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Antananarivo | 20h17
 

Politique

50e anniversaire

Madagascar toujours en quête de stabilité

vendredi 25 juin 2010

(Syfia Madagascar) Cinquante ans après son indépendance, le bilan est sombre pour Madagascar. Après des coups d’État en série qui l’ont gravement affaiblie économiquement et socialement, la Grande île cherche toujours sa stabilité.

Le 26 juin prochain, les Malgaches fêteront le 50e anniversaire de leur indépendance. Ils se préparent à célébrer dignement l’événement à travers diverses manifestations culturelles et sportives dans tout le pays, et ce jusqu’à la fin de l’année. « Malgré la pauvreté et l’instabilité, je ne déplore jamais notre indépendance. Si chère, si précieuse, elle n’a pas de prix », assure le colonel Sabotsy, un ancien combattant, en montrant du doigt une cicatrice à la jambe, souvenir d’un coup de baïonnette reçu au moment de l’insurrection de 1947, réprimée dans le sang par la France et qui fit des dizaines de milliers de morts.

Depuis 1960, la Grande île qui, du temps des royautés, était déjà en quête de réunification et de pacification, cherche toujours sa stabilité. Le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina, lors d’une allocution le 12 mai 2010, résumait ainsi la situation : « Cinq décennies de soumission, de lutte sans victoire, de déception, de mauvaise gouvernance. »

« On rase tout et on redémarre à zéro »

Le pays n’a en effet jamais connu d’alternance en douceur. En 1972, 1975, 1991, 2002 et 2009…, les changements de régime se sont tous faits sous la pression populaire. Tous les dix ans en moyenne, Madagascar change de constitution et de république. Le scénario est toujours le même ou presque : le peuple descend dans la rue « pour manifester son désaccord avec les autorités en place et se faire entendre », explique Serge Zafimahova, président de l’association Club développement et éthique (CDE). « Les gens n’ont plus confiance dans leurs dirigeants. Ils doutent de la vérité des urnes et ils ne peuvent plus s’exprimer dans les médias publics. »

À chaque chute de régime, la continuité de l’État est mise à mal. Au pouvoir, « les nouveaux dirigeants cherchent à dénigrer et à effacer à tout prix les réalisations de leurs prédécesseurs », affirme Serge Zafimahova. Rasolohery, un prélat d’Ambodiatafana (Toamasina, est du pays), déplore, lui, « un suicide économique ». « On construit puis on rase tout et on redémarre à zéro », résume-t-il. Selon l’Institut national de la statistique, deux ménages malgaches sur trois vivent depuis 1990 en dessous du seuil de pauvreté. Et selon le Rapport sur le développement humain des Nations unies, le taux d’alphabétisation des plus de 15 ans est tombé de 81,4 % en 1992 à 70,7 % en moyenne entre 1999 et 2007. De moins en moins éduqué, le peuple connaît à peine ses droits et ses devoirs.

Analyste, chercheur à l’université d’Antananarivo, Lily Razafimbelo voit dans cette inquiétante évolution « un manque crucial de culture d’alternance, de redevabilité et de résultat ». « Nos dirigeants manquent de vision globale pour le développement du pays », estime de son côté Lalao Randriamampionona, académicienne, présidente de la Plate-forme nationale des organisations de la société civile malgache. Personne ne serait préparé à diriger. La preuve, soutient l’académicienne, depuis l’indépendance, aucun président n’était issu du sérail politique. Ce n’est que parvenus au sommet de l’État que les nouveaux dirigeants consolident ou créent leur parti.

Héritage colonial

La faiblesse des moyens de contrôle des institutions ferait par ailleurs le lit du népotisme, de l’enrichissement illicite et du clientélisme politique. Pour Ndriandahy Mamoudou, historien, l’héritage colonial n’est pas étranger à ces perversions. « La France a fait en sorte que les Malgaches, au jour de leur indépendance, ne soient pas capables de voler de leurs propres ailes », affirme-t-il. Le complexe du colonisé aurait engendré chez eux la soumission, un faible sens des responsabilités et un manque d’initiatives. « Les colons nous ont appris plus à exécuter qu’à conceptualiser », constate le président du CDE.

