sy ny maro higoka ny harem-pirenena.

    • 25 septembre 2015 à 17:50 | Rakitoza (#689) répond à hafatra

      Resaka mety mitombona ny anao, kanefa misavoana raha ny zava-misy no jerena. Resaka tora-po no itondranao ny resaka, ary mampiseho fa tsy mandinika na mahafantatra ny . Ohatra 75% PIP dia ny bailleurs de fonds no miantoka azy. Ekena fa mahakivy izany. Kanefa raha foanana io, dia inona no vokany ? Zaza firy no tsy hianatra, lavaka firy no tsy voatampona @ lalana, tetezana firy no hianjera, barrages firy no tsentsina sns....
      Ny olana ve dia ny fanampiana sa ny tsy fahaizantsika mampiasa azy, ka lasa vola very foana satria ahodon’ny sasany ?

    • 27 septembre 2015 à 22:28 | takaka (#8449) répond à Rakitoza

      Matsiro be ilay kitoza. Fohy fa henjana ny fanazavana. Misaotra betsaka tompoko !

    • 1er octobre 2015 à 12:51 | hafatra (#1895) répond à Rakitoza

      Averiko indray fa film efa nandeha ny fanampiana ary vonjy tavanandro daholo no nitranga.

      Tsy misy hifandraisany ny fanampiana nisy hatr’izay sy ny fampandrosoana ny firenena .

      Ny fanampiana dia mitovy fiasa toy ny zavatra mahadomelina : rongony !!!

      Ny olana dia ny tsy fisian’ny hevitra sy tetika maty paika hampandrosoana.

  • 25 septembre 2015 à 14:43 | Saint-Jo (#8511)

    Beaucoup de Gasy, et l’éditorialiste qui a écrit l’article ci-dessus en fait partie, aiment à dire : « Madagascar possède beaucoup de richesses naturelles » qui auraient pu permettre et permettraient encore à ce pays et son peuple de sortir de cet état déjà très avancé de misère dans lequel nous nous trouvons.
    Personnellement j’en suis sceptique.

    Si le sens du mot « richesse » coïncide avec celui de diversité, sans faire allusion au sens financier, alors peut-être sommes-nous réellement propriétaires d’ « immenses richesses naturelles ». Mais pour être plus précis je dirais « immenses diversités naturelles » plutôt que « immenses richesses naturelles ». Encore que, si l’on regarde de très près nos agissements, dégradant de façon continue notre environnement, alors ... hum !

    Si le sens du mot « richesse » a une connotation financière, alors je doute que nous ayons d’ « immenses richesses naturelles » comme le prétendent bon nombre de nos concitoyens.
    Par exemple, les pays que je reconnais avoir d’immenses richesses naturelles sont les émirats du Gulf qui possèdent des champs pétrolifères.
    Les grandes puissances occidentales n’ont pas hésité à y envoyer leurs armées pour protéger ces « immenses richesses naturelles » .
    Et je ne suis pas sûr que ces grandes puissances occidentales feraient la même choses pour nous, les Gasy.

    Pour l’or et les pierres précieuses non plus, nous n’avons pas d’ « immenses richesses » qui pourraient NOUS SORTIR TOUS de l’état avancé de misère dans lequel globalement nous nous trouvons actuellement.

    Souvenons-nous de nos moqueries à l’endroit d’un pays africain ex-colonie belge et de son ancien chef de l’état dans les sixties.
    Je n’ose pas répéter ici les remarques férocement ironiques que nous, les Gasy, avions dites en faisant allusion à ce pays et son chef.
    Pourtant ce pays disposait à l’époque et dispose toujours à ce jour de largement plus de richesses naturelles que nous. Son or, son diamant et ses autres pierres précieuses sont en quantité très largement supérieure aux nôtres.
    Pourtant ce pays ne fait toujours pas partie des pays émergents à ce jour.
    Il faut reconnaître que ce pays africain est situé dans une zone où les affrontements entre différents groupes armés d’origines différentes et souvent floues sont continus et très meurtriers. Tout le monde veut sa part de diamants, en fait !
    Et si eux ne s’en sortent pas malgré leurs richesses naturelles en quantité supérieure aux nôtres, par quel miracle croyez-vous que nous avec nos richesses naturelles moindres allions nous en sortir ?
    Si vous dîtes que, eux, ils se dispersent dans les affrontements armés qui ont lieu leur territoire, je vous répondrai que, pour vous, ce qui se passe dans notre Sud n’est pas des affrontements armés peut-être ?

    Pour conclure, je ne crois pas que ce sera nos richesses naturelles soi-disant immenses ni les aides extérieures (méritées ou imméritées) que l’on nous accorde qui nous feraient sortir de notre misère actuelle.
    Il n’y a que nous-mêmes qui pourrions nous sortir de cette sombre situation.
    Croyons-nous que les redoutables Sud-Coréens se sont contentés de l’aide de l’Occident ?
    Souvent nous aimons aussi nous vanter en nous comparant aux Japonais ! Quelle idée stupide !
    Les Jap, eux, avaient reçu deux bombes atomiques sur la gueule.
    Mais ils se sont relevés.
    Ceux parmi nous qui connaissent bien le Japon savent que l’Etat japonais, en fait très endetté, ne doit presque rien aux Etrangers.
    L’Etat japonais ne doit de l’argent qu’aux citoyens japonais.
    Croyons-nous que si c’était nous qui avions reçu ces deux bombes sur la tête, nous nous serions relevés, nous, les Gasy très forts en verbe ?

    Remarquons que la Corée du Sud comme le Japon ne se vantent pas d’avoir « d’immenses richesses naturelles » . Et pourtant ...

    • 25 septembre 2015 à 19:03 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Saint-Jo

      Enfin une vision réaliste des richesses du pays !

      Le Japon et la Corée du Sud n’ont pas de richesses naturelles mais ont une richesse humaine : population éduquée et honnête. Il n"est de richesse que d’hommes et un pays à la population analphabète corrompue paresseuse et malhonnête ne sera jamais un pays développé.

    • 25 septembre 2015 à 19:17 | Behantra (#9165) répond à Saint-Jo

      Saint-Jo

      Ne comparons ni Le Japon ni la Corée du sud à Madagasikara

      Ce sont deux pays qui n’ont jamais été COLONISES

      Je vais me faire encore des ennemis , mais regardez tous les pays colonisés par la France pendant plus de 70 ans : ils sont pratiquement tous parmi les derniers

      Cela n’enlève en rien les responsabilités énormes des dirigeants malagasy , mais quand un peuple a été asservi pendant plus d’un demi siècle , massacré et en déportant (exemple le Senegal) les plus valides , avec
      en plus en leur imposant une langue , une mentalité et surtout cette soit disant démocratie : je ne pense pas que la comparaison avec ces pays asiatiques soient justifiée

    • 25 septembre 2015 à 19:27 | Behantra (#9165) répond à Behantra

      En travaillant avec des japonais (il ya des années de cela) j’ai été très surpris
      lorsque ils recrutaient de japonais sortant parmi les premiers des grandes écoles américaines, ils leur ’lavaient’ le cerveau , avant de de leur donner un poste , en les envoyant dans des instituts japonais pendant un an spécialisés
      en ’japonisation’

      C’est ce qui manque terriblement chez nous : Malgachisation des cerveaux

    • 27 septembre 2015 à 22:30 | takaka (#8449) répond à Behantra

      Ça c’est de l’anthropologie à la japonaise. Grand Merci pour cette information.

  • 25 septembre 2015 à 17:06 | diego (#531)

    Bonjour,

    Le peuple Malgache mérite que la CI l’aide. Nous méritons l’aide internationale.

    La question qui se pose est :

    - l’aide internationale arriverait-il à destination ?

    L’aide, quelque soit sa nature, et d’où qu’il provient, se fait entre une institution à une autre. Ce qui se passe en Grèce depuis quelques mois en est un exemple parlant.

    Le peuple Grec mérite bien évidemment qu’on l’aide en sachant bien que c’est ce peuple qui a installé au pouvoir des élus corrompus, irresponsables qui ont mis à genou l’économie de la Grèce et qui ont laissé installer la généralisation de la corruption en Grèce.

    L’aide des institutions internationales est souvent conditioné par la mise en place, au préalable, des institutions stables et fiables dans les pays qu’elles s’apprêtent à aider.

    L’FMI ne va pas mettre 10 milliards de dollar entre les mains de Mr R. Hery parce qu’il est un président légitime, et il est intelligent et a un beau sourire.

    Quelle institution malgache est capable aujourd’hui de gérer, disont 2millions de dollars ? Laquelle ?

    On va faire appel sans doute à Mr Simao, il est dans le coin, il faut l’appeler vite. Et à Mme Fatma et l’ex président mozambicain :

    - ce sont les grands mentors des politiciens GASY,comme Ravalomanana, Rajoelina et Mr R. Hery. Ils doivent frétiller en ce moment que LEUR CHER Simao vient visiter.....

    Simao va vous annoncer sans doute si Madagascar mérite l’aide international :

    - il est votre porte parole depuis six ans !

    Voilà ce que le pays est devenu. Et on continue à refuser de parler de 2001-2002, 2009 et des élections piège à C....je n’ai pas vu l’ombre de Simao ou de ses semblables en 2001-2002.....

    Pourquoi 70% d’électeurs boudent les Urnes à Madagascar ?

    Nous méritons de l’aide international, mais Madagascar n’a plus des institutions pour le recevoir et pour gérer ledit aide.

    Il faut discuter et se parler pour trouver des solutions comment remettre en état les institutions de pays. Comment remettre en marche l’ensemble des pouvoirs publics....et comment rétablir la stabilité politique et regagner enfin la confiance de la CI et de nos bailleurs des fonds :

    - parce que pour sortir de la pauvreté, il faut être capable de faire fonctionner l’État et savoir bien investir dans l’avenir.

    En un mot, il faut être capable de stabiliser le pays et assurer sa sécurité.....à long terme.....

    • 25 septembre 2015 à 23:18 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego,
      Vos dires :parce que pour sortir de la pauvreté, il faut être capable de faire fonctionner l’État et savoir bien investir dans l’avenir.

      En un mot, il faut être capable de stabiliser le pays et assurer sa sécurité.....à long terme....
      - Bien sûr ,que vous avez dit la vérité .Or,d’après l’historique ,les coups d’état répétitifs ,la soif du pouvoir de l’absolutisme .Malheureusement le côté égocentrique ,la mégalomanie l’avait toujours emporté sur le côté positif générant la paupérisation au fil du du temps devenue insupportable ,...
      - Cette situation ne date pas depuis 2009 même si tout allait un tout petit mieux auparavant sans cautionner non plus les dérives ainsi engendrées .la preuve ,c’est que la situation d’avant 2002 et après nous démontre encore à quel point l’héritage des politiques politiciennes nous ont accouché encore des héritages ne favorisant pas une mise en place des institutions fortes et de constitution respectée par tous et toutes y compris les gouvernants !
      - Il faut remonter et aussi faire des analyses plus approfondies de toutes les décadences intransèques et aussi extrinsèques pour partager les vérités qui restent toujours dans les discussions de division et d’instabilité .

    • 25 septembre 2015 à 23:22 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire :intrinsèques ...

  • 25 septembre 2015 à 18:39 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    En lisant bien ce que l’auteur a écrit au renvoi (5), les dirigeants de la transition en la personne de son président a pu faire du bien pour le pays en maintenant LA CONFIANCE des bailleurs de fonds traditionnels malgré la SUSPENSION de leurs aides en 2008 après la DEMEX adressée au régime RA8.
    C’est bon pour les lecteurs d’avoir lu cet évolution de l’auteur à son 350ème éditorial après 2009 car avant il était comme un âne chargé de livres avec beaucoup de documents en sa possession qui ne lui permet même pas d’ouvrir les yeux sur l’effort fait par la transition pour maintenir le cap, si d’autres pays en transition en Afrique sont en cessation de paiement (locale et internationale), ont sombré vers la guerre civile, voire des dirigeants de la transition qui s’accrochent au pouvoir, etc.., tous des points positifs que l’auteur, tellement aveuglé par sa haine envers « le DJ »/ animé par la mauvaise foi, ignore.

    Concernant l’aide, je me contenterais de citer François Mitterrand : « AIDER LE TIERS-MONDE C’EST S’AIDER SOI-MEME ». Cette citation se vérifie encore de nos jours par l’afflux des migrants vers l’Europe.

    • 25 septembre 2015 à 18:49 | Isambilo (#4541) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Etes-vous sûr de savoir lire un graphique ? Il est quand même clair que la courbe chute en 2009 et malgré deux ou trois hausses (certainement due aux aides humanitaires des services de l’ONU), elle ne remonte vraiment pas.
      Si la confiance des bailleurs avait été maintenue, la transition aurait continué et on ne serait pas dans la situation actuelle.

  • 26 septembre 2015 à 00:43 | diego (#531)

    Bonjour Turping,

    L’origine de la crise actuelle est 2002, point ! Maintenant, si vous voulez réécrire l’histoire ancienne ou plus récente de Madagascar, libre à vous. Madagascar n’a pas une seule institution qui va pouvoir nous aider à bien connaitre et maitriser notre histoire, alors je pense que vous êtes le bienvenu.

    Faites-nous plaisir !

    Vous connaissez l’histoire de pays dans lequel vous vivez, je pense. La France a plus de 2000 ans. La Chine en a autant d’années, l’Italie, etc....

    Madagascar est un pays récemment indépendant. Il a été colonisé par la France, un pays rural qu’on dit à mutation lente. C’est à dire tout à fait à l’inverse des pays marchands.

    Réfléchissons, 54 années après son indépendance, est-ce que l’ensemble des pouvoirs publics malgaches et les institutions, les partis politiques et la Constitution de Madagascar pouvaient-ils être aussi différents que celui de la France :

    - c’est la question à laquelle la classe dirigeante successive et des élites du pays essaient de répondre.

    Je dis, la réponse apportée par Ravalomanana et ses alliés en 2002 a été mauvaise et dangereuse. Et j’ajoute, Mr Ravalomanana ne répondait pas à la question que le système politique existant à Madagascar lui a posée.

    Pas une seule institution n’est venue à la rescousse de président en 2009 ?

    Pourquoi :

    - les institutions ont été affaiblies ou ne voulaient pas venir au secours de président ? Dans les deux cas, vous avez un grave problème !

    Et je vous fais remarquer qu’en 2002, Ravalomanana et ses alliés ont saccagé la Constituiton et toutes les Instituions du pays et l’ensemble des pouvoirs publics malgaches :

    - bien longtemps que la CI a reconnu son coup d’État !

