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Editorial

Médias : les droits et les devoirs

lundi 18 août 2014 | Ndimby A.

Le monde de la presse malgache est en deuil, avec le décès de Niry Jules. Pionnier de la Malagasy blogosphère avec la création du site communautaire Sobika.com, avant malheureusement de choisir de la revendre à un groupe qui n’a pas su en maintenir la qualité et la notoriété, ni même le nom [1], il était rentré à Madagascar il y a quelques années pour lancer Watsa, le premier magazine malgache à vocation people. Avec une vision simple : il fallait donner des références malgaches positives aux Malgaches. Tout au long de sa courte mais brillante carrière, Jules Niry n’a cessé de démontrer son sens de l’entrepreneuriat, la pertinence de sa vision, la force de sa passion pour le monde de la communication et les médias. Au début de la crise de 2009, il avait contribué avec Sobika.com à faire de Ndimby A. une « signature » de blogueur, avant de devenir celle d’un éditorialiste de journal en ligne.

Le décès de Niry est une occasion de reprendre pour un jour la plume afin de plancher sur la presse malgache.

Il y a quelques semaines, le stupide dérapage provoqué par l’emprisonnement de deux journalistes a remis le sujet de la liberté de la presse sur le tapis. La plainte du Ministre Rakotovao et de ses deux compères a augmenté le dénivelé d’une pente que les opposants au régime actuel savonnent à la moindre occasion. La seule chose que cette plainte aura donc réussi à faire, c’est de renforcer la fédération d’une grande partie de la presse contre le régime Rajaonarimampianina, qui risque de le payer cher. Nous n’entrerons plus dans l’analyse du contexte et des conséquences, qui a déjà été effectuée au moment des faits relatifs à cet épisode d’amour-propre mal-placé chez certains hommes qui se prétendent d’État, mais qui ont du mal à gérer leurs émotions ou leurs vexations.

Quand on analyse la vie politique malgache, on constate avec effarement que nos dirigeants sont toujours aussi peu capables de capitaliser la connaissance du passé. On a déjà vu comment Marc Ravalomanana en 2002 avait tiré profit de son statut de martyr à cause des tracasseries de Didier Ratsiraka, mais n’a pas pu s’empêcher de martyriser Andry Rajoelina jusqu’à ce que ce dernier se rebelle en 2008, avec les conséquences que l’on sait. On a vu comment le régime Ravalomanana est tombé à pieds joints dans le piège béant tendu par Rajoelina et ses sbires avec la diffusion de l’interview de Ratsiraka sur Viva-TV. Et il y a quelques semaines, la publication (par erreur ?) de cette lettre de lecteur dans Madagascar-Matin, journal dirigé par des proches de Rajoelina, était-elle juste un accident, ou une provocation-piège dans laquelle certains sont eux aussi tombés à pieds joints ?

Si la levée de boucliers de l’ensemble de la profession face à cet emprisonnement de journalistes a été légitime, je trouve toutefois extrêmement suspicieux que l’orchestration de la campagne de mobilisation ait été le fait de personnes au présent ou au passé très proche du Président de la Transition.

Source de l’image : http://lapinscretins.ubi.com/

Tout comme je m’étonne de la rapidité avec laquelle des fonds pour cette campagne ont été très rapidement disponibles pour des T-Shirts, des banderoles ou des meetings dans des restos. De quoi se poser la question : « à qui sont ces oreilles qui pointent à l’horizon » ?

Dans la publication d’informations diffamatoires qui a mené nos deux confrères en prison, il y a eu erreur du journal Madagascar-Matin (groupe Sodiat). On note avec amusement que le Directeur général actuel des activités médiatiques au sein du groupe Sodiat est le journaliste Rolly Mercia, qui était un grand donneur de leçons de professionnalisme et d’éthique à l’époque où il était parvenu Ministre de la communication de la Transition. Sans doute devrait-il faire faire l’effort de prodiguer ses lumières au sein de sa propre entreprise, maintenant qu’il y a cette opportunité « à lui donnée » de rehausser sa crédibilité de professeur de journalisme.