Au niveau des ministères, bon nombre de postes stratégiques ont ainsi été occupés par des administrateurs français pendant la période postcoloniale. Une dépendance renforcée par « l’inique accord de coopération qui a favorisé la mainmise de l’ex-métropole sur les affaires internes du pays », estime l’historien, faisant référence au rattachement de la Grande île à la zone franc jusqu’en 1972 et au maintien d’une base militaire française à Diego Suarez jusqu’à cette même date.

Éric Rakotoarisoa, vice-président de l’université d’Antananarivo, reconnaît toutefois les efforts « de formation des cadres locaux, de construction d’infrastructures sociales et administratives, mais surtout de l’appui au développement de l’ex-métropole depuis la fin de la colonisation ». Le vice-président de l’université remet toutefois cette coopération dans le contexte actuel : « Madagascar, dit-il, doit s’ouvrir à d’autres pays. L’heure est à l’intégration régionale et mondiale. »

Mamy Andriatiana

17 commentaires

Vos commentaires

  • 25 juin 2010 à 07:57 | Noue (#2427)

    Antananarivo, June 23rd, 2010

    To the people of Madagascar :

    The American people join me in extending congratulations to the people of Madagascar as you commemorate the 50th anniversary of your country’s independence on June 26.

    We stand with the people of Madagascar, and we remain committed to supporting an inclusive and consensual resolution to the country’s costly political stalemate.

    As we recognize and celebrate the anniversary of your country’s independence, my hope is that the people of Madagascar may begin again to enjoy the benefits of a stable, democratically elected government in the coming year and beyond.

    Sincerely,

    BARACK OBAMA

  • 25 juin 2010 à 08:27 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    25/26 juin 2010 :

    Silence total

    RESPECT MUTUEL

    PAS DE DISCUSSION POLITIQUE ou « autres ».

    VIVE MADAGASCAR,une et indivisible.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 25 juin 2010 à 09:02 | Noue (#2427) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Et FATY DEHORS , MADAGASCAR NE MERITE D’ETRE GOUVERNE PAR UN PUTSCHISTE SANS QUALITE

    • 25 juin 2010 à 10:00 | rakoto09 (#1735) répond à Noue

      Salut Noue,

      On va la fêter avec dignité la 50ème anniversaire de l’Indépendance de Madagascar et j’espère que vous serez de la fête n’est ce pas ? C’est un devoir. Et soyez en sûr Madagascar sera dôté d’un gouvernement démocratiquement élu d’après le souhait de notre ami Obama. Au plaisir Noue et transmets mes amitiés compatriotiques à Rasoa et les autres.

    • 25 juin 2010 à 11:07 | ratiarivelo (#131) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Bjr Mr.Basile na tsy mitovy hevitra aminao aza ny TENAKO dia mitsetra anao @ny FISAINANAO toy ny "Voamanga an-kady : amidy vola tsy lafo,atakalo var tsy foy ??? atsipy ny TADY eny an-tandroky’ny omby....??atsipy ny TENY...??? Masina ny Tanindrazana SILENCE TOTAL NON etNONNNNNNNNNNNNNNN ???? Allah Akkbar !!

  • 25 juin 2010 à 10:08 | kotondrasoa (#3872)

    Tout comme le colonel Sabotsy, je ne déplore pas l’indépendance même si elle n’est toujours que de façade puisque le cordon ombilical avec renymalala n’a pas été coupé.

    Pour ce qui est de la France, quoique Sarko dise sur les nouvelles relations franco-africaines (pourquoi pas afro-françaises ?!?), elle n’est pas philantrope, quel que soit le courant politique qui est à sa tête.