    Osez vous poser la question suivante :

    - pourquoi la Transition n’a pas été reconnue ? Et pourquoi, et pour quelles raisons, alors que Madagascar est un pays indépendant, supposé avoir sa Constituiton, un État et des instituions, la CI s’est immiscée dans les affaires politiques, internes du pays ?

    Je vais bien que vous me venez me contredire, mais vous ne répondez pas à la question qui est posée au pays :

    - que sont devenus la Constitution, les Institutions et les partis politiques de pays ?

    Et vous pouvez aller plus loin, que sont devenu notre monnaie, nos écoles, nos Universités, nos routes, notre Air Mad, notre Jirama. etc.....Vous suggérez que le problème n’est pas 2002 ? Mais c’est bien avant 2002, si je vous comprends bien ? Qu’est-ce que nous avions en 2001-2002 :

    - une élection présidentielle a été en préparation, le 1er tour a même eu lieu. Il y avait des bons et solides candidats, des partis politiques solides et je vous rappelle qu’il y a bien eu d’une croissance assez solide. Autrement dit, le pays a été gouverné, stable, et la sécurité a été maitrisée.....

    ......mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, Madagascar a été bel et bien parmi l’un des pays le plus pauvres de la planète. C’est encore le cas 16 ans après 2002 et en pire :

    - c’est la CI qui organise ce jour les élections dans le pays. Il y a bel et bien eu 30 candidats à l’élection présidentielle, autant des partis politiques. Dites-nous, je l’ai inventé ?

    Ma culture est celle de la Ve République, celle de Général de Gaulle. Et c’est ma référence. Madagascar a été colonisé par la France. Au bout de 54 ans, Madgascar ne pouvait pas changer complètement de Constitution. Il ne pouvait que ressembler a la France, il ne pouvait pas être autrement. Voilà pourquoi Ratsiraks et ses prédécesseurs ont eu raison. Ils étaient éduqués, nourris par la Ve République. Ces femmes et ces hommes ne pouvaient donc pas aller contre et détruire les instruments de pouvoir avec lesquels ils ont eu foi et avec lesquels ils gouvernaient bien leur pays jusqu’alors :

    - Ravalomanana n’avait pas, n’a toujours pas cette culture de pouvoir. Rajoelian et Mr R. Hery ont-ils reçu quelque chose. Est-ce que ces trois hommes connaissent seulement la France ?

    Est-ce que vous pouvez seulement pouvoir gouverner Madgascar sans bien connaitre la France et la Ve République ? Ne nous racontons pas d’histoire, c’est une mission impossible. Regardez bien le mal que Mr R. Hery rien que pour relégitimer les institutions qui seraient encore debout dans le pays. Il n’a tout simplement pas la culture, il n’a pas l’expérience de gouvernement, mieux encore, il n’a pas l’air de bien comprendre à quoi sert avoir une majorité à l’Assemblée.

    Rien n’empêche les uns et les autres de jouer un grand rôle dans le pays, les anciens, les jeunes et le moins jeune. Ils sont libres d’être candidats à quelque chose :

    - je dis tout simplement que pour que toutes ces candidatures, ces envies et ces volontés de faire quelque chose soient positives pour le pays, il faut que la classe politique, les élites et la société civile du pays soient capables de gouverner ensemble ou à défaut, tout faire pour que le pays redevienne gouvernable et que la stabilité politique et la sécurité reviennent vite à Madagascar !!

    • 26 septembre 2015 à 11:24 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego ,
      - L’origine de la crise actuelle est 2002 ,une grande partie sûrement car Ratsiraka n’avait pas accepté ni digéré sa défaite suite à l’éléction de Ravalomanana en 2002.Supposons même s’il y avait des ’irrégularités faisant l’objet de contestation de son éléction dès le 1er tour ,selon son rival détracteur , à votre égard et d’autres ,le sort de Ratsiraka semblait être déjà scellé en 2002 car le choix de la force des Hery velona ,le témoignage de Ratsiraka avait accusé l’ancien diplomate Stanislas Lefebre de Laboulaye ,Ambassadeur de 2000 à 2002 comme à l’origine de la situation de sa chute pour laisser la place à Ravalo comme état le premier opérateur économique ,novice en politique (est-ce un rejet pour désigner un bouc émissaire de la politique de la françafrique ?) ou aussi un problème intrinsèque à ne pas gérér la nouvelle situation qui nétait autre que de fuir ,partir en exil ?!
      - Remarquez qu’en 23 années de rênes sous le pouvoir Ratsirakiste ,la misère sévissait bien encore à Madagascar qui avait entraîné le ras le bol au fil du temps .Remarquez qu’un pouvoir n’est à vie si on voulait laisser la place autres avec climat apaisé qui règne dans l’avancement de la démocratie ! or ,ce qui n’a jamais été le cas.
      - C’est là ,où le pouvoir de l’absolutisme ,la soif du puvoir à vie demande d’un débat beaucoup plus approfondi quand les devoirs de l’état n’ont pas été satisfaits .
      - Justement Diego ,si 2002 était l’origine de la crise ,pourquoi Ratsiraka voulait absolument se venger de son rival ? Ce dernier avait utilisé Rajoelina avec l’aide de la France quand la France n’ avait pas trouvé son intérêt avec Ravalo ,Ratsiraka avait pu de nouveau collaborer avec son ennemi et ami en même temps pour pouvoir retourner à Madagascar .
      - Avec un raisonnement cartésien si Ravalo n’avait pas été renversé ,Ratsiraka n’aurait pas pu revenir à Madagascar .Donc ,il fallat trouver une solution pour cela .Or,le plan machiavélique de Ratsiraka ,c’était de retourner au pouvoir en utilisant Rajoelina pour assurer uniquement une transition courte .Or ,ce qui n’était pas le cas .
      - Conclusion :malgré les immixtions étrangères comme le leitmotiv de Ratsiraka dont il se croyait être le père et la victime à la fois de la politique de la françafrique,je vous le réitère encore pour la n-ième qu’avec ses 23 ans de rêne ,si la situation était vraiment meilleur à Madagascar avec presque un quart de siècle de présidence ,un laps de temps assez suffisant qui devait générer des institutions fortes ,une constitution bien respectable inébralanble par les petits diplomates dans un pays souverain ;d’union nationale , on ne serait pas arrivé à ce stade dans lequel ce pays se reetrouve .Tout le monde est responsable l’ami .Peut-être que beaucoup de forumistes ,surtout les jeunes générations n’ont pas le temps de faire ces rapprochements ente le passé et présent pour trouver un vrai repère pour l’avenir ,mais tout se repose sur un phénomène de causalité où l’égocentrisme ,être aupouvoir le plus longtemps possible est avant tout leur honneur sans avoir assumer respectivement les vraies responsabilités .D’où l’intérêt de tourner la page maintenant pour laisser la place à une nouvelle ère politique pour promouvoir l’avenir réel de ce pays !
      - Posez -vous tout simplement la question si Madagscar était devenu un pays dévéloppé avant 2002 avec les intstitutions et constitutions fortes ,le Hery Velona ,la politique de la fançafrique n’avait pas sa place CONTRAIREMENT à d’autres pays ,par exemple : comme au temps de Hugo Chavez ( était un vrai leader ) pour rejeter l’impérialisme américain .Le Vénézuala au temps de Chavez ,mort d’un cancer est un pays qui avance avec un héritage bien solide .

    • 26 septembre 2015 à 11:34 | Turping (#1235) répond à Turping

      avoir assumé ses responsabilités ? normalement l’héritage d’un pays issu des instititutions fortes ne va pas se retrouver dans le néant ! Si Fançois Hollande va être battu sûrement en 2018 ,.....la France malgré ses difficultés actuelles ne va pas recommencer tout à zéro .Il y a le pouvoir alternatif avec les acquis déjà !

    • 27 septembre 2015 à 22:33 | takaka (#8449) répond à Turping

      Belle démonstration d’histoire politique. Et vous avez bigrement raison à 95 pour cent. Bravo !

    • 28 septembre 2015 à 10:08 | vatomena (#7547) répond à diego

      Rappel ! : Madagascar a été colonisé durant à peine 70 ans . C’est peu comparé à la longue histoire du peuple malgache ;Les premiers explorateurs et géographes français n’ont pas vu les immenses richesses naturelles du pays .Ils disaient plutot : Madagascar a la couleur de la latérite et la fertlité de la latérite .C’est aux malgaches d’aujourd’hui de découvrir et d’exploiter ces richesses que le colon a ignoré . Heureusement ,sinon il aurait mis ces richesses encore cachées au pillage ,n’est ce pas ? L’essentiel du patrimoine reste intact . Enrichissons nous puisque le Colon n’a pas su le faire .

  • 26 septembre 2015 à 16:00 | Behantra (#9165)

    Je conseille aux forumistes de bien lire ce que Turping écrit

  • 26 septembre 2015 à 17:09 | racynt (#1557)

    Et si la soit disant aide internationale n’était qu’un leurre pour qu’on ne soupçonne pas ces instances occultes du genre Fmi et banque mondiale de pillage. https://youtu.be/KW1I5M13T6c

  • 26 septembre 2015 à 17:53 | Saint-Jo (#8511)

    Bien sûr, les filoha gasy n’ont pas tous été choisis par les électeurs gasy !
    Des puissances étrangères étaient aussi bien impliquées dans ces choix.
    Quand on dit cela, tout le monde pense à LA seule puissance étrangère habituelle.

    Mais, pour le cas de Marc Ravalomanana il y eut aussi l’influence, d’abord très efficace de la plus grande des puissances, mais ensuite devenue vaine à cause des hésitations de Marc Ravalomanana.

    Souvenons-nous des discours enflammés du « filoha fara-tampony » en son temps qui désignaient clairement la plus grande puissance mondiale comme source de tous les problèmes du monde en général, et des nôtres en particulier.
    L’orateur alors faisait huer cette puissance étrangère par son auditoire. Mais les diplomates de cette super-puissance présents sur notre territoire n’étaient pas sourds.

    Plus tard, bien plus tard, ce fut la tragédie du 11 septembre.
    Tout le monde était atterré, sauf notre « fara-tampony ».
    Cet individu déclarait à Ivato, à l’occasion d’une interview qu’il avait donnée en direct au retour d’un voyage à l’Etranger, que la plus grande puissance de la planète méritait bien ce qui venait de lui arriver.
    Tout le monde était consterné en prenant connaissance de cette déclaration.
    Si le « fara-tampony » cherchait sa mort politique il ne pouvait pas trouver mieux.
    Or cette époque coïncidait justement avec le temps des préparatifs de nos présidentielles.

    Quand les cafouillages sur les résultats des présidentielles semblaient interminables, Madame l’ambassadrice de la plus grande puissance du monde était allée au siège du Conseil Constitutionnel.
    A sa sortie de ces lieux elle avait annoncé officiellement qu’elle avait vérifié tous les procès-verbaux et qu’il était indiscutable que Marc Ravalomanana fut élu dès le 1er tour.

    Instantanément aucun des officiels natifs ou étrangers n’osait la contredire.
    Notre « fara-tampony » montait dans l’avion que ses amis étrangers lui avaient envoyé.

    En 2009, juste avant l’exécution du coup d’état, la plus grande puissance mondiale envoya le général Commander In Chief de son armée présente dans l’Océan Indien rencontrer Marc Ravalomanana.
    Ils avaient eu un entretien. Pendant ce temps les futurs putschistes n’osaient pas bouger.
    Mais ce fut le moment où Marc Ravalomanana allait commettre l’erreur fatale pour lui-même et pour la tranquillité du pays.
    Marc Ravalomanana repoussa l’aide offerte, offerte une fois de plus, par la plus grande puissance mondiale.

    Alors les putschistes allaient avoir les coudées franches.
    Marc Ravalomanana dut fuir à l’Etranger.

    Remarquons que la plus grande puissance mondiale n’avait jamais accepté le régime putschiste.
    Et que le DJ, malgré toutes ses sollicitations, n’avait jamais eu le droit de mettre les pieds dans la capitale de la plus grande puissance mondiale.

    • 27 septembre 2015 à 22:38 | takaka (#8449) répond à Saint-Jo

      St Jo.
      Des fois je me demande si vous n’êtes pas un diplomate qui a brigué ou qui tient encore une fonction dans une organisation internationale ou un haut fonctionnaire d’une institution spécialisée des Nations Unies. Vos posts sont hors du commun et terrifiant pour le pauvre bougre que je suis.

    • 28 septembre 2015 à 10:32 | Saint-Jo (#8511) répond à takaka

      Merci pour le compliment, takaka !
      Mais n’exagérons rien.
      Je suis un simple citoyen. Je ne revendique aucun titre ni aucun diplôme.

      Ne tombons pas dans les travers des nombreux Gasy qui aiment épater la galerie.

      Certains Gasy qui fréquentent les allées du pouvoir se vantent d’avoir des diplômes qu’ils n’ont jamais obtenus. A cause de cela certains d’entre eux ont actuellement des ennuis avec la justice.

      Certains Gasy fréquentant ce forum se vantent aussi d’être ce qu’ils ne sont pas en réalité.
      Certains prétendent avoir vécu et travaillé longtemps en France, sont rentrés au pays pour jouir de leur droit à la retraite sous la protection du Consulat de France.
      Mais à travers les idées contradictoires avec les traces indélébiles, inévitablement laissées par la culture française dans l’esprit de toute personne ayant vécu longtemps en Métropole, qu’ils publient avec d"incroyables maladresses en syntaxe et en grammaire sur ce forum, il est fort probable qu’ils ne sont pas réellement ce qu’ils prétendent qui ils sont.

      Je reste dans la réalité.
      Je ne vois aucun avantage durable à prétendre être ce que je ne suis pas.

      A travers les info et les idées que je véhicule sur ce forum, en utilisant le tenin-drazana ou la langue de Molière ou celle de Shakespeare, chacune des personnes qui lit mes textes est libre d’imaginer quel type de citoyen gasy suis-je .

  • 27 septembre 2015 à 15:47 | diego (#531)

    Turping,

    Vous ne répondez pas aux question.

    À la place, vous disputez le 23 ans de pouvoir de Mr Ratsiraka, parce que vous pensez qu’il ne le mérite pas ou vous pensez qu’il n’est pas assez GASY pour vous ou pire il est un GASY de second zone.

    Respirez fort et commencez à respecter les lois de pays. La crise de 2002 c’est quoi :

    - c’était une violation des lois du pays.

    Défendre 2002 revient à défendre ceux qui ont violé les lois du pays.

    D’où la nécessité de réconcilier la classe politique, et de remettre les compteurs à zéro. Mais vous savez au moins qui ne veulent pas de cette réconciliation :

    - Ravalomanana, Rajoelina et Mr R. Hery.