Mais même en cas d’erreur de la presse, les citoyens concernés ont un large éventail de possibilités qui font que même si ester en justice peut être une solution, d’autres peuvent se révéler plus adéquates. Par exemple, le droit de réponse classique, ou encore le style de réplique classe mais cinglante de l’Ambassade américaine sur sa page Facebook la semaine dernière pour démentir les mensonges d’une certaine presse.

En passant, on pourra poser la question de la détestable propension des juges malgaches à prononcer les mandats de dépôt dans l’attente des procès. Alors que cette procédure devrait être une exception dans le cas d’affaires graves ou qui présentent le risque que le justiciable s’enfuie, avec la justice malgache elle devient quasiment une règle. Phénomène d’autant plus abscons que les prisons malgaches sont déjà surpeuplées, et que rajouter des individus à la population carcérale pour des motifs futiles n’est pas signe de grand discernement (pour rester poli et éviter de passer pour un cybercriminel). Toute réforme de la justice devrait commencer par une réflexion des magistrats sur cette mauvaise pratique, qu’on ne sait trop comment expliquer : solution de facilité, incapacité de gérer le sentiment de toute-puissance de pouvoir nuire à autrui, incompétence ?

Ne pas parler de droits en oubliant les devoirs...

La liberté de la presse a toujours été un cheval de bataille pour l’opposition. Déjà, elle permet de s’allier la presse, ce qui est toujours un investissement utile dans le combat politique. Mais surtout, elle permet de revendiquer un espace dans les médias pour véhiculer ses messages, ce qui est loin d’être farfelu dans une vraie démocratie. Toutefois, même si son corporatisme naturel de mauvais aloi rend difficile cet exercice, la presse doit toutefois saisir l’opportunité qu’offre l’affaire Rahaga/Ramanoelina pour faire son introspection. On ne peut pas revendiquer des droits sans en assumer le revers de la médaille : les devoirs et les responsabilités. La densité au mètre carré de felakards notoires sur les images des manifestations récentes pour la liberté de la presse autorise la perplexité.

Refuser l’emprisonnement pour délit de presse est une chose, mais militer pour l’impunité des gens des médias en est une autre. À Madagascar, plusieurs articles sont publiés avec des accusations sans preuve, ou tout simplement avec des erreurs graves qui peuvent nuire à des individus ou des entreprises. Et ce, du fait d’incompétence (combien de journalistes malgaches ont-ils une formation en journalisme ?), de l’arrogance (le pouvoir de nuire ou de régler des comptes par le biais d’un article), ou de la corruption (combien de journalistes écrivent « sur commande » ?). Chaque jour montre des lacunes graves de culture générale ou spécifique, avec des journalistes qui semblent écrire sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. La plupart du temps, pour diverses raisons, les personnes concernées ne portent pas plainte, ou même renoncent au traditionnel droit de réponse. Cela favorise un sentiment d’impunité et de toute-puissance des journalistes, y compris les plus véreux ou les plus incompétents. La victoire de la presse face aux plaignants dans l’affaire Rahaga/Ramanoelina ne va pas améliorer les choses.

La mésaventure des deux confrères doit donc amener le monde de la presse à se poser des questions sur les moyens d’améliorer son professionnalisme et la pratique de son métier. Qu’il s’agisse de la petite enveloppe attendue ou exigée après les conférences de presse, y compris quand le sujet en est la corruption. Qu’il s’agisse de cette pratique pour certains d’arriver quinze minutes avant le déjeuner lors des évènements qui se déroulent sur une journée. Qu’il s’agisse de cette manie d’attendre la fin des discours pour obtenir un élément sonore alors que cet enregistrement aurait dû être fait pendant la conférence. Qu’il s’agisse du fait d’arriver en retard et partir en avance lors des couvertures médiatiques à faire, quelquefois pour des motifs compréhensibles eu égard au nombre de reportages, mais avec un impact majeur : on entend la moitié, on comprend de travers, et donc on finit par écrire n’importe quoi. Et il est de la qualité de la presse comme de la qualité de la démocratie : tout comme on n’améliore pas la République juste en changeant de numéro de Constitution, on ne va pas améliorer la presse malgache juste en sortant un Code de la communication. Il y a des débats de fond qui s’imposent, et sans doute la perspective de ne présenter le code de la Communication au Parlement qu’en mai 2015 donne le temps nécessaire à toutes les entités concernées de s’asseoir et discuter véritablement ensemble et de façon sérieuse.

