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Tribune libre

Madagasikarantsika : communiqué mars 2010

vendredi 5 mars 2010

Face au moment crucial que traverse Madagascar et aux risques de dérives engendrés par les divers propos et positions des acteurs politiques et des média malagasy,

Conscients des enjeux démocratiques que représentent et représenteront pour le développement futur de notre pays et du peuple malgache, les propositions et décisions de chacun,

Conséquemment aux propositions successives de notre formation tout au long de cette crise majeure,

Nous, MADAGASIKARANTSIKA, parti Républicain communiquons par la présente que :

Sur les Accords de Maputo et les conventions de Addis- Abeba, MADAGASIKARANTSIKA a toujours soutenu et même a été signataire d’une résolution de cette crise par la voie d’un consensus et l’adoption d’une démarche inclusive.

Bien que soulignant le caractère arbitraire du choix des mouvances appelées et impliquées par le G.I.C à ces négociations, MADAGASIKARANTSIKA a opté favorablement pour ces désignations dans la perspective de contribuer à trouver rapidement une résolution et afin de limiter les effets néfastes de cette crise de 2009 sur la vie nationale. En effet, étant la seule et l’unique candidat sur les 14 aux dernières élections présidentielles n’ayant pris position dans l’un ou l’autre camp, MADAGASIKARANTSIKA a toutefois tenu à émettre son avis sur le danger de focaliser le conflit sur des personnes et a toujours prodigué publiquement ses conseils pour une paix sociale tout en interpellant sur l’urgence de considérer l’aspect socio-économique de ses impacts, tout au long de ces derniers mois.

En Octobre 2009, MADAGASIKARANTSIKA a communiqué sa proposition sur une alternative malgache à la résolution de cette crise. Il s’agissait le cas échéant, d’un retour partiel à l’institutionnalisation de la République, en l’occurrence l’Assemblée Nationale en s’inspirant des accords de Maputo, le Congrès composé de ses 258 membres pour une meilleure représentativité.

Force est de constater l’échec à la mise en œuvre des accords de Maputo quelles que soient les sanctions et par conséquent, l’obligation pour tous les politiques de revoir toute autre alternative possible pour sortir la nation malgache de cette impasse.

Aussi, afin de ne pas leurrer tant les électeurs que les futurs candidats aux élections dites « législatives » sur une longévité discutable de leurs postulats, devant par ailleurs avoir une Assemblée Constituante la plus représentative possible pour une mission très ponctuelle telle que l’adoption des textes constitutionnels et du nouveau code électoral nous menant vers la IVème République, nous réitérons notre proposition d’octobre 2009.

Concernant les prochaines échéances électorales et du processus démocratique que MADAGASIKARANTSIKA considère comme inaliénable, nous confirmons qu’un Référendum constitutionnel est un préalable nécessaire. Le choix du modèle de société adapté aux aspirations du malgache de 2010 ou du XXIème siècle doit être soumis au suffrage universel, par les visions interposées de ses formations politiques.

Par ailleurs, MADAGASIKARANTSIKA estime que depuis l’avènement de la République, le fait d’élire le Président en premier lieu a toujours amené notre nation vers des dérives totalitaires et créé de facto des monarchies républicaines successives, une des causes de nos crises cycliques.

Que les élections législatives doivent précéder les élections présidentielles, d’autant qu’une élection de proximité telle que les législatives donnerait plus foi en l’avenir immédiat à la population et aurait l’avantage de la visibilité, ainsi que l’obligation de Redevabilité du député, priorisant les intérêts de ses électeurs à ceux du Président.

Que MADAGASIKARANTSIKA participera aux prochaines élections sur tout le territoire et fera valoir les droits de ses compatriotes candidats et ceux des électeurs, à des élections saines, justes et transparentes.

Fait ce 4 MARS 2010

Mme Elia RAVELOMANANTSOA
Présidente Nationale

M Jean Claude Roger RAKOTONIRINA
Premier Secrétaire Général

M Rivo RABEHARIVELO
Deuxième Secrétaire Général

M Hervé MONG FOCK
Troisième Secrétaire Général

3 commentaires

Vos commentaires

  • 5 mars 2010 à 12:27 | xena (#774)

    Niaiky ny rehetra fa izay no izy ny amin-dRavalo sy ny forongony. Vita hatreo ny amin-dRavalo sy ny forongony, satria nahomby ny atelier nokarakarain’i Andry ! Tena tsipaka am-bava-fo ho an-dRavalo ilay izy. Azo lazaina fa potika sy rotika i Ravalo sy ny forongony. Mampahalahelo indray ny mahita azy ireo mipitrapitra. Nefa moa vokatry ny nataony ihany izao faharesena miezinezina mahazo azy ireo izao !

  • 5 mars 2010 à 13:28 | meloky (#637)

    Sady tokony halevina mihintsy ny « culte de peronalite » r’eiolona fa io ihany no tsy mampandeha ny fiainan’ny gasy hatramin’izay.

    Dia lasa saribakolin’ny tia tena fotsiny izay tompon’Andraikitra rehetra tamin’ny fitondrana hatramin’izay !!!!!!!

  • 8 mars 2010 à 20:19 | Nirina RAKOTONDRABE (#2132)

    Merci à Madagasikarantsika pour ce communiqué.

    Tout d’abord, je voudrais souligner par rapport à la crise que traverse Madagasikara aujourd’hui, qu’il ne faille pas juste s’arrêter à dire que c’est un différend entre deux parties, encore moins deux hommes : c’est un combat d’un pays pour être réellement indépendant, d’un peuple pour être maître de son destin, donc on ne peut pas ne prendre de parti quand à l’avenir de notre île.

    On ne peut pas faire confiance à une institution mise en place par un coup d’état, et qui n’agit que de manière unilatérale.
    On ne peut pas accuser toute une structure institutionnelle mise en place de manière démocratique, par des suffrages reconnus comme seulement limitée à une dérive totalitaire, et qu’on balaie par des annonces aux coins de rue, et qu’on termine par un putsch.

    Nous sommes tous conscients qu’il y a encore beaucoup à faire à Madagasikara, notamment en matière de démocratie ; les partis politiques, tel Madagasikarantsika, ont une grande part dans cette lourde tâche en éduquant sur le terrain la population Malagasy dans ce sens.
    Mais non en confortant que la parole, encore moins le pouvoir pourrait s’acquérir sur n’importe quelle place, ou pire avec la complicité des armes et de la corruption des mutins.

    Donc, avant de débattre quelle est la priorité entre les élections présidentielles, législatives ou référendum, n’est-il pas plus important de constituer une organisation réellement de consensus, voire indépendante, si c’est possible encore aujourd’hui, et d’étudier ce qu’on entend derrière ces mots, ce qu’attend vraiment le peuple après ces étapes au lieu de s’endormir dans des (pseudo) ateliers qui ne sont que des tentatives de ravalement d’un pustch manipulé.

    Pour terminer, je voudrais m’interroger sur les deux premiers commentaires de ce communiqué : sont-ils vraiment liés à ce sujet ou sont-ce des personnes qui ont peur de s’exprimer ailleurs ou qui n’ont pas de droit de parole sur d’autres sujets, et qui profitent de ce petit coin ?
    Mais quand même une petite réponse pour eux : lorsqu’on vous donne la parole, essayer de vous exprimer de manière intelligible, miaraka amin’ny saina fa aza mampiasa fo fotsiny, parce que cela ne ressemble qu’à de vulgaires invectives de forum.

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