    Cela veut dire que les problèmes de pays sont ceux qui dirigent le pays et ceux qui aspirent à le diriger et leurs partisans et électeurs....nous parlons 30% d’électeurs....

    Juridiquement et selon la loi, pas une journée de 23 années de Ratsiraka n’a fait l’objet des disputes et de contestation, aussi bien au niveau national qu’ international :

    - cela veut dire Turping que Ratsiraka était le président légitime durant 23 ans.

    Cela veut surtout dire que la Constitution, les Institutions et le régime Ratsiraka et l’Etat malgache :

    - étaient légitimes !

    Si on n’aimait pas Ratsiraka, on a le droit, il y avait plusieurs moyens légaux entre les mains des politiciens et le peuple pour le faire partir :

    - l’un de ces moyens s’appelle ÉLECTION.

    La CI a renvoyé en plein G...des politiciens GASY les élections, vous avez un président et des élus légitimes en sortant des Urnes il y a deux ans....vous avez des élus dans les grande ville ce jour.....

    Quand on n’est pas content, on vote ou si on ne peut pas voter on exige de pour pouvoir voter. Voilà comment on change doit faire partir les élus qu’on déteste.

    Pour la route :

    - Ravalomanana fut un élu légitime de la capitale, comme sa femme ce jour, mais quand, selon la loi, il a été l’élu légitime en tant qu’élu du pays ? Quand ?

    • 27 septembre 2015 à 23:03 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego,
      - La crise de 2002 Diego ne se repose pas uniquement sur la violation des lois .
      - Ladite constitution tant bafouée ,tout le monde l’a piétiné avec les passages de la 1ère à la 4ème République en si peu de temps .Cette remarque est toujours de vigueur du faît que la mise en place de la 5ème République ne sera pas improbable avec la situation dans laquelle le pays s’aventure sans résoudre le problème de fond.
      - Justement ,cette réconciliation politique même de facette a été déjà entamée.
      - Le faît que ma réponse plus haut ne vous satisfait pas ,l’ultime solution c’est d’écarter justement tous les protagonistes qui sont assoiffés du pouvoir sans fin :en commençant par Ratsiraka (qui ne pèse plus sur la politique nationale ) ,Zafy ,Ravalomanana Marc ,Rajoelina , y compris le PRM actuel ,une fois son mandat terminé .
      - Traîner avec les vieux os qui ont tant détruit ce pays ,ne sera plus d’actualité ne relevant pas une politique alternative pour tourner vraiment la page en se fustigeant eternellement sur l’histoire de 2002 . Je vous ai déjà expliqué les causes majeures dont vous feignez d’ignorer .Le contre exemple ,c’est la naissance d’une nouvelle classe politique qui pourra prendre la relève .C’est maintenant les préparations de ce renouevellement si on voulait que les choses changent réellement.
      - Réconcilier la classe politique ne signifie pas forcément réconcilier ceux qui ont déjà fait leur preuve mais plutôt de voir autrement comment faire la politique pour répondre vraiment aux aspirations du peuple malgache pour combattre les misères afin de promouvoir aux vraies stabilités politiques ,économiques .
      - La réconciliation des classes politiques existantes ne suffit pas à endiguer les brêches pré-existantes sans le rapprochement des vrais partis politiques avec les acteurs locaux ,de tous élus communaux ,municipaux ,les sociétes civiles ,etc,...c’est ce qu’on appelle la reforme pour améliorer ,corriger les failles pré-existentes.Choses non faîtes durant les passages de la 1ère à la 4ème République .
      - Vous qui aimez tant parlez de la constitution ,tout le monde l’avait foulé au pied à sa convenance ,sionon onn’est pas arrivé à ce stade actuel ,ce qui a entraîné les crises réptitives ,les insurrecctions des partis prenant même du pouvoir à faire le « rodobe » ,la contestation .Un exemple est celui du 10 Août 1991 .La bombe à retardement s’est manifestée en 2002 .
      - Du moins qu’on puisse dire l’élection de 2002 a été reconnue par la CI avec les contestations de Ratsiraka .Sûrement ,le coup d’état que ce dernier a fomenté que j’ai déjà cité plus haut déjà n’a pas laissé de sequelle .
      - Souvent ,vous parlez de gouvernement d’union nationale ,une proposition ridicule si on analyse déjà la situation existante et pré-existante tout en sachant que même dans le gouvernement actuel ,il y a déjà des Ministres issus de toutes les races ethniques .Le plus poroche de Ratsiraka ,c’est Roland Ratsiraka son neveu n’est-ce pas ?Jean de Dieu Maharante ,les autres sont les representants de l’état du pouvoir d’union nationale ,....c’est pour vous dire que la problématique de fonds ne se repose uniquement sur la répartition de fauteuils aux politiciens venus de telle ou telle région mais plutôt au niveau du manque de cohésion social et national à faire la politique pour débattre ,discuter sur l’intérêt national .En quelques sortes,de vrais partis unis qui défendent d’un camp une feuille de route pour accomplir un vrai programme sociétal ,et l’autre camp d’en face qui pourrait apporter de critique quant à l’évolution de l’acte fait par le gouvernement comme ce qui se passe dans les pays démocratiquement avance où la séance plénière à l’assemblée nationale est un lieu de débat pour discuter de ce côté là .
      Conclusion :la réconciliation de la classe politique ne suffit pas ,si ne serait-ce que pour faire plaisir uniquement aux anciens dirigeants ,leurs erreurs respectives sans apporter des correctifs .
      - La réconciliation doit être inclusif en se rapprochant du peuple malgache afin de se donner la main et de répondre aux critères de dévéloppement pérenne se reposant sur une stabilité politique . C’est de ce côté là ,les failles cumulées qui nous démontrent qu’au fil du temps le pouvoir despotique a ses limites ,ses fins ,....alors que celui qui a succédé l’autre n’a pas tiré les leçons du passé tout en sacahant que les immixtions étrangères ne sont pas négligeables .
      Comment voulez-vous que les lois soient respectées et que les institutions fortes naissent avec une civilisation inébranlable sans scission entre merina et côtiers avec les conflits d’intérêts séparés ou collectifs sans répondre aux aspirations des gasy ? bien sûr quand on parle de l’économie ,des budgets ,si on a un état où lez coups d’état répétitifs ,les haines ,les vengeances se placent au -dessus de l’intérêt national ,vous aurez toujours de beau jours pour prêcher dans le désert ! Didier a de grande responsabilité à cette crise ,surtout celle de 2009 qui a accouché les élections de 2013 .
      - Remettre la pendule à zéro ,bien sûr c’est d’écouter aussi les conseils des anciens sans le prendre comme argent comptant à 100 % afin de rectifier les tirs .L’adage malgache dit « soa lavo hahay hamindra » .C’est là ,le défi que la nouvelle génération doit surmonter avec intelligence que de remuer sans fin l’origine des crises ,et d’y rester eternellement .
      - Le Japon fut bombardé en 1945 comme le Japon ,.....pourtant ce sont des pays qui se relèvent sans exhumer Hilter Hitler dans sa tombe . C’est parce que ce sont des pays qui ont des civilisation solides ,d’union nationale ,de même comme les pays qui restent sous le régime monarchique .
      - Bon ,c’est comme si Diego essaie de donner la leçon de moralité sur le droit ,la constitution ,ce que c’est les institutions fortes .Plutôt ,révisez vos copies car ce n’est pas de ce côté là où le but du débat se focalise mais plutôt sur le non avancement de Madagascar .soit disant même si Ravalo n’avait pas respecté la constitution ,le pays avait plus ou moins fonctionné non ? sans que je sois particulièrment un partisan de ce dernier !
      - La causalité dûe à la paupérisation ,les coups d’état successifs sont les sujets brûlants qui méritent d’une réfléxion profonde ,comment l’éviter prochainement afin qu’une vraie politique alternative prenne les relèves et aussi l’existence des vrais partis au moins l’un deux qui pourra monter au pouvoir issu du pouvoir public ,des malgaches .

    • 27 septembre 2015 à 23:10 | Turping (#1235) répond à Turping

      - Le Japon fut bombardé en 1945 comme l’Allemagne ,...

    • 27 septembre 2015 à 23:28 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire ;cohésion sociale et nationale,insurrections ,répétitives ,....désolé avec les erreurs frappe com dab ,on se corrige !

    • 28 septembre 2015 à 07:48 | diego (#531) répond à Turping

      Bonsoir Turping,

      Je vous ai lu......suis au boulot, je réponds demain......je dirais la conversation continue....

      Mais déjà, je vous donne le gout de ce que je vais vous dire demain :

      - IVe République ?

      Perdu !!! Je ne reconnais pas votre IVe République.

      Je ne suis pas un révolutionnaire, je ne crois donc pas à une révolution, par contre, je crois aux changements mesurés et contrôlés, maitrisés....je crois à l’école, je crois aux études, aux éducations. Je crois aux changements :

      - et aux disciplines !

      Pour la route, une petite chanson qui colle à l’actualité....on me demande souvent quel genre de musque j’écoute. Une chanson que j’écoutais en boucle et je l’écoute toujours en boucle, depuis presque 10 ans :

      - la route est longue de Luc de la Rochellière....sans doute parce que je suis un immigrant moi-même, un couple d’enseignants m’ont arraché à la misère de Madasgascar et payait mes études....un peu plus de chance que les Syriens, Irakiens etc....ce jour....

    • 29 septembre 2015 à 23:31 | takaka (#8449) répond à Turping

      Je suis d’accord à 98 pour cent sur votre post. C’est une bonne analyse.

    • 30 septembre 2015 à 23:20 | Turping (#1235) répond à takaka

      Merci Takaka ! J’essaie de porter une lumière avec des jugements plus juste ,de transparence concernant le sort de Madagascar ainsi que la problématique de fond ainsi engendrée qui se repose sur plusieurs difficultés ,de causalité !

  • 28 septembre 2015 à 10:08 | rasoulou (#4222)

    21 septembre 17:37, I MATORIANDRO (#6033) répond à rasoulou (#4222)
    Ka valio aloha le fanontaniako hoe ny karana sy sinoa sy fatim-bazaha reo zany raha mahazo zavatra @ tsy rariny sy ny halatra de tsy maninona ?

    Adalaladala manan-kevitra hoy aho no betsaka eto !

    Samia velon’aina !

    21 septembre 18:31, rasoulou (#4222) répond à I MATORIANDRO (#6033)
    Efa niteraka resa-be io tamin’ny 1975, rahefa lasa ny vazaha, ny fanontaniana mipetraka hoe dia ahoana ny fomba ahafahan’ny Malagasy mana-karena ?
    Dia natao ny Nationalisation satria teo am-pelatànan’ny vahiny daholo ny fitaovana enti- mamokatra !
    Dia tonga ny libéralisation, dia iza indray ny Malagasy manam-bola afaka hividy ireo orinasam-panjakana amidy. Izay no niandohan’ny Procoops izay hevitra notohizan’ny Tiko.

    Tsy misy afa-tsy ny Joint-Venture ohatran’ny any amin-dry zareo kely maso(Chine) ihany, na Partenariat ohatran’ny any Brésil : ao anaty orinasa mpitrandraka iray dia tsy maintsy misy « participations » Malagasy aa anatin’ny reni-volan’ny orinasa, raha tsy izany dia lasan’ny sinoa sy karàna ary vazaha daholo ny toe-karena malagasy.

    Partenariat na Joint-venture privés-privés no tena mendrika an’i Madagasikara.

    Fa ny hevitr’i Ravalomanana hoe « rahefa tsy hanao ianareo dia ataoko daholo » tsy mety, satria tsy misy afa-tsy ingahy Ravalomanana no manjaka, dia mahatonga rotaka avy eo, izy ihany no tratra farany eo, toy ny tamin’ny 2009 !

    Mba isian’ny filaminana maharitra, satria ny korontana ara-politika no tena olana, izany dia nohon’ny fanakavahana ny Malagasy tompon-tany, dia tsy maintsy miara-manan-karena ny Malagasy tsy vaky volo, izay no atao hoe « développement inclusif » ary miara-miasa amin’ny vahiny mpitondra vola. Tsy maintsy misy fandraisan’anjara fara-faharatsiny 10% an’ny Malagasy ao anaty orinasa REHETRA miorina eto amin’ ny tanintsika. Ny redevance d’exploitation, na ny ristourne d’exploitation tsy mampanan-karena ny Malagasy, fa ny vahiny no mahazo tombon-tsoa !

    Hevitra atosaka hoan’ny fitondrana ankehitriny ity fa asakasak’izay hitsakotsako azysy hanatanteraka azy !

  • 28 septembre 2015 à 20:09 | diego (#531)

    Turping,

    Trop peu de temps pour vous répondre, mais je pense qu’il faut mettre des séquences dans ce qu’on raconte pour que tout le monde y voit claire.

    Il y a l’avant 2001-2002 et il y a l’après 2002.

    Il faut guider les gens, surtout le jeune, et l’aider à comprendre l’histoire de leur pays. Il y a eu différentes crises dans le pays avant 2002. Les politiciens se sont appuyés, fiés je dirais aux institutions du pays pour résoudre et faire face à ces crises. En aucun moment, les élus n’ont été pris en défaut, dans une posture politique d’illégitimité.

    Cela a des explications. Il faut chercher lesquelles ?

    Ce n’était plus le cas après 2001-2002.

    Il faut aussi se demander honnêtement, pourquoi ?

    Il faut apporter des réponses à toutes ces questions et des réponses aussi bien politiques mais aussi et surtout juridiques :

    - tout le monde ne peut pas devenir président de la République parce qu’il est blanc, ou noir ou qu’il vient de Tana ou de Fianar ou il est fille de ou fils de ou descendant des......

    Que disent les lois ?

    Et enfin, il faut aborder l’avenir :

    - il faut se demander comment et dans quelle condition le pays peut aborder sérieusement son avenir et son destin ?

    • 29 septembre 2015 à 00:09 | diego (#531) répond à diego

      Bonjour,

      « Traîner avec les vieux os qui ont tant détruit ce pays ,ne sera plus d’actualité ne relevant pas une politique alternative pour tourner vraiment la page en se fustigeant eternellement sur l’histoire de 2002. » dixit Turping !!!!!

      Une telle déclaration est assez arrogante et impolie envers les anciens. Il n’y a rien là, de près ou de loin, un respect de l’esprit GASY qui se réclame de Fonkonolona, Dina et de Fihavananana etc....