Le problème de la presse malgache actuelle a une triple source. Primo, le manque de formation de toute une flopée de gens qui sont venus dans le métier juste pour ne pas être chômeurs, ou attirés par les perspectives de felaka, et qui n’ont donc qu’une perception lointaine des règles de professionnalisme et de l’éthique. Secundo, le manque de repères, avec un Ordre des journalistes périmé et absent, et de moins en moins d’anciens capables d’imposer un minimum de bonne conduite aux nouvelles générations, ce qui laisse aux « grandes gueules » le soin de jouer aux porte-flambeaux de la liberté de la presse, mais avec bien peu de crédibilité quand on étudie leur propre parcours. Et tertio, un contexte socio-économique qui rend les journalistes ouverts aux sollicitations d’un système où la « petite enveloppe » arrange corrompus et corrupteurs [2].

Pour en revenir aux gens de la profession qui méritent estime et respect, Jules Niry était quelqu’un qui a démontré dans son parcours une adéquation entre les principes de professionnalisme et d’éthique qu’il professait et le comportement qu’il adoptait. La presse malgache avait besoin de personnes de cette valeur. Il avait contribué à donner une image positive de la diaspora malgache en France, avant de revenir apporter ce qu’il pensait être sa part de briques au développement du pays. Le pays perd un véritable olomanga, qui a su démontrer par les actes les paroles du Cid : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».

L’ensemble de la rédaction de Madagascar-Tribune.com présente ses condoléances les plus sincères à Sarah et à toute la famille. Requiescat in pace.

Notes

[1Sobika.com a depuis disparu pour laisser la place à Sobika.mg

[2On est toujours amusés de voir certains forumistes qui s’évertuent à insinuer tel ou tel « sponsor » derrière telle ou telle plume de l’équipe d’éditorialistes bénévoles de Madagascar-Tribune. Nous avons la chance d’avoir un métier qui nous place au-dessus de la ligne de flottaison, ce qui nous donne la liberté de pouvoir écrire pour nos idées, sans avoir besoin d’être motivé dans un sens ou un autre par qui que ce soit. Mais il est vrai que chacun use comme il peut de ce que la Nature lui a donné (ou pas) comme neurones pour trouver une explication au fait que d’autres pensent différemment

21 commentaires

Vos commentaires

  • 18 août 2014 à 12:53 | ratiarivelo (#131)

    Salama jiaby e ! Misaotra ra-Ndimby o ? Efa betsaka ny voalazanao e !! voalohany aloha dia : maniry fampiononana ho an’ny fianankaviny i ra-Itompokolahy Niry Jules @ny izao fahoriana : Andriamanitra sy ny razana hana- sitrana ny ratra***** Momba ny fitondrana ankehitriny dia tsotra, tsy ilaina teny sy resa-be ra ny AMIKO**** fa arakin’ny fiteny ny TSOTSOKA manao hoe ; Qui vivra verra*****

  • 18 août 2014 à 13:02 | jansi (#6474)

    Ok avec Ndimby avec cette invite aux gens de presse a faire leurs introspections. Adresse valable aussi pour ce ministre redevenu ’journaliste’ , ’maintenant qu’il y a cette opportunité « à lui donnée » ( lol) de rehausser sa crédibilité’ . Mais l’a t il compris vraiment ?

  • 18 août 2014 à 13:40 | elena (#3066)

    Oui, estime et respect pour cet homme à jamais disparu : puissions nous chercher toujours l’excellence pour ne pas tomber dans la médiocrité ambiante de ces 5 dernières années. la vie est injuste,pourquoi il y a des gens biens qui partent !!!!Merci Ndimby pourvu que vous soyez entendu, et que les journalistes deviennent de vrais professionnels !

  • 18 août 2014 à 14:37 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    Mes sincères condoléances à la famille du décédé.

    Aux trois problèmes cités par l’auteur s’ajoutent aussi :

    - la ligne éditoriale du journal, de la publication, etc..
    - l’engagement du journaliste

  • 18 août 2014 à 17:09 | kakilay (#2022)

    Pour préserver la liberté, il nous faut promouvoir l’éthique. Oui, cette morale personnelle qui fait qu’un individu soit respectable ou pas. Pour avoir toujours été du côté de la liberté de la presse, j’ai eu la nausée quand on m’a fait part d’un article qui faisait état d’un divorce. Une affaire privée, que l’on amène sur la place publique. Bien sûr, ce n’est pas gratuit. On soupçonne un felaka derrière.