    Ce ne sera alors que la volonté politique de ceux qui vont nous diriger de s’émanciper de cet partenariat envahissant, déprimant et dont les termes de l’échange ne nous sont pas favorables.

    Pour ceux qui croient que la France nous a aidé par pure bonté, regardez l’histoire de Madagascar : Réalités et résistances par l’Association Française d’Amitié et de Solidarité des Peuples d’Afrique (AFASPA, www.afaspa.com) écrite par Jean Claude Rabeherifara, en collaboration avec d’autres acteurs dont entre autres Charles Ravoajanahary en 2006.

    Remarquez que je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de relations avec la France ; je suis pour un partenariat gagnant-gagnant et en paraphrasant Ratsiraka, d’une aide qui nous aide à nous passer de l’aide.

    La stabilité que nous recherchons dépend dans une large part à la stabilité économique et cela ne pourrait se faire que par des actions pondérées et responsables des dirigeants ; ce ne sera pas une affaire d’administration mais de gestion et c’est ce que les fonctionnaires malagasy n’ont jamais cherché à appliquer ou plutôt, ne sont pas aptes à faire.

    Regardons un peu le Rwanda qui vient de sortir d’une guerre intestinale et qui refuse des prêts des bailleurs de fonds d’une part et qui veut déjà rembourser les prêts qu’il a faits d’autre part et cela en moins de cinq ans de dépendance des bailleurs.

    Et nous, avec nos 50 ans et les ressources que nous avons, nous n’en sommes pas encore capables.

    En conséquence, je suis d’accord avec Eric Rakotoarisoa ; au stade actuel, nous devons nous intégrer régionalement, continentalement et mondialement.

    Ces degrés d’intégrations sont des étapes essentielles dans le concert des Nations. Ce ne sera jamais l’association des pays asiatiques, ni celle des pays d’Amérique qui va s’occuper de Madagascar mais la SADC et la COMESA. Je ne parle pas de la COI, en raison du parrainage grégaire submergeant de la France.

    Nous ne pouvons pas nous passer de la communauté internationale et en parlant de cette communauté, je parle des pays devéloppés, des pays émergents, des pays voisins, des multinationales, des ONG internationales et autres,car nous n’avons pas la technologie afférente à nos besoins et nos industries ne sont pas capables de s’auto-gérer.

    Savoir ce que nous voulons, nous donner les moyens de cette politique, s’appuyer sur la CI pour devenir capable de marcher tout seul et, ne pas croire qu’il suffit de changer un régime pour avancer et changer.

    Et persister dans la démocratie et ne changer les élus que lors des élections.

    gasytsotra a dit qu’ironie suprême, le 26 juin 2010 est la journée internationale de lutte contre la drogue ; alors, ne nous droguons pas à l’ORANGE.

  • 25 juin 2010 à 10:17 | mpitily (#1212)

    Bonne histoire politique de Madagascar, pour Diego et consorts surtout qui pensent que Ravalo était l’exception qui confirme la règle ????

    Chers compatriotes, faisons table rase du passé et tournons-nous résolument vers le futur.

    C’est une bêtise (ou folie) de penser de remettre les exs (dinosaures fossoyeurs de notre pays) aux commandes et d’espérer de meilleurs résultats de leur part, n’est-ce pas Ndimby (cf Einstein) ? Donc Maputo = bêtise.

    Nous avons besoin d’une nouvelle constitution, de nouveaux hommes politiques, de nouvelles méthodes et règles de gestion du pays.

    Plus que jamais : TSZRR !

  • 25 juin 2010 à 10:56 | philippe (#4053)

    Nausicaa, centre national de la mer à Boulogne sur Mer, met à l’ honneur depuis plus d’ un an les richesses de Madagascar. Son Directeur, Philippe Valette, océanographe de renommée mondiale et fervent défenseur de la planète, nous permet ce soir de fêter les 50 ans de l’ indépendance de Madagascar dans les salons de Nausicaa.

    Tous les Malgaches