      « Je vous ai déjà expliqué les causes majeures dont vous feignez d’ignorer .Le contre exemple ,c’est la naissance d’une nouvelle classe politique qui pourra prendre la relève .C’est maintenant les préparations de ce renouevellement si on voulait que les choses changent réellement. »

      Je ne sais pas de quoi vous parlez, quels sont les problèmes malgaches, à ma connaissance que je feins d’ignorer ? Vous vous agitez beaucoup là, sans doute à cause des émotions et passions ? Je comprends, mais quels sont ces problèmes que je feins d’ignorer ?

      J’ai dit ici depuis six ans que le pays n’a plus d’État, les Institutions et la Constituiton sont bafouées. Le pays n’a plus un seul parti politique capable de gouverner, les caisses de l’État sont vides...2002, 2009 étaient des coups d’État...les élections de 2013-2014 et les dernières élections des élections pièges à C....et je ne cesse de dire qu’à mon sens, pour sortir d’une crise institutionnelle, il n’y a pas milles manières, il faut tout faire pour restituer la Constitution et les Institutions de l’État, remettre en marche les pouvoirs publics, comment, le pays étant en crise institutionnelle :

      - en se dotant d’un gouvernement d’Union National et aller jusqu’au bout de la réconciliation.

      Vous voyez, je dis :

      - un, que l’origine de la crise institutionnelle est 2002, de facto, l’attitude et les agissements stupides et irresponsables de Ravalomanana et son équipe et ses alliés.

      Pourquoi ? Je répète encore et encore, on ne gagne pas une élection présidentielle à deux tours au 1er tour. Une élection à deux tours veut dire qu’il y a plus de quatre candidats et autant des partis politiques au 1er tour. Ce serait une demi-finale si c’état un championnat de football ( pour que les jeunes suivent ). Ravalomanana et son équipe ont déclaré gagner le championnat à l’issue de la demi-finale. Ils se foutaient la G....de tout le monde, y compris leurs partisans. Des partisans qui auraient été contents et heureux, se contentant de ce genre de victoire malhonnête....au niveau du pays, une victoire dangereuse qui conduit le pays dans une aventure institutionnelle dangereuse, qui s’est vérifiée en 2009.

      - deux, j’avance des solutions, un gouvernement d’Union National et une réconciliation qui va à son terme.

      Vous, vous me parlez de vieux os qui auraient détruit votre pays ? Et le comble et qui ferait rire si la situation n’était pas déjà si grave, ce que vous avancez, la naissance d’une nouvelle classe politique :

      - comment allez-vous faire naître votre nouvelle classe politique ? Ne prenez pas tout le monde pour des C....comme les politiciens le font si bien matin midi et soir à Madagascar depuis 2002.

      Et vous envolez dans une déclaration « Réconcilier la classe politique ne signifie pas forcément réconcilier ceux qui ont déjà fait leur preuve, mais plutôt de voir autrement comment faire la politique pour répondre vraiment aux aspirations du peuple malgache pour combattre les misères afin de promouvoir aux vraies stabilités politiques ,économiques . »

      Je ne comprends grand-chose, désolé.

      Votre pays est privé de sa Constitution, de ses Instituitons et il n’a pratiquement plus un parti politique en état de gouverner, 70% des électeurs boudent les Urnes, le pays est ingouvernable, mais vous ne cherchez pas tout le moyen comment comment rétablir l’ordre, rétablir l’autorité de l’État, comment rendre le pays gouvernable et comment rétablir la stabilité politique dans votre pays ?

      Savez-vous que ce sont les plus faibles, les plus pauvres Malgaches qui souffrent et victiment de la crise économique si elle dure et même si elle ne dure pas ! Toutes attitudes, comme la vôtre, qui consistent à maintenir le pays dans la crise à la recherche d’une condition idéale dont vous êtes par ailleurs incapables de trouver une majorité des politiciens pour l’approuver, sont irresponsables. C’est une attitude qui tue à petit feu les pauvres GASY dont vous prétendez défendre :

      - c’est de l’hypocrisie et je dirais, il y aurait un peu de l’ignorance aussi.

      Il faut aborder les problèmes du point de vue politique, pour pouvoir aborder et parler sereinement et sérieusement les défis économiques que le pays doit affronter dans les années à venir. Et je n’attends rien de vous et de vos réponses même si elles sont gratuites. D’ailleurs vous ne répondez pas aux questions qui se posent à Madagascar et que les Malgaches posent aux politiciens.

      Chacun d’entre nous aborde les problèmes de notre pays à notre propre niveau. Les problèmes politiques et économiques malgaches trouvent leurs origines dans la crise institutionnelle qu’une partie de la classe politique a provoquée en 2002 :

      - la réponse à une crise institutionnelle est politique. La réponse à une instabilité politique est politique. La réponse à une crise économique est avant tout politique ;

      - et la réponse à la pauvreté c’est le plein emploi !

      - pour avoir le plein emploi, il faut des entreprises qui créent des emplois, il faut des investissements pour l’emploi d’aujourd’hui et de demain.

      Eh, pendant qu’on s’enterre dans la crise, sur qui comptons pour faire tourner nos écoles, nos Universités pour former les futures générations ?

      Je dis chacun aborde les problèmes de pays, et du monde à son niveau, à l’image que nous faisons de nous-mêmes et du monde dans lequel nous vivons et aimerons laisser à nos enfants. Nos profs nous demandiez souvent, l’homme de la century. Mon choix a été et est invariablement Winston Churchill, à mes yeux :

      - THE INDISPENSABLE MAN of the century.

      Because only Churchill carries that absolutely required criterion :

      - indispensability. Without Churchill the world today would be unrecognizable, dark, impoverished, tortured......en tout cas plus dangereux que ce que nous connaissons aujourd’hui.

      Je suis bien loin de calling name Turping. Vous n’avez aucune idée de ce qu’un gouvernement d’Union National et d’une réconciliation qui va jusqu’à son terme parce que la classe politique ne l’a jamais mis en place et ne veut pas le mettre en place :

      - vous prétendez que cela ne sert à rien !

      Et enfin, je ne cesse de parler de budget....ahhh le budget....c’est le seul mot que je demanderais la définition à une ou un politicien GASY. L’aide est conditionné par la stabilité politique, mais aussi par le budget, me semble-t-il, entre autre......

    • 29 septembre 2015 à 15:30 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego bonjour,
      - Qu’appellez -vous gouvernance d’union nationale ?
      - Logiquement ,c’est une gouvernance issue des entités de vraies formations politiques de base non ? avec des coalitions politiques de même vision !
      - Ailleurs ,la politique de droite peut faire une coalition avec les centristes ,écologistes ,....comme l’inverse, la politique de gauche qui pourrait faire un certain compromis pour trouver une stabilité politique .
      - Justement ,la gouvernance actuelle même depuis la période de transition ,les deux comme durant la période avant 2002 ont toujours mis en place un quota ,entre les merinas et les côtiers au pouvoir .Ce qui a toujours expliqué ,que les gouvernances sucessives n’ont jamais écarté cette histoire de gouvernance d’union nationale même quand Ramanantsoa et Tsiranana étaient au pouvoir avec le brassage ethnique de toutes les mouvances politiques .
      - Le vrai problème de Madagascar Diego se situe au niveau de la mise en place d’une vrai politique que tous les partis essaient de se mettre d’accord sur les vraies reformes pouvant répondre au non dévéloppement (une constatation faîte à tous les pouvoirs qui se sont succédés). . .Telle est ma vision qu’on ne eput pas partager .
      - C’est pour vous répondre clairement ,la gouvernance d’union nationale a été toujours mise en place ,de vigueur même si le président était côtier comme merina .Seulement ,il n’y a jamais eu de place ni d’équilibre de mettre en place une politique de cohésion sociale d’une part permettant de favoriser les synergies des organisations entre les parties prenantes (les politicards )et de l’autre côté dans la mise en oeuvre de la politique suscitant la qualité de vie des membres des sociétés civile si les relations sociales sont vécues positivement par les individus constituant cette organisation ou cette société issue de la population malgache .ce qui n’a jamais été le cas ,car les révoltes ,les insurrections,voire les géguerres entre les Ministres ,les gouvernants se placèrent et se placent toujours au -dessus de l’intérêt national ?ce qui démontre la paupérisation au fil du temps à laquelle s’ajoute le non respect de la constitution pouvant accoucher une vraie stabilité politique et économique sans citer les phénomènes extrinsèques veus d’ailleurs .
      - Après c’est une question d’appréciation si pour vous les institutions fortes auxquelles vous faîtes toujours allusions étaient de vigueur avant 2002,je ne le partage pas sinon on ne serait pas arrivé dans le stade actuel où la révéndication et la soif du pouvoir font plutôt mine des débats s’arque -boutant de la réconciliation nationale plutôt que de parler sur le projet sociétal où tout le monde est d’accord .
      - La réconciliation ,logiquement devrait être une conception bilatérale :concilier ou réconcilier les usurpateurs du pouvoir dans le cadre de se remettre en cause pourquoi ce pays n’a pas toujours avancé depuis des lustres d’une part . D’autre part ,la réconciliation avec la population malgache afin que les promesses ,les discours pompeux menés par les gouvernants successifs deveiennent des actes palpables pour l’évolution réelle ?!
      - C’était tout à fait le droit de Ratsiraka de contester sa défaîte même si la dictature a toujours appauvri son peuple .pareil pour les autres car rester au pouvoir est un avantage inestimable en s’en foutant du reste .
      - Regardez ,ce qui se passe en Syrie ! Le faît que Bassar El Assad reste encore au pouvoir malgré le soutien de son allié ,les Russes ,.... ce n’est pas le faît que les institutions sont fortes en Russie .Bassar avait massacré aussi sa population . Par contre , la lutte contre les djihadistes de Daesh ,les USA ,les européens ont aidé la Syrie pour combattre les terroristes ,leurs intérêts .Sinon ,les américains ,les européens ne veulent plus que Bassar reste au pouvoir .Trouvez la cohérence ,même au temps de Ratsiraka au lieu de se fustiger sur les lois . C’est la constitution que tout le monde a piétiné à Madagascar avec l’aide indirecte des étrangers ,...en se posant la question si c’est vraiment la stabilité que tout le monde recherche ou l’instabilité y compris nos partenaires étrangers selon leur besoin ?

  • 28 septembre 2015 à 22:41 | Rahasimbery (#8396)

    « Le problème malgache est d’abord et avant tout un problème lié à la mentalité exécrable des politiciens non moins exécrables, et tant que celle-ci ne changera pas (ou mieux, tant qu’on ne changera pas les politiciens), le statu quo sera de mise pour bien longtemps encore » nous écrit Ndimby. Voilà un exemple révélateur d’un type d’analyse qui a pris le dessus sur toutes les autres approches de notre réalité politique : la plus banale et la plus lourde de sens. En cela, il reprend mot pour mot ce que le commun des Malagasy _ ces grévistes qu’il aime tant _ réclame déjà. En tout état de cause, leur cri me paraît légitime au vu de ce qu’on leur a fait subir depuis des années. Cependant, la responsabilité des intellectuels aux prises avec cette « mentalité » est tout autre chose ; ce terme appelé à la rescousse d’une critique politique est trivial car en réduisant la question du pouvoir à la seule dimension psychologique, c’est la politique en tant que phénomène social complexe qui est neutralisée.

    « Changer la mentalité » ne peut faire l’impasse d’une grille de lecture dont l’axe de réflexion appelle des prémisses nuisibles à notre reconstruction. Ont eu lieu dans notre Histoire des tentatives d’explications psychologiques et elles n’ont jamais été anodines : Jean-Baptiste Piolet crut circonscrire « l’âme malgache » afin de favoriser l’œuvre bienfaisante de la mission catholique et coloniale ; une cinquantaine d’années plus tard, Octave Mannoni dans sa « psychologie de la colonisation » justifia (sans jamais l’avouer) cette dernière par la « structure dépendante », donc « infantile » de la personnalité malagasy. Ce faisant, il propageait probablement au sein de l’élite intellectuelle malagasy de l’époque (les années 50,60) le concept viral « d’infériorité » inoculé et transmis jusqu’à nos jours.

    Il ne s’agit ici d’intenter un procès à la psychologie et aux sciences humaines d’une manière générale mais il est plus qu’urgent d’interroger notre attitude à l’égard de ces « savoirs » : D’où viennent-ils ? Comment nous les approprions-nous ? Sommes-nous critique à leur encontre ? La première question s’adresse directement aux historiens. Leur revient la tâche impérieuse de trouver leur origine, de les dater, de les répertorier et de les hiérarchiser. La seconde concerne le domaine éducatif : apprendre, connaître, digérer, trier, appliquer, créer et transmettre. La troisième contrôle en permanence la validité du « savoir » en le soumettant à l’expérimentation et en mesurant son degré de nuisance : Une mère psychiatre répondant à une question existentielle (qui suis-je ?) de son fils de 15 ans ne devrait pas l’inciter à lire Mannoni et à plus forte raison, tous les auteurs adeptes des formules généralistes « les Malgaches sont… ». Un professeur n’inaugure pas son cours par une assertion « non moins exécrable » de la sorte « les Malgaches sont pauvres », un journaliste n’élabore pas son papier avec un canevas de type « mentalité, femme violée parce que belle ou quelques Malgaches sont barbares parce que… »

    Actuellement, tout cela ne représente que des perspectives lointaines. Le questionnaire susdit en tant que système possible et non le seul, rencontre de nombreux écueils. L’échec de ces « travaux académiques » illustre un fait singulier occupant tout le terrain de la connaissance à Madagascar. Leurs conclusions, si tant est qu’elles soient empiriquement « valides », n’impactent pas le réel et le pourquoi d’un tel constat se trouve être le plus grand absent des problématiques. La raison en est que notre milieu universitaire ne recèle guère de tradition critique. Nos chercheurs dans leur grande majorité acceptent comme « fondés » des méthodes et des corpus n’ayant pas passé aux cribles de leurs propres critères de validation (ces critères existent-ils ?). La situation désastreuse qui en résulte génère des normes de réflexions ignorées et bien souvent écartées par la frange dominante de l’intelligentsia : une dépendance exclusive aux critères exogènes, une culture du prêt-à-penser généralisée, un mimétisme absolu et enfin, la plus mortelle, le dénigrement des productions littéraires et artistiques nationales. Du gratin, les plus qualifiés, à ceux qui n’ont mis qu’un pied à l’université, le désastre sourd, sévit. Sous le vernis de l’expertise technique en réalité se dessinent une profonde désorganisation et une impotence collective. Cela se manifeste par la reconnaissance accordée à la « vertu magique » du savoir au détriment de l’efficacité, de la justesse, de l’innovation et du partage. Ipso facto, le statut des intellectuels reflète d’avantage un état conforme à des règles a priori et d’autant plus excentrées qu’à des principes éprouvés, prouvés et approuvés. Nos diplômes incarnent en fait un « titre magique » donnant un accès partiel à l’imprenable Olympe (même au royaume des dieux, la hiérarchie s’impose), et force est de constater que le statu quo aussi est de rigueur au sein de notre « élite intellectuelle ».