    Car on en est là. Je suis sûr qu’il n’a même pas la faim comme prétexte pour justifier son horreur. Maslo, l’apôtre, le saint des malfamés. Quel mérite donner à l’éthique, quand c’est son confort personnel qui est l’aune de sa mesure. L’éthique serait-il le luxe que l’on s’offre quand on a plus besoin de rien ? Que vaut cet éthique alors ? Ne doit-on pas dire plutôt que tout éthique ne vaut que parce qu’il se tient debout « malgré » ? Parler d’une culture du mérite, c’est parler de ce qui ne va pas de soi, ce qui n’est pas dans l’ordre de la « nécessité » dite collective. Il est normal : oui, l’éthique est ce rempart qui nous permet de ne pas sombrer dans le « nord-mal ». L’éthique est là pour promouvoir en nous ce je-ne-sais-quoi qui nous permet de transcender la logique du ventre.

    Aucun respect donc pour cette dictature du ventre.

    Et je passe à cet éthique que Onitiana realy tente de mettre en place : ne jamais critiquer un confrère journaliste.

    Or, l’éthique journalistique passerait par la critique de ses confrères. Tes confrères te reconnaîtront comme tel. La liberté de la presse passe par la possibilité par les autres journalistes de critiquer et de dénoncer les fausses vérités des uns et des autres. La liberté de la presse n’est acceptable que si les journalistes peuvent s’auto-réguler. Au-de-là du droit de réponse, doit se tenir un devoir de dénoncer. Et là, loin de mettre de côté les convictions, et des uns et des autres, il leur est demandé d’en avoir. Parles au nom de tes convictions. Et il appartient au public de faire la part des choses, pour peu qu’il le veuille. Et c’est à ce niveau que ce se jugera un journaliste : quoi tu dénonces, et quoi tu tais ? Car, à tout bien réfléchir, le vulgus, aussi vulgus que nous pouvons l’être, ne cherche que la vérité dans les journaux. Dire la vérité, dénoncer les non-vérités : selon ses convictions. Et nul ne peut être inquiété par ses convictions.

    Le salut de la liberté d’expression passe par les journalistes. Je ne dis pas de l’ordre des journalistes, mais des journalistes qui ont a cœur la vérité, et leur vérité. Il passe par cette fidélité envers eux-mêmes, et que nous osons appeler leur éthique.

    Martin Luther King, Jr.,
    in a 1968 speech
    where he reflects
    upon the Civil Rights Movement :
    "In the end,
    we will remember not the words of our enemies
    but the silence of our friends."

  • 18 août 2014 à 18:01 | betoko (#413)

    En tout cas Ndimby , je préfère lire une presse qui critique ce régime qu’à une presse complaisante tel que Madagascar -Tribune .com , pourtant ces derniers temps Vallis est devenu plus proche de mes idées que celles de Ndimby , à savoir si vous aussi vous êtes victimes des felaka ?
    A propos , quel était le vrai nom de Georges Rabehevitra , je crois le deviner car depuis le décès d’une personne très très proche de ce journal en ligne( il était décédé à Paris) ,il y a de cela un an ou plus , personne n’a écrit sous son pseudo .

    • 19 août 2014 à 08:57 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko

      RAKOTOBE
      Georges RABEHEVITRA est un « HOMME D’ETAT ».Point barre !
      J’ai eu des échanges par e mail avec Georges RABEHEVITRA,si cela vous console RAKOTOBE.
      Cordialement,
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 18 août 2014 à 18:09 | Isandra (#7070)

    « Quand on analyse la vie politique malgache, on constate avec effarement que nos dirigeants sont toujours aussi peu capables de capitaliser la connaissance du passé. »

    Je suis tout à fait d’accord avec vous,...pourvu que certains conseillers de Hery que je connais, continuent de lire MT et les commentaires, comme ils faisaient auparavant,...