    Quand bien même rétorquerait-t-on qu’il est des « savoirs universels », encore faut-il que tout soit mis en œuvre pour les vérifier. Il serait en effet absurde de les rejeter sous prétexte que ce n’est pas nous qui les avons produits et d’autant plus bête encore de les avaler sans rechigner. Ainsi, la critique, tout en assurant une « scientificité » provisoire à ces derniers, en même temps, annule toute attitude « magico-passive » à leur égard. La passivité consiste à acquiescer une conception réplétive du savoir ; le but n’étant pas la maîtrise et la créativité, le sujet connaissant se trouve être engagé dans un jeu où il n’est qu’un réceptacle parmi d’autres en attente de contenu dont il peine à soupçonner le pouvoir d’aliénation. Est magique toute opération visant à rendre systématiquement occulte l’origine des connaissances. De surcroît, nul n’est besoin de la divulguer et encore plus, de l’examiner. Seul l’effet spectaculaire que procure le tour importe : ça fonctionne, on y croit ; un fonctionnalisme mystique hypnotisant l’esprit des profanes. Le prestidigitateur, par sa formation, perpétue la pratique en reproduisant ledit mysticisme. D’un côté, il s’inscrit à un ordre établi au sein du microcosme des initiés _ dont le summum est ailleurs, le mythique occident _ et de l’autre, sa science lui garantit un privilège quasi divin et ne peut se distribuer que de façon sélective et parcimonieuse. (Économisme du savoir : Sao dia ataon’ny olona tohatra fiakarana ; élitisme irrationnel et soumis : mazana ny Vazaha, ny Sinoa ; psychologisme culpabilisant : la mentalité, la personnalité, l’identité des Malgaches, leur barbarie ; juridisme miraculeux : il suffit d’appliquer à la lettre les lois car elles sont universellement bonnes ; il serait curieux d’étudier ces …ismes). Pour ne pas subir les caprices de ces êtres surnaturels censés incarner la source du savoir, il n’y a qu’une seule alternative : la critique radicale.

    S’approprier le savoir (connaître), c’est lui donner un visage familier et humain (démystifier) que l’on peut à tout moment écarter, interpeller (critiquer). C’est aussi le naturaliser quitte à passer pour ingrat aux yeux de ses inventeurs (nuance entre la gratitude et la soumission). C’est lui poser des bases solides sur lesquelles seront bâties les recherches (expérimenter). Et enfin, c’est le diriger vers un usage bénéfique pour la société (s’engager). Plus le savoir survit à la critique, plus il est proche et estimable. Et inversement, plus celle-ci l’effarouche, plus il est faible, aliénant et dangereux. Quand le savoir cesse de questionner ses principes directeurs, il trébuche, perd toute visée réelle et peut basculer à tout moment dans le domaine de la crédulité. Dans la pratique, la pensée critique tout en s’octroyant une possibilité d’erreur tente de décrire parfaitement les phénomènes afin d’en soulever une vérité, tandis que la crédulité est une adhésion aveugle à une vérité révélée. Bien que dans certains cas, le penseur et le crédule puissent détenir accidentellement la même vérité, leurs attitudes divergent cependant quant au rapport aux savoirs, _ à leurs sources _ et au cheminement intellectuel nécessaire à leur compréhension et à leur production. La prudence, la méthode, la retenue pour le premier, la prescription, la morale, et le jugement hâtif pour le second.

    Non qu’il faille imaginer un penseur dénué de toute conscience morale _ parce qu’il vit avec et au milieu des siens qu’il se soucie naturellement de ce que « marina, tsara, soa, hendry, rariny, hitsiny » peuvent bien signifier _ mais qu’il estime juste de distinguer le savoir du devoir. En d’autres termes, l’expression de sa connaissance est le moment où il montre la conduite à tenir dans le processus du savoir et où il évalue le prix de celui-ci dans son usage éventuel. Aussi, elle engage inévitablement sa responsabilité sociale ; ce par quoi est fondé ce qu’il sait et ce pourquoi il doit ou non se retenir de le prescrire socialement. La critique en tant qu’un art du discernement est la seule amène de construire et l’éthique du penseur et le cadre cognitif dans lequel il évolue.
    Là se situe le paradoxe, les Malagasy les plus brillants que j’ai pu entendre adoptent encore l’attitude propre au crédule : l’application prescriptive et impulsive des connaissances acquises. En cela, ils ne dépassent guère le stade des apprentis et des étudiants ayant récemment décroché le graal, leur diplôme ; trop heureux d’avoir retranscrit sur leur copie les leçons nouvellement apprises par cœur, à force de les répéter tout au long de leur vie, ils finissent par en croire la teneur. Lors d’une conférence portant sur l’économie, à la question adressée à un intellectuel malgache « selon vous, pourquoi à l’inverse des autres pays africains, l’économie de Madagascar tarde à décoller ? » Après la logorrhée habituelle sur le développement durable, la globalisation économique et le « typiquement malgache », celui-ci trancha sur un ton de confidence que le « fort métissage et la multitude des races » composant la population y freinent le progrès économique. Par ailleurs, l’étude en l’occurrence concluait de façon intéressante à une « crise de confiance » ceignant les acteurs politiques et plus spécifiquement l’élite économique malgache mais notre trublion ne l’entendait pas de cette oreille. L’assistance était majoritairement européenne et universitaire. Un esprit saillant aurait pu y déceler une digression si l’on jugeait par le sujet traité mais personne ne trouva mot à redire. L’événement se déroulait à Paris : les chercheurs français actuels se permettent-ils de faire une lecture raciale de leur économie ? Laissons à chacun le soin de réfléchir à cette question car nous risquons à notre tour de nous y égarer.

    Aza mitratreva ry namako, réfléchis avant de parler mon cher ami, auraient pu lui conseiller les anciens. D’une part, la parole y était perçue comme une fonction pourvoyeuse de sagesse et de bienfaits sociaux et d’autre part, la réflexion en marquant une pause _ l’aspect pédagogique, la temporalité du savoir _ fut le véritable rempart à la bêtise. A la condition, bien sûr, qu’il y eût un accord tacite sur ce que chacun entendait par « bêtise ». Mais depuis, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont. Pire, le pont s’est écroulé et dans sa chute, il a entrainé toute une flopée de Malagasy n’ayant pour témoin que leur propre dérive. L’emprise qu’exerce cette culture (à) de la dérive sur l’ensemble de la population est si puissante que tout leur espoir se résume à la quête tragique du salut (l’ailleurs). Chez les intellectuels, la pensée salutaire _ un des visages de la magie _ vit en vase clos. En adoptant la stratégie d’évitement, en minimisant le rôle des rapports de force sociaux et internationaux, en refusant toute idée d’altérité, de briser les chaînes de l’Histoire, elle renforce et légitime le politiquement correct c’est-à-dire, ce qui convient d’être dit, admis, publié avec le quotient de la vérité scientifique (la rationalité, la structure, la barbarie et la civilisation, la tradition et la modernité etc.) sans qu’une voix puisse en contester le contenu et qu’une nouvelle alternative en soit proposée. Dès lors, cette posture les maintient dans le giron de la pensée dominante ; elle leur procure un confort dans l’environnement magique et les effets en sont les plus néfastes : la censure et à tous égards, l’autocensure. Chez le reste des Malagasy, le succès qu’affichent les religions du salut, le bannissement et ce, au nom du « pain quotidien » de toute considération intellectuelle du champ politique, la logique partisane contre les idées militantes, les propagandes salutaires des gourous, la personnalisation du destin national, le méli-mélo idéologique en sont les preuves flagrantes…

  • 29 septembre 2015 à 00:26 | liliquilit (#7755)

    Excellent éditorial. Bonne analyse, très bien documentée. La parenthèse sur le Rwanda est pertinente car un vent de Kagame mania souffle sur les élites gasy en ce moment. Le Rwanda est un exemple pour bien des pays africains mais outre le fait que Kagame soit un criminel de guerre et le Rwanda un pays « très autoritaire », Ndimby souligne à juste titre que le Rwanda s’est reconstruit grâce à des aides internationales plus que conséquentes au sortir du génocide. 20 ans après, Kagame peut se permettre de se la jouer nationaliste parce qu’il a su utiliser à bon escient ces financements extérieurs pour asseoir un développement exceptionnel de son pays au prix d’une vraie révolution des mentalités. Les élites malgaches retiennent de Kagame son nationalisme exacerbé au prix de bien des raccourcis faciles car le chemin à parcourir est long et suppose un changement radical de mentalités (ne serait-ce que pour capter les financements internationaux) avant que Madagascar ne se hisse au niveau du Rwanda.
    Si Ndimby me lit, je conseillerais qu’il soit plus pédagogique dans son approche et fasse une distinction entre aide budgétaire, aide projet et prêts bancaires. Car les aides bilatérales ou multilatérales sont de véritables dons qui mettent à contribution les citoyens des pays membres étrangers au titre de la solidarité internationale alors que les prêts d’organismes financiers internationaux engagent les populations malgaches car elles devront rembourser cette dette avec les intérêts qui vont avec... sur des générations. Ce n’est pas la même chose ! Or, les Malgaches et les administrations malgaches ne font pas la différence, ce qu’ils voient en premier, c’est le montant qu’ils perçoivent. Concernant les dons des gouvernements étrangers, il est légitime que ces gouvernements exigent une bonne utilisation de ces fonds car ils sont redevables envers leurs populations qui ont cotisé. Concernant les prêts des organismes bancaires internationaux, il est légitime que les populations malgaches exigent une bonne utilisation de ces fonds car ces prêts, ce sont les Malgaches et leurs enfants qui devront les rembourser. J’ai souvent fait cette explication de textes auprès de hauts fonctionnaires malgaches qui ont tout de suite été plus vigilant quant à l’utilisation de ces fonds. « L’argent ne tombe pas du bananier » ai-je l’habitude de dire. Il faut que les media malgaches soient plus pédagogiques. Qu’ils expliquent aux Malgaches que cet argent, c’est leur argent, qui doit leur permettre de mieux se nourrir, d’envoyer leurs enfants à l’école, de mieux se soigner, d’accéder à une vie décente, tout simplement...

    • 29 septembre 2015 à 23:24 | takaka (#8449) répond à liliquilit

      Merci pour la leçon. Mais sachez que la pédagogie est une science difficile, très difficile. Elle n’est pas à la portée de tout le monde.
      Mais je suis très d’accord avec votre post.

  • 29 septembre 2015 à 06:13 | diego (#531)

    Bonjour,

    "- Bon ,c’est comme si Diego essaie de donner la leçon de moralité sur le droit ,la constitution ,ce que c’est les institutions fortes .Plutôt ,révisez vos copies car ce n’est pas de ce côté là où le but du débat se focalise mais plutôt sur le non avancement de Madagascar .soit disant même si Ravalo n’avait pas respecté la constitution ,le pays avait plus ou moins fonctionné non ? sans que je sois particulièrment un partisan de ce dernier !
    - La causalité dûe à la paupérisation ,les coups d’état successifs sont les sujets brûlants qui méritent d’une réfléxion profonde ,comment l’éviter prochainement afin qu’une vraie politique alternative prenne les relèves et aussi l’existence des vrais partis au moins l’un deux qui pourra monter au pouvoir issu du pouvoir public ,des malgaches . "

    Turping, je ne vais pas entrer dans un combat de cop avec vous. Cela ne m’interesse pas. Mais il y a une réalité que plus personne ne peut nier à Madagascar ce jour et depuis quelques années et il faut le rappeler :

    - le pays s’appauvrit ;

    - à chacun d’entre nous de raconter ce qu’il voit et ce qu’il pense de l’Armée Malgache, de la Justice, de la Police et d’une manière générale l’état des Institutions régaliennes du pays ;

    - de l’état de l’École, des Universités, d’une manière générale, l’état de l’enseignement dans le pays ;

    - de l’état générale des insfrastructures du pays ;

    - et enfin, l’État ? Dans quel état est l’ensemble des pouvoirs publics malgaches ?

    Écrire ceci « c’est comme si Diego essaie de donner la leçon de moralité sur le droit ,la constitution ,ce que c’est les institutions fortes .Plutôt ,révisez vos copies car ce n’est pas de ce côté là où le but du débat se focalise mais plutôt sur le non avancement de Madagascar . »

    Je vais bien reviser mes copies, des millions de fois s’il le faut, Monsieur Turping, mais les problèmes ne sont pas mes copies. Si je comprends bien, vous pensez que le but du débat ne se focalise pas sur l’état de la Constitution et des Institutions de pays, mais plutôt sur - LE NON AVANCEMENT DE MADAGASCAR ? Il faut expliquer. Je ne comprends pas. Un débat qui se focaliserait sur LE NON-AVANCEMENT DE MADAGASCAR ?

    Je ne vous donne aucune leçon de gestion ou de moralité, comme vous dites, ou encore la manière d’administrer une ville, ou automatiquement un pays, mais je vous dis ceci, les plus grands problèmes et défis qu’un pays comme Madagascar doit affronter aujourd’hui et demain, que vous l’admettiez ou pas :

    - c’est l’instabilité politique, qui entraine mécaniquement une perte de confiance des investisseurs privés et des institutions internationales

    Au niveau de l’État, on ne discute pas le NON-AVANCEMENT, même dans une petite ville de 35 milles habitants et plus comme la nôtre, on ne discute pas un NON-AVANCEMENT, on discute, comment renforcer les rôles des institutions. Pour boucler notre Budget par exemple, notre ville a dû emprunter à la Banque. Une grosse somme d’argent, par conséquent, il faut que la ville ait une bonne solide et fiable institution. Je viens de vous raconter comment cela se passe, c’est-à-dire qu’on ne pourrait pas avoir une grande discussion, un grand débat sur un non-avancement, si on n’avait pas au préalable des institutions pour faire avancer. Autrement dit, il faut se demander plutôt pourquoi on n’avance pas et qu’est-ce qu’il faudrait faire et mettre en place pour pouvoir avancer :

    - c’est à dire se demander, un, si la Constitution et les Institutions sont respectées et deux, jouent et joueront-elles leurs rôles efficacement dans le pays ? La HCC est criticable, mais elle a sauvé la tête de Mr R. Hery, par exemple, à retenir....même en mauvais état elle a joué son rôle !!!

    Parler et discuter politique et économique dans un pays comme Madagascar, un des pays les plus pauvres de la planète, dans lequel, les appareils politiques et les politiciens n’arrivent plus à gouverner le pays, sans aborder au préalable la place de la Constitution et les Institutions, que vous le vouliez ou pas, c’est parler dans le vide, non-sens et assez stupide....du coup on fait de NON-AVANCEMENT, pour de vrai !!!!

    • 30 septembre 2015 à 23:59 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego ,
      - J’ai toujours un peu de mal à débattre avec vous .
      - L’histoire d’un pays avec ses institutions fortes ,constitution bien respecteé,les lois organiques constitutionnelles comme les lois appliquées à tout les citoyens d’un pays souverain ,bien sûr ce sont les socles de base permettant à un pays d’évoluer . Ces aspérités là ;sur le fond je ne le conteste pas .
      - Nos différends se focalisent sur les visions où le problème institutionnel comme vous faisiez souvent allusions ne date qu’à partir de la période 2002 , ainsi que tous les critères expliquant l’instabilité de ce pays
      de 2009 sans faire le rapprochement historique événementiel et la causalité entre toutes ces périodes y compris d’avant 2002.

      - Pourquoi la constitution n’a pas été toujours respectée ? vous allez me répondre que le tripatouillage de la constitution n’a daté que depuis 2002 seulement ? est-il intéressant de discuter avec un personnage qui ne défend qu’une partie partisane idolâtrique ?
      - Un juriste chercheur ,Ramarolahihaingonirainy Anthony est spécialiste en la matière :voici le lien visionnez un peu :https://www.youtube.com/watch?v=hrG4sOfHWvc
      - Posez-vous tout simplement si la justice est indépendante et impartiale à Madagascar ? vous allez me répondre tout simplement en parlant du bafouement des lois que cela ne date que depuis 2002 ,c’est pathétique !
      - Est-ce que les lois ont toujours été respectées au temps de quiconque ?
      - Faîtes la différence entre les lois institutionnelles et loisconstitutionnelles organiques pour les financements et aussi le rapprochement .
      - Est-ce que l’extraction minière de ce pays a toujours fait le débat au sein de l’assemblée ? de l’analyse ’économique de droit ? ou plutôt l’initiative personnelle du pouvoir exécutif successif ne générant que de redevance ,de paupérisation ? vous allez me répondre que cette problématique ne date que depuis la période de 2002.
      - Je vous le réitère encore pour la n-ième fois que les coups d’état successifs quelque soit leur forme ont entrainé des instabilités politiques égocentriques..Le manquement d’une autre vision collective stratégique n’a accouché que des visions unilatéralistes ne répondant pas aux critères des vrais avancements des institutions et de sociétés civiles pouvant équilibrer les lacunes pré-existantes .
      - Notre différence ,contrairement à votre posture ,c’est que je mets tout le monde dans le même sac ,y compris Ratsiraka comme l’origine de ces décadences .Certes ,ce qui se passe actuellement n’est pas la bonne référence non plus pour oublier le passé même s’il faut toujours regarder l’avenir .
      - Votre mentor n’a pas laissé non plus ce pays se bâtir plus ou moins dans l’apaisement en analysant ce qui était derrière le coup d’état de 2009 .
      - Do you understand ? Comme vous dîtes ,on ne va pas faire le combat de coq ,en comparant l’intelligence pour des visions différentes !
      - Avec mes analyses : passant par le raisonnement par récurrence ,il y a le point de départ ,d’initialisation ,pour passer à la voie héreditaire afin de valider l’hypothèse à démontrer .Si le pays était bien loti ,avec une constitution bien respecté ,les institutions fortes avant la période de 2002 ,on ne serait pas arrivé dans le stade actuel dans lequel se retrouve ce pays .Tout le monde est responsable ,tous les présidents qui se sont succédés depuis 1975 .....date historique depuis l’assassinat de Ratsimandrava où la politique , les instabilités politiques n’ont accouché que de la paupérisation vers l’ extrême .La chute de RATSIRAKA en 2002 n’était une fatalité pour ce pays mais plutôt la revanche qui a été faite après.

  • 29 septembre 2015 à 09:58 | Saint-Jo (#8511)

    Sur le plan médiatique les aides éventuellement octroyées par la Russie aux pays pauvres me semblent plutôt discrètes.

    Hier, à New-York, Putin a fait une déclaration que j’ai trouvée intéressante ... à moitié.
    Malheureusement je ne peux pas saisir cette déclaration dans le texte pour la simple et bonne raison que ... je ne parle pas russe.
    Je me contente donc de sa traduction française, car je n’ai pas eu accès à sa traduction anglaise, ni encore moins à sa traduction ... gasy.

    Putin a donc dit, paraît-il :
    - « J’ai beaucoup de respect pour le Président américain et pour le Président français. Mais ils ne sont pas syriens. Donc ce n’est pas à eux de choisir qui dirige la Syrie. »

    Il y a d’autres traductions, évidemment, mais celle-ci me semble la moins éloignée du langage diplomatique.

    Putin aurait quand même pu ajouter : « Ce n’est pas à eux non plus de choisir qui n’a pas le droit de diriger son propre pays. »

    Car pour nous, Gasy, tout le monde sait que c’est le Président de la République de qui vous savez qui a choisi nos filoha, à l’exception d’un seul.
    Et cette seule exception a été choisie par le plus puissant des Presidents en exercice en son temps.

    Mais avec le « ni...ni » , imposé par qui vous savez, certains de nos concitoyens n’avaient pas le droit de poser leur candidature lors de notre dernière soi-disant élection présidentielle.

    Je ne prétends pas que si ces concitoyens n’avaient pas été empêchés d’être candidats alors peut-être aurions nous élu un filoha plus entreprenant et plus dynamique.
    Non ! Je ne dis pas cela.

    Ce que je dis c’est que
    - « Un Etranger, fût-il Président ou President de son propre pays, ne doit pas avoir le droit de choisir le Président d’un autre pays, ni d’interdire à des citoyens d’un autre pays de se porter candidats aux élections présidentielles de leur pays. »

    Malheureusement Putin avait omis la deuxième partie cette assertion dans sa déclaration.
    Vraiment dommage !

    • 29 septembre 2015 à 13:57 | Saint-Jo (#8511) répond à Saint-Jo

      J’ai constaté que j’ai oublié le mot « de » dans mon avant-dernière phrase.

      Alors cela a induit en erreur un forumiste, qui a écrit ailleurs sur ce MT-com, sur l’utilisation d’un vocable faisant partie des idiomes d’une certaine discipline dite « dure ».

      La phrase que je voulais écrire est :
      « Malheureusement Putin avait omis la deuxième partie DE cette assertion dans sa déclaration. »

  • 29 septembre 2015 à 14:46 | Maserda (#7461)

    Les 3 clés principales, indispensables, qui permettront au pays de s’en sortir sont :
    - élimination complète de l’insécurité
    - plus jamais de délestage
    - tous les mafieux et corrompus en prison à vie !

    En clair : GRAND NETTOYAGE.
    Déjà rien que ces 3 vont entraîner tout le reste, à commencer par le retour de la confiance des investisseurs, remise au top niveau des infrastructures indispensables au commerce sur tout le pays, aide de toutes part,....

    Pour cela, il ne manque que UN SEUL élément :
    Un président qui mérite son poste !!!
    Compétent, vraiment désireux de faire avancer son pays....et sachant s’entourer de gens aussi compétents qu’intègres.

    Je suis sur que ce personnage existe dans le pays, même en plusieurs exemplaires, alors 2 questions :
    1/ qui, où ?
    2/ une fois l’oiseau rare trouvé, comment faire pour lui asseoir le derrière sur le grand fauteuil ?
    C’est là qu’on voit l’énormité du problème, du blocage....

    En attendant, aucun de ces 3 points primordiaux n’étant rempli, même pas d’une seule goutte, la réponse à la question est NON, en gras et lettres d’or.

    • 29 septembre 2015 à 15:55 | Isandra (#7070) répond à Maserda

      C’est vrai,...ce ne sont pas les gens ayant rempli ces critères qui manquent chez nous,...cependant le problème,...ils attendent qu’on porte le pouvoir avec un plateau d’argent chez eux, devant leur portes,...

      Ne songez pas,...tant que les soi-disant intellos restent dans leur immobilisme notoire,...les gens comme Hery, Rivo, Ra8, Lalao, Jao Jean,VGE...Jean Pierre R, Pety ont encore beau temps devant eux,...

    • 29 septembre 2015 à 16:38 | Maserda (#7461) répond à Isandra

      Je pense que « l’oiseau rare » se trouve dans le reste du peuple qui n’est pas dans le milieu politicard, ni magouillard, ni trop gros (style grand patron d’entreprise) MAIS qui le suit de près (pour éviter d’être le pigeon de l’année, le gros novice qu’on roule facilement dans la farine).

      Je pencherais plutôt par exemple vers un enseignant de haut niveau réputé intègre et voyant la vérité en face.

      LE problème est donc de le trouver et de....l’imposer.

      Je suis convaincu que c’est l’unique planche de salut :
      Un illustre inconnu mais de haut niveau, langues étrangères courantes, prestance,....et Mada en a plus d’un comme ça alors il est où ?

    • 30 septembre 2015 à 09:04 | sanois (#8546) répond à Maserda

      A lire cette reponse je vois que l on crois toujours a l homme
      providentiel

      Gardons notre president (regime) meme nul et relisons ou lisons tout simplement la fable du francais la Fontaine

      ...... les grenouilles qui voulaient un roi .........

      et puisque grenouilles

      revoyons celle ci

      ........la grenouille et le zebu........le zebu et la grenouille ................

  • 30 septembre 2015 à 14:56 | Tsisdinika (#3548)

    Avec quelques jours de retard, je voudrais apporter ma modeste contribution à ce débat sur l’aide internationale.

    Tout d’abord, je félicite les forumistes qui ont enfin ouvert les yeux sur le fameuses « richesses » minières dont regorgerait Madagascar. Malheureusement, le dernier Salon des Mines, boudé par les investisseurs internationaux qui n’y voyaient aucun intérêt (heureusement que les opérateurs « blancs » déjà installés sur place ont meublé l’assistance, donnant l’illusion d’une réussite), a encore prouvé que c’est au sommet même de l’état que ce délire de Madagascar-Eldorado s’est installé. La même rengaine entendue l’année dernière sur l’absence de retombées de l’industrie minière sur la pauvreté a été jouée à la fois par le président et le ministre, de vrais « jamba mifampitantana ». À croire que l’industrie minière a primordialement vocation à éradiquer la pauvreté et qu’elle n’est pas à la recherche de rentabilité comme toute autre activité économique. On feint d’ignorer les taxes versées de manière transparente par l’industrie extractive qui sont englouties dans le budget de fonctionnement de l’État (salaires des fonctionnaires et des militaires notamment), ne laissant rien pour des investissements publics susceptibles de dynamiser l’entrepreunariat local, qu’ils soient PMI, PME ou individuel. En effet, il n’est de richesse que d’hommes, et Madagascar ne fait pas exception. Tous les pays qui s’en sont sortis ont misé sur le capital humain et dans une certaine mesure le micro-entreprenariat. Nos dirigeants actuels semblent eux miser sur un capital en sous-sol sur lequel ils surenchèrent sans se demander un seul instant si ce capital pouvait n’être finalement qu’ hypothétique !! En tout cas, leur hypothèque n’a pas trouvé preneur parce qu’on ne prend pas impunément les investisseurs pour des imbéciles.

    Par ailleurs, les données de l’OCDE fournies par Ndimby sur la faiblesse de l’aide internationale, toutes catégories confondues, accordée à Madagascar confirme ce que j’imaginais depuis longtemps. Ces aides trop peu fournies pérpétuent le cycle de la corruption et des détournements, et donc de la pauvreté. En effet, que représentent quelques millions de dollars par rapport à l’ampleur des besoins ? Une goutte d’eau dans l’océan à vrai dire. Les politicards et/ou les fonctionnaires chargés de gérer ces aides se disent forcément que même s’ils se montrent honnêtes et rigoureux dans leur gestion de ces fonds, cela ne changerait pratiquement rien et que la population-électeurs se montrera de toute façon mécontente et ingrate et qu’ils finiront par perdre leurs places. Résultat : ils piochent dans la caisse ou s’ingénient à monter des marchés fictis ou surfacturés, pas perdu pour tout le monde en tout cas.

    La communauté des soi-disants bailleurs internationaux doivent de ce fait décider s’ils veulent faire soit de l’humanitaire comme ces aides débloquées en faveur des « plus vulnérables », soit de véritables aides type « Plan Marshall » qui changeraient la donne. Notons qu’ils peuvent faire les deux tant que c’est pas fait avec le même esprit et la même approche de « solidarité » pour ne pas dire « charité ».

    • 1er octobre 2015 à 00:49 | Turping (#1235) répond à Tsisdinika

      Tsidinika ,
      Vos dires :On feint d’ignorer les taxes versées de manière transparente par l’industrie extractive qui sont englouties dans le budget de fonctionnement de l’État (salaires des fonctionnaires et des militaires notamment), ne laissant rien pour des investissements publics susceptibles de dynamiser l’entrepreunariat local, qu’ils soient PMI, PME ou individuel.

      - Par conséquent vous avez oublié de spécifier que l’extraction minière de Madagascar n’est pas un deal avantageux pour Madagascar(gagnant-gagnant) du fait que l’état malgache ne touche que la revedance de ces extractions sans avoir mis en place la politique économique ressortant du droit d’extraction alors que cette perspective pourrait renverser la situation comme ce qui se passe dans les pays producteurs de pétrole ,Dubai ,Arabie Saoudite ,etc....où ces pays tirent les 90% du bénéfice alors qu’à Madagascar c’est l’inverse car les 10% que l’état malgache pouvait tirer ne servent justement qu’à payer les charges (salaires des fonctionnaires ,militaires ,...)
      - Trouvez -vous la nuance où se trouve la vraie politique de fond ,du non avancement se soldant par l’endettement ?
      Allez visionner le lien ci -joit que j’ai posté à Diego plus bas .Il y a un spécialiste malgache en droit économique ,un enseignant chercheur au Canada Ramarolahinhaingonirainy.

    • 1er octobre 2015 à 01:07 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire ; redevance

    • 1er octobre 2015 à 10:12 | Tsisdinika (#3548) répond à Turping

      J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos analyses et commentaires postés plus haut et j’ai trouvé qu’en général vos points de vue sont assez défendables. Néanmoins, permettez-moi de vous dire que concernant le volet mines, vous n’y connaissez visiblement que dalle. Remarquez, si vos références sont Gangstabab, Samoela, Dama ou le mikea de service, il y a des chances que vous vous retrouverez complètement à côté de la plaque tectonique.