  • 18 août 2014 à 20:23 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Moi je suis pour la liberté totale de l’expression

    Et parler ici de droits et de devoirs me semblent déplacer surtout quand les devoirs des uns empiétent sur les droits des autres et ... vice versa

    Laissons au public le choix de faire le tri dans ce magma

    Je ne sais pas si Ndimby l’a fait exprès mais il a oublié de parler de cette fameuse loi votée par notre assemblée , à propos de cette liberté d’expression

    Là ou je le rejoins c’est dans le droit de répoonse

    C’est à dire à chaque fois qu’un tenant du pouvoir est ’attaqué’ , l’inviter pour qu’il puisse répondre

    Et puis qu’on arrète de mettre ces étiquettes du style ’felaka’ à propos des journalistes malagasy

    Qu’ils soient indépendants ou non

    Une pensée pour Niry

  • 18 août 2014 à 21:56 | malagasy34 (#5283)

    Est-ce que quelqu’un sur ce forum sait où est-ce que le ministre (re)devenu journaliste a suivi sa formation de journalisme ??

    • 19 août 2014 à 07:56 | ASSISE (#1505) répond à malagasy34

      Chez lui, derrière sa formation autodidacte.

    • 19 août 2014 à 08:49 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à malagasy34

      - « Sans trop avancer,cette personne a une carte de journaliste de langue française ».
      Pour avoir une carte de journaliste ,il y a des critères à respecter.
      Il était un « JOURNALISTE PROFESSIONNEL ».
      Si vous voulez l’adresse de l’organisme qui lui avait délivré cette fameuse carte de journaliste,passez-moi votre vrai nom.Je vous la communiquerai,sans faute.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 19 août 2014 à 11:05 | Rakitoza (#689) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Zoky Basile

      Rolly était représentant de l’Union Internationale de la Presse Francophone. Ce n’est pas un organisme de formation, c’est plutôt une amicale de journalistes francophones.

    • 19 août 2014 à 13:00 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Rakitoza

      - "Rakitoza..

      - « L’union Internationale de la Presse Francopĥone est un organisme crédible ».
      Je ne suis pas membre mais je connais très « BIEN » cet organisme.
      Certains africains pensent qu’avoir écrit== un article== dans le « SOIR DE BELGIQUE » donne droit à une carte de journaliste,même si vous êtes ancien de ...
      Rakitoza,oui j’ai payé de ma poches quelques cotisations==pour mettre à jour le droit== de nos journalistes Malgaches parce que je déteste qu’on dise du « MAL » des Malgaches.
      Il y a plusieurs écoles de journalisme mais le fait qu’il était « Représentant de l’Union Internationale Internationale de la Presse Française »,rassurez-vous,il est reconnu par ses pairs.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 19 août 2014 à 16:05 | Rakitoza (#689) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Journaliste professionnel = on a une profession de journaliste = c’est le métier qui nous fait vivre. POINT BARRE

      Cela ne signifie pas qu’on est compétent. Cela ne signifie pas qu’on est intègre. Cela ne signifie pas qu’on a été formé ou diplomé.

      Et il a aussi une carte de presse malgache depuis des décennies !!! Un journaliste gasy n’a pas besoin de l’UJF pour se faire reconnaitre journaliste professionnel !

  • 19 août 2014 à 08:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ndimby A.
    J’ai eu des échanges amicaux avec Niry Jules.C’est la raison de mon entrefilet dans MT.com,même si certain le considère « HORS SUJET ».
    - « Que son âme se repose,en Paix ».
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 19 août 2014 à 13:57 | Turping (#1235)

    Condoléances à la famille Niry Jules Ratsifandrihamanana .
    Il est parti à l’âge de 44ans le 15 Août à Paris d’après les informations.
    - Un âge trop jeune pour mourir .C’est le destin et « le lahatr’Andriamanitra » dit le dicton malgche .
    - Quant à la liberté d’expression ,c’est le seul moyen d’émanciper ,de s’exprimer ses visions .
    - Les propos journalistiques ne devraient faire l’objet de répréssion si les vérités dénoncées relatent des informations non mensongères à l’égard des blancs bonnets ,les corrompus ,les hauts placé du pouvoir (Ministre ,Dircab,....).Respect de l’éthique et la déontologie dans le respect de dire que la « vérité ».
    - Les journalistes comme les militaires doivent le statut « apolitique ».
    - La corruption c’est la gangrène de ce pays ,il faut le combattre ce fléau car le pouvoir normalement c’est le modèle de la transformation sociétale ,la métamorphorse,....
    - La métaphore de la notion démocratique sans mettre en exergue l’existence du principe de la liberté d’expression reste une utopie sans avancement.
    - Parler de la politique ,des partis sans accepter le statut de l’opposition ,pour dénoncer les dérives ,les dysfonctionnements étatiques ,les détournements ,....reste un combat de longue haleine si rien de concret ne sera fait dans ce sens du fait que décrocher le pouvoir en restant dans le mutisme total sans respecter la souveraineté nationale ni le peuple malgache dans l’avancement réel.......le non dévéloppement c’est la Rébublique bananière des babakoto !
    Masina ny Tanindrazana.