      Tout d’abord, il n’y a pas de « deal » qui soit dans le secteur minier. Il y a une loi qui régit le secteur et si les règles et les conditions qu’elle contient conviennent aux investisseurs, ils s’engagent dans l’activité, ou pas. Il n’y a rien à négocier, sachez-le une bonne fois pour toute. Madagascar a bel et bien mis en place tout ce qu’il fallait mais comme Saint-Jo l’a dit plus haut, Madagascar n’est pas aussi gâtée par la nature que l’on pensait en termes de ressources minérales.

      Vous dites que « l’état ne touche que la redevance de ces extractions ». Les industries extractives paient les mêmes impôts que les entreprises du droit commun, sauf dispositions plus favorables comme dans le cadre du LGIM dont seul Ambatovy pour le moment en est bénéficiaire. Quoi qu’il en soit, pour rester sur le cas d’Ambatovy, cette société verse une trentaine de taxes différentes au niveau national, régional et local et elle espère toujours le remboursement de millions de dollars de TVA par l’état. À mon avis, elle peut toujours attendre. Le nickel d’Ambatovy représente également 35% à peu près du total de nos exportations, ce qui fait du nickel notre premier produit d’exportation en volume mais également en valeur. C’est le rapatriement des devises de cette société qui a soutenu l’Ariary avant que le cours international du produit ne s’effondre. Passons également sur la création de milliers d’emplois directs et induits sans oublier la mise à niveau d’infrastructures antédiluviennes et autres oeuvres sociales plus ou moins obligatoires, autant de charges fiscales déguisées parce que c’est à l’état dans le cadre de son « pouvoir régalien » que devrait incomber ces taches... Bref pas gagnant-gagnant du tout, surtout si la partie malgache ne pense qu’à empocher de l’argent dans une logique rentière et fainéante au lieu de considérer ces multinationales comme des pôles et moteurs de développement, des « powerhouses » qui dynamisent l’économie autour d’elles.

      Le fait que vous prenez pour exemple des pays pétroliers du golfe conforte mon avis sur votre vision rentière de la chose. La géologie du pétrole et celle des minéraux sont deux choses différentes, de même que les risques et la rentabilité. Les pays véritablement miniers qui s’en sont sortis grâce aux mines comme l’Australie, le Canada ou l’Afrique du Sud, disposent de centaines de mines industrielles, ce qui augmente de façon arithmétique les revenus. Madagascar ne possède que trois mines industrielles dont une ne fonctionne plus qu’à 25% de sa capacité, une qui a procédé à un chomâge technique partiel, et une qui a déjà vendu toute sa production jusqu’en 2018. Ce nombre ridicule est la conséquence encore une fois de la relative pauvreté géologique et minière de cette île qui la place loin derrière la RDC, le Ghana, la Tanzanie, le Mozambique, ou plus récemment la Côté d’Ivoire et le Sénégal mais également les nouveaux territoires comme le Myanmar ou le Laos, voire certains pays d’Europe de l’Est. La plupart de ces pays représentent également des juridictions moins risqués et moins volatiles politiquement que Madagascar. Bref, Madagascar a déjà laissé passé sa chance et il est déjà trop tard pour remonter la pente, mais le comble ce que l’on continue de vivre dans le mythe de l’Eldorado confisqué par des mains étrangères.

  • 30 septembre 2015 à 15:52 | diego (#531)

    Turping,

    Mon objectif n’est pas de me mesurer à vous, et ce n’est pas non plus chercher en suite qui de nous deux détenons la vérité !

    Se demander aujourd’hui, en 2015, qu’est-ce qu’un gouvernement d’Union National est un peu léger.

    Vous savez, votre intelligence ne se mesure pas selon que vous soyez en accord ou pas avec ce que je dis ici.

    Que vous êtes d’accord ou pas avec moi, Madagascar a un gros problème, un handicap insurmontable :

    - c’est un pays dont l’ensemble des pouvoirs publics ne fonctionnent plus ;

    - les politiciens ne respectent plus et n’en ont pas envie de respecter la Constitution de leur pays,

    - toutes les institutions sont faibles et majoritairement victime de la corruption :

    - et enfin, le pays n’a plus un ou deux partis politiques capables de gouverner !

    Je suis prêt à mener une échange intelligente et constructive en économie, en politique et s’arrêter longuement sur un budget par exemple, avec vous. Nous pouvons nous promener et expliquer longuement c’est qu’un macroéconomie et microéconomie et Madagascar.....et l’instabilité politique et économie dans tout cela.

    Nous allons nous apercevoir très vite que nous ne pouvons pas mener longtemps une conversation sérieuse et constructive sans aborder et régler l’instabilité politique, c’est à dire qu’il faut que le pays soit stable. La stabilité politique n’arrive pas toute seule. Il nous faut des institutions fiables pour y parvenir. Il nous faut une Constitution et des partis politiques forts et fiables.

    La question pour savoir si Madagascar méritait qu’on l’aide ne se poserait pas si le pays avait des institutions fortes et stables :

    - il y a deux ans, la Belgique n’avait pas un gouvernement durant pratiquement deux ans.

    Mais le pays fonctionnait, c’est à dire que les institutions fonctionnaient, le pays a continué à emprunter sur le marché, les salaires des fonctionnaires ont été payées. La zone euro ne s’est pas du tout inquiété, ce n’est pas le cas en Grèce par exemple :

    - leçon à retenir, le pays pourrait fonctionner assez longtemps et survivre à une crise politique s’il avait des instituons fortes.

    Cela veut dire surtout qu’aucun parti politique n’a intérêt à saccager les institutions, la crise serait d’une autre nature :

    - son nom, crise institutionnelle, et constitutionnelle.

    Pour en sortir, comme son nom l’indique, il faut rétablir la Constitution et les Institutions.

    C’est aussi simple que cela.

    À Madagascar, la majorité des élites ignore ou pire ne sait pas ce qu’une crise institutionnelle. Le contraire nous aurait suggéré qu’elle chercherait expressément à en sortir :

    - cette élite ne veut pas sortir de la crise parce qu’elle s’y sent bien.

    Alors se demander c’est quoi un gouvernement national est une question à ne pas posée :

    - le parti vainqueur met en place un gouvernement de coalition quand il n’a pas réussi à obtenir la majorité des sièges à l’Assemblée. En Allemagne, en Italie, en Israël, dans beaucoup des pays Nordique, c’est souvent le cas.

    L’objectif étant de rendre le pays gouvernable.

    • 1er octobre 2015 à 00:14 | Turping (#1235) répond à diego

      Je vous refais le copier /coller de mon post plus haut : en affirmant que la bonne gouvernance implique une vraie initiative de vision beaucouo plus cohésive en rupture avec le passé .
      Justement la gouverannce actuelle c’est le spectre issu de la destruction sur le long terme qui mérite une bonne réflexion .Tout le monde est responsable dans l’attente du vrai changement où faire la politique implique une autre vision sociétale impliquant une autre vision .
      Diego ,
      - J’ai toujours un peu de mal à débattre avec vous .
      - L’histoire d’un pays avec ses institutions fortes ,constitution bien respecteé,les lois organiques constitutionnelles comme les lois appliquées à tout les citoyens d’un pays souverain ,bien sûr ce sont les socles de base permettant à un pays d’évoluer . Ces aspérités là ;sur le fond je ne le conteste pas .
      - Nos différends se focalisent sur les visions où le problème institutionnel comme vous faisiez souvent allusions ne date qu’à partir de la période 2002 , ainsi que tous les critères expliquant l’instabilité de ce pays
      de 2009 sans faire le rapprochement historique événementiel et la causalité entre toutes ces périodes y compris d’avant 2002.

      - Pourquoi la constitution n’a pas été toujours respectée ? vous allez me répondre que le tripatouillage de la constitution n’a daté que depuis 2002 seulement ? est-il intéressant de discuter avec un personnage qui ne défend qu’une partie partisane idolâtrique ?
      - Un juriste chercheur ,Ramarolahihaingonirainy Anthony est spécialiste en la matière :voici le lien visionnez un peu :https://www.youtube.com/watch?v=hrG...
      - Posez-vous tout simplement si la justice est indépendante et impartiale à Madagascar ? vous allez me répondre tout simplement en parlant du bafouement des lois que cela ne date que depuis 2002 ,c’est pathétique !
      - Est-ce que les lois ont toujours été respectées au temps de quiconque ?
      - Faîtes la différence entre les lois institutionnelles et loisconstitutionnelles organiques pour les financements et aussi le rapprochement .
      - Est-ce que l’extraction minière de ce pays a toujours fait le débat au sein de l’assemblée ? de l’analyse ’économique de droit ? ou plutôt l’initiative personnelle du pouvoir exécutif successif ne générant que de redevance ,de paupérisation ? vous allez me répondre que cette problématique ne date que depuis la période de 2002.
      - Je vous le réitère encore pour la n-ième fois que les coups d’état successifs quelque soit leur forme ont entrainé des instabilités politiques égocentriques..Le manquement d’une autre vision collective stratégique n’a accouché que des visions unilatéralistes ne répondant pas aux critères des vrais avancements des institutions et de sociétés civiles pouvant équilibrer les lacunes pré-existantes .
      - Notre différence ,contrairement à votre posture ,c’est que je mets tout le monde dans le même sac ,y compris Ratsiraka comme l’origine de ces décadences .Certes ,ce qui se passe actuellement n’est pas la bonne référence non plus pour oublier le passé même s’il faut toujours regarder l’avenir .
      - Votre mentor n’a pas laissé non plus ce pays se bâtir plus ou moins dans l’apaisement en analysant ce qui était derrière le coup d’état de 2009 .
      - Do you understand ? Comme vous dîtes ,on ne va pas faire le combat de coq ,en comparant l’intelligence pour des visions différentes !
      - Avec mes analyses : passant par le raisonnement par récurrence ,il y a le point de départ ,d’initialisation ,pour passer à la voie héreditaire afin de valider l’hypothèse à démontrer .Si le pays était bien loti ,avec une constitution bien respectée ,les institutions fortes avant la période de 2002 ,on ne serait pas arrivé dans le stade actuel dans lequel se retrouve ce pays .Tout le monde est responsable ,tous les présidents qui se sont succédés depuis 1975 .....date historique depuis l’assassinat de Ratsimandrava où la politique , les instabilités politiques n’ont accouché que de la paupérisation vers l’ extrême .La chute de RATSIRAKA en 2002 n’était une fatalité pour ce pays mais plutôt la revanche qui a été faite après.

  • 1er octobre 2015 à 02:46 | el che (#344)

    L’aide internationale est indispensable, à condition qu’elle profite au peuple. Tel est rarement le cas.
    Sans aide, l’Etat malgache lui-même ne serait pas viable (aveu du PRM en personne).
    Sans un changement de mentalité à 360 degrés, c’est à dire éradiquer la corruption et sacraliser le travail, ce pays continuera à solliciter les pays donateurs salvateurs ou fossoyeurs.

    • 1er octobre 2015 à 02:51 | el che (#344) répond à el che

      Pourquoi la constitution n’a pas été toujours respectée ? (turping)

      Parce que la nation entière accepte cet état de chose.
      Parce que la démocratie n’est pas une notion assimilée dans les mentalités.
      Parce que la raison du plus fort est toujours la meilleure.

    • 1er octobre 2015 à 17:04 | Saint-Jo (#8511) répond à el che

      « 1er octobre 02:46, par el che (#344) » L’aide internationale est indispensable, à condition qu’elle profite au peuple. Tel est rarement le cas. « Quand je lis bien votre phrase, alors l’aide internationale n’est pas indispensable du tout parce qu’ elle »profite rarement au peuple", selon vos propres dires.

  • 1er octobre 2015 à 05:59 | diego (#531)

    Turping,

    Vous êtes en train d’imaginer pleine de choses.....les solutions ne sont pas si compliquées comme on veut bien le faire croire à Madagascar.....

    Vous êtes comme beaucoup des Malgaches !

    Vous refusez d’admettre que votre pays n’a plus une seule institution fiable. Vous refusez d’admettre que la majorité des leaders politiques malgaches n’ont rien à faire de votre Constitution.Vous refusez d’admettre que votre pays n’a plus un seul parti politique capable de former une majorité autour de lui pour gouverner le pays.

    Vous refusez enfin d’admettre que votre pays n’est plus capable d’organiser tout seul la moindre élection. Simao et Mme Fatma et l’ancien président de Mozambique se promènent dans la capitale et vous distribuent les bonnes et mauvaises notes depuis six ans....nous parlons ici d’un pays qui a 54 ans et qui a sa propre histoire, riche et dans lequel vit en harmonie 18 ethnies qui se communiquent avec une seule langue :

    - c’est à souligner parce que c’est unique !

    Il n’y a que dans les pays occidentaux que vous pouvez observer ce fait unique. En France, en Angleterre, en Amérique du Nord, c’est avec l’accent qu’on distingue l’origine, même chose pour Madagascar.

    Qu’est-ce que cela veut dire :

    - il serait beaucoup plus facile de développer Madagascar que cela ne l’est dans un pays ou les ethnies, les natifs ont plusieurs dialectes....

    Et dans un tel pays qui a un tel potentiel pour se développer, les fonctionnaires des pays étrangers viennent vous donner des leçons de démocratie, parce que notre classe politique est assez idiote et croit plus intelligente que les instances internationales pour faire croire :

    - que les coups d’État, à l’occurrence, 2002 et 2009 et les élections pièges à C....qui s’en sont suivies seraient les meilleures solutions pour lutter contre la pauvreté et faire entrer le pays dans la modernité.

    Vous me posez la question, à mon sens, assez enfantine, à savoir :

    - « Est-ce que les lois ont toujours été respectées au temps de quiconque ? »

    Je vous réponds, dans quels pays, même ceux qui la Justice est indépendante et fonctionne merveilleusement bien et exemplaire, et dans lesquels la Justice, épaulée par les élus, combat la corruption avec sévérité, sans complaisance :

    - que les lois n’auraient jamais été bafouées à un moment ou un autre ?

    N’est-ce pas pour cette raison qu’il est impératif de doter à notre pays des institutions fortes....?

    Quels sont ces pays qui constitueraient alors une référence qui vous permet de penser que puisque les lois ont été bafouées durant l’ère Ratsiraka, puisque la Constitution n’a pas été respectée par Ratsiraka et son monde, nous devons donc priver Madagascar aujourd’hui d’être gouverné, parce que toutes les conditions, idéales, ne seraient pas encore réunies ?