  • 20 août 2014 à 16:32 | Mahayfatambary (#8474)

    Nahay fatam-bary koa ialahy Niry an.

    SOUBIQUE

    Origine :

    Du malg. sobika : « grand panier sans anses » (Abinal et Malzac, Dictionnaire malgache/français) par francisation de la prononciation et (parfois) de la graphie.

  • 21 août 2014 à 20:59 | florent (#8466)

    Bonjour,
    Suis à 200% avec Ndimby. Très sincères condoléances à la famille de Niry Jules.
    Quant aux chers journalistes, si nous prenons le temps de nous connecter régulièrement c’est que nous voudrions être au courant de ce qui se passe au pays. Alors, s’il vous plaît, chers journalistes, donnez-nous des faits et gardez vos coups de coeurs chez vous.

    Bref, faites comme nous. Nous gardons nos « tafatafa » chez nous par dignité.

    Un grand merci et bravo à Ndimby A.

  • 22 août 2014 à 02:14 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Parlant de droits et devoirs est naturel en soi quelles que soient les responsabilités qu’on assume. Ce sont des notions qui revêtent des valeurs morales, intellectuelles et de conscience dans toute relation et ne supposent forcément ni obligation, ni subordination.
    C’est le reflet et la concrétisation de la transparence de tout acte civil et social.

    Les exemples de droits et devoirs ne manquent pas dans la vie courante comme le voisinage, les journalistes, tout élu investi d’un mandat, le patron et les salariés, les pasteurs ... même le président de la République élu par le peuple et la nation.

    Personne ne peut y échapper, même envers sa propre personne.

    Les droits et devoirs supposent le savoir-vivre et le respect de soi et d’autrui.

    Question d’actualité, les journalistes ont le droit de s’informer auprès des politiciens (ministres, etc ...) et le devoir d’informer le public en toute objectivité.
    Idem les ministres, députés, ... , de par leur mandat, ont le devoir de répondre courtoisement journalistes et électeurs en vertu des droits qui leurs ont été confiés par représentation. Cà fait partie de leur portefeuille comme les avantages, les immunités, les priorités protocolaires, ...
    Tout le monde, journaliste ou pas, a les droits d’interroger les responsables, députés, ministres, ... Déjà, on ne nous dit pas tout !!!

    Les ministres du gouvernement Kolo Roger sont vraiment décevants et désolants dans leurs relations avec les médias. Non seulement ils ne veulent pas répondre mais en plus ils manquent de tact, méprisants et désagréables frisant l’impolitesse
    Comme on dit : « MIFIDY NY LOHANY KANEFA MATAHOTRA NY MASONY ».

    Tant que ce pouvoir de Hery Rajaonarimampianina se comporte ainsi, il aura du mal à faire passer sa politique et convaincre. C’est loin d’être rassurant et suscite des doutes.

    Qui sera le prochain ministre à commettre une bourde de comm’ ?
    Jamais 2 sans 3 ...

  • 23 août 2014 à 11:58 | Turping (#1235)

    Ndimby,
    Depuis le 18Août ,j’ai eu le temps de rassembler un autre élément ,de James Ratsima ,sur l’émission tafatafa de 07/08/2014 ;
    Manda tehezan’ny fikambanana ny fitiavan-tanindrazana malagasy (FPM°=front patriotique malgache) ,une association non politisée ?
    Est ce que les malgaches aiment-ils toujours leur pays ou ne sont que des traîtres vendeurs de leur pays ? Ci-joint le lien :

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