    Vous dites :

    - « Je vous le réitère encore pour la n-ième fois que les coups d’état successifs quelque soit leur forme ont entrainé des instabilités politiques égocentriques..Le manquement d’une autre vision collective stratégique n’a accouché que des visions unilatéralistes ne répondant pas aux critères des vrais avancements des institutions et de sociétés civiles pouvant équilibrer les lacunes pré-existantes . »

    Je vous réponds, j’émets un souhait à ce que les leaders politiques malgaches se mettent d’accord pour gouverner ensemble leur pays. Madagascar ne peut pas s’en sortir tout seul économiquement, mais il peut sortir tout seul d’une crise institutionnelle dans laquelle la classe politique l’emprisonne. Autrement dit, la stabilité politique est à la portée du pays et facile à atteindre et à mettre en place :

    - il vous est difficile, je m’excuse, de faire le lien entre les coups d’État est la crise institutionnelle dans lequel le pays s’est englué depuis 2002.

    Cela veut dire Turping qu’il faut solder 2002 et 2009. La réconciliation et le gouvernement d’Union National que je préconise permettraient de mettre tout le monde sur le pied d’égalité et que 2002 et 2009 ne viennent empoisonner la vie politique future du pays.

    On ne doit pas imaginer un pays, on en a un sous nos yeux et il n’est pas gouverné, il est abandonné et il n’est pas prêt de recevoir de l’aide qu’il mérite sans doute :

    - rendre le pays gouvernable, gouverner le pays, remettre en marche les pouvoirs publics, restaurer les autorités de l’État, se doter d’un Budget.....nous serons très vite où nous en sommes enfin de définir assez rapidement les affaires urgentes, comme l’insécurité par exemple, la propreté dans la capitale et les maladies comme la peste, etc....

    Et réfléchissez à ceci, comment pouvons-nous échanger sur l’économie si le pays ou nos villes n’ont pas de Budget, ne sont pas capables de voter un Budget ? Vous ne connaissez pas vos richesses et vous vous dites, je suis pauvre ou je suis riche. Cela n’a évidemment pas aucun sens !!!

    Et enfin, il faudrait peut-être que les Malgaches finissent par admettre et reviennent à la réalité :

    - qu’ils jouent dans le même équipe. Autrement dit, il faudrait peut-être que tout le monde réalise que les politiciens ne font que protéger leurs propres intérêts....c’est au peuple de leur rappeler qu’ils doivent gérer les affaires du pays et les patrimoines de la nation.

    Combien des millions d’euros par mois qui sortirait du pays depuis la crise ? Qui est censé arrêter le trafic des bois de rose ? Madagascar a un président, a un gouvernement me semble-t-il ?

    Je ne parle pas du passé là, c’est la réalité d’aujourd’hui....

    • 2 octobre 2015 à 16:19 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego bonjour ,
      Je vous ai bien lu ! vous faîtes toujours des discours « aller-retour » alors que sur le fond par rapport à ce que vous dîtes ,il n’y a rien de nouveau !

      - Bon , le gouvernement d’union nationale que vous préconisez de facto n’existe pas à Madagascar même si vous rejetez l’hypothèse ethnique déjà existante ,sous entendu bien sûr afin que les institutions fortes puissent naître (personnellemnent ,ça n’a jamais été le cas même si chacun a sa vision qu’au temps de Rakoto cela a été un peu mieux qu’au temps de Rabe ) .
      - Je vous le démontre pour quelles raisons :
      a) -Les vrais partis politiques de base ,les anciens n’ont jamais pu monter au pouvoir .La plupart de ces membres sont déjà mort : Monja Jaona était un grand leader du parti politique de Monima ayant combattu en 1947 .L’AKFM de Andriamanjato Richard était un grand parti politique .Ce dernier est aussi mort depuis longtemps . Le MFM de Mananadafy est aussi un grand politique oublié dans la nature . Le Otrik’afo ,...j’oublie le nom de son leader est un parti respectable .
      b)-Paradoxalement ,aucun parti de formation de base n’a jamais pu accéder au pouvoir pour prendre la relève alternative .Et c’est la raison pour laquelle ,je vous ai expliqué que le coup d’état institutionnel au temps de Ratsiraka ,Ravalao ,...ou physique qui s’est soldé par l’assassinat de Ratsimandrava n’a généré que des instabilités politiques et économiques(institutions molles ).
      c)-Comparé à ce que je venais de dire : Le parti AREMA de Ratsiraka une fois ce dernier arrivé au pouvoir l’avait créé . Incontestablement ,il a su se rallier au fil du temps avec les autres partis pour participer au pouvoir .Même Monja Jaona était devenu un CSR (conseil suprême de la révolution ) à l’époque ,.....Oui ,il a su tendre un peu la main sans pouvoir laisser aux autres mouvances y compris celles qui se sont opposées à lui de bien mener un programme sociétal bie ficelé adaptable pour ce pays .D’où ,aussi l’hostilité de Zafy Albert de l’UNDD à comploter contre le pouvoir de l’absolutisme .Ce qui explique les mouvements contestaires du 10Août 1991 se soldant par tirs ,du bain de sang car le peuple malgache avait fait une révendication contre le régime Ratsiraka même si Guy Razanamasy était le PM de l’époque .
      - C’est pour vous faire un peu de plaisir ,que le pays était un peu gouvernable avec les institutions molles car malheureusement Diego ,la paupérisation ,le non dévéloppement économique était bien au rendez-vous sinon il n’y avait pas d’hostilité à l’égard d’un régime ,d’une gouvernance d’union nationale .
      - J’entends bien dire ce que vous voulez insinuer avec votre histoire de gouvernance nationale .
      - Par contre je vous le redis encore : ce ne pas le faît que Ratsiraka fut expulsé en 2002 que le pays sombrait dans le noir total .Les autres témoins du ZD (zanak’i Dada ) vont vous dire le contraire même si les institutions fortes dont vous clamiez sans cesse n’était pas encore au rendez -vous malgré le taux de croissance affiché au temps de RAVALO ( 5 à 6%) contre 4% au temps de Ratsiraka -Tantely Andrianarivo .Je reconnais que Ratsiraka avait su recruter des techniciens ,des diplômés à l’époque ,comme Ramalagasy , Nirina Andriamanerasoa ,..... Tous des super diplômés . Par contre ,le pays n’était pas aussi bien dévéloppé comme vous l’insinuez sans cesse même s’il était plus ou moins gouvernable avec les difficultés financiers ,du non dévéloppement .....cela ne suffisait pour avoir une stabilité politico -économique ,...Le bat blesse .
      Conclusion : Le côté volet socio-économique a été toujours très méprisé de tous les gouvernants successifs meême si les uns ont fait un peu mieux que les autres ,selon la tendance ,la vision que chacun peut apporter selon ses appréciations ,....
      Si le pays est ingouvernable ,c’est parce qu’il y a encore les spectres du passé ,après des coups d’état successifs y compris ,celui de 1975 car Ratsimandrava avait un programme solide derrière la notion du « Fokonolona » ,encore mieux comparé à celui qui a été écrit dans le « livre rouge » de Ratsiraka .la preuve,Madagascar n’était pas sorti des lots de pays pauvres en 2002 ,même avant.y e a qui vont vous dire ,ça a failli sans le coup d’état de 2009 .Je ne vais pas vous le redire qui était derrière tout ça ,car votre problématique c’est l’éviction de RATSIRAKA en 2002 .Il faut le dépasser cela !
      - Comme vous ,j’ai vécu longtemps à l’étranger et c’est la raison pour laquelle ,je vous ai demandé de ne pas donner une définition ,ni la moralité de ce que c’est les institutions fortes .L’histoire de VGE ,Mitterrand ,Chirac ,....Je les connais tous ces personnages ,leur politique ,les débats à l’AN française ,etc,....
      - A Madagascar ,après le coup d’état ,un parti politique ,un novice se forme ,le HVM une fois arrivée au pouvoir comme au temps de RATSIRAKA ,puis il faut y rester au pouvoir pour pouvoir consolider le pouvoir absolutisme avec les pratiques d’un sorcier apprenti pour constater ce qui va se passer après ,....alors que les vrais partis politiques ,issus de la formation de base on s’en sert et les jette comme des torchons sans vraiment suivre leur récommandation (selon votre souhait avec cette histoire de gouvernance nationale ).
      Diego :Dans l’état actuel des choses ,les vrais partis politiques avec leur conception sociétale de base n’existe plus .Ils ont tous subi ,le syndrome de mutation létale récessive ,...donc ,il n’y a plus de différence entre tel ou tel parti de facto car faire la politique est devenu un business .La soif du pouvoir ,s’enrichir c’est le leitmotiv de tout le monde même si ce n’était pas vraiment le cas il y a 20ans encore .
      - On se pose la question ,comment renouveler la société avec la paupérisation grandissante pour qu’une nouvelle génération puisse reprendre la relève même en coupant le cordon ombilical avec le passé pour un avenir prometteur ,meilleur ?

    • 2 octobre 2015 à 17:01 | Saint-Jo (#8511) répond à Turping

      Juste une précision Turping :

      Effectivement Monja Jaona avait essayé le Manda-Tehezana de Ratsiraka : il était un des fameux « mpanolo-tsaina fara-tampony ».
      Oui ! Oui ! Les fameux CSR.

      Mais Monja Jaona s’était aperçu que le régime ne faisait qu’aggraver à vue d’œil les malheurs du peuple.
      Alors, en 1981 ou 1982, Monja Jaona avait quitté le Conseil Supérieur de je-ne-sais-plus-quoi là.
      Monja Jaona avait fait alors une réunion publique au stade couvert de Mahamasina, plein comme un oeuf, pour expliquer sa décision de ne plus être CSR.
      Par des déclarations fracassantes Monja Jaona avait démonté publiquement toutes les manœuvres politiques qui avaient cours au sommet de l’état et dont les conséquences premières étaient la paupérisation envahissante de la nation toute entière.
      Ah ! Ils ne mâchaient pas ses mots, hein !

  • 2 octobre 2015 à 18:06 | diego (#531)

    Bonjour Turping,

    Vous cherchez absolument à expliquer dans tout Madagascar que les années Ratsiraka ont été illégitimes. Et vous espérez avoir raison !

    J’ai dit et je répète encore. La crise institutionnelle qui s’est éclatée en plein jour en 2009 et qui plombe aujourd’hui la vie politique et économique du pays a ses origines en 2001-2002 :

    - autrement dit, la crise actuelle se nourrisse de 2002 et continuera à le faire et ne fera que grandir.

    Nous parlons de crise institutionnelle depuis six ans seulement, parce que dans la capitale et ses périphéries, 2001-2002 n’en était pas une, c’était une crise qui aurait comme uniques sources le caprice de l’Amiral, nous a-t-on appris alors :

    - est-ce qu’un caprice, fut-il celui d’un Amiral, suffirait à neutraliser, et à rendre complètement inutiles la Constitution et les Institutions comme nous pouvons assister en 2009 ?

    Revenons en arrière. À mes yeux, les crises successives dans le pays avant 2002 n’étaient pas des crises institutionnelles. Zafy ne contestait pas la légitimité de Mr Ratsiraka et le Général Ramanantsoa ne contestait pas la légitimité de Mr Tsiranana. De facto, dans les passés, les crises n’avaient pas la moindre odeur d’une crise institutionnelle.

    Ce n’était pas le cas de 2002.

    Alors, je ne propose pas un emprisonnement, une condamnation des acteurs politiques de 2002. Je ne cherche pas faire porter à un camp 2002 :

    - je propose qu’on solde cette crise, par effet mécanique, celle de 2009 sera oubliée.

    Je souhaite qu’on arrive à gouverner le pays à Madagascar. Qu’on connaisse enfin quel est notre Budget par exemple. Combien d’aide avons-nous besoin, des millions, des milliards ? Personne ne sait.

    Est-ce que l’avion Madagascar est en état de voler ? Combien des réponses différentes pourrions-nous recevoir à cette question ?

    Qui est cette personne qui va me dire, oser me dire que l’avion Madagascar est en état de voler ?

    Tout ce que je dis peut être résumé à cette question et ne vise qu’à répondre à cette question, si nous étions un avion, pouvons-nous voler ?

  • 3 octobre 2015 à 08:48 | Saint-Jo (#8511)

    On sait que Rajao,
    faute d’avoir un esprit inventif,
    se contente de plagier et d’imiter ce que d’autres chefs d’état étrangers ont déjà fait avant lui.

    Une grosse différence quand même :
    Rajao se contente d’annoncer,
    mais ne passe presque jamais à l’acte.

    Cette fois-ci, à Lima, Rajao a proposé les services des fotaka comme casques bleus de l’ONU.

    Mais, comme d’habitude, nul n’est sûr que cette offre soit suivie d’actes réels.

    Pour deux raisons :
    - a) pour de nombreux chefs d’état et hauts fonctionnaires de l’ONU, Rajao n’a pas la réputation d’être crédible ; la preuve ? le manque d’engouement de nouveaux Etrangers (capitaux souverains comme privés) à venir investir à Madagascar
    - b) le manque de niveau technologique des fotaka.

    Or, personnellement, je souhaite ardemment que les fotaka fassent partie des casques bleus qui officient au sud du Sahara,
    au contact des combattants de Boko Haram ou d’Al Qaeda Maghreb Islamique, par exemple.

    Hors le fait que le départ à l’Etranger de ces sangsues qui siphonnent notre déjà si mince budget soulagerait les caisses de notre ministère des finances ;
    la confrontation de ces fotaka (habitués à massacrer leurs concitoyens aux mains vides) avec de vrais combattants étrangers très bien entraînés et très bien équipés en armes et en munitions donnerait à ces fotaka la preuve matérielle que finalement ils ne sont réellement que des soldats d’opérette.

  • 5 octobre 2015 à 10:25 | kakilay (#2022)

    Encore un nationaliste de gauche qui n’a rien compris que depuis 1492 (date symbolique), même une île peut vivre en vase clos, sans aucune influence étrangère en bien ou en mal. Affirmer que les Malagasy ne sont pas responsables, comme affirmer que les « étrangers » n’ont aucune influence sur ce qui se passe à Madagascar en ce moment relève de la même intelligence politique. Dixit CESI et CESII.

    https://www.facebook.com/601386846601615/videos/793508080722823/

    Proverbe chinois :

    Frapper une pierre « à l’aide » d’un œuf : l’œuf se casse.
    Frapper un œuf « à l’aide » d’une pierre : l’œuf se casse.

    Il faudra que « la main invisible » change de stratégie.

    Ny teny,
    raha foy,
    manan’elatra.

    ou

    Au tout commencement était le Verbe
    ...
    et le Verbe s’est fait chair.

    Alors excuser les,
    Si oeufs,
    ils aspirent
    à devenir Autre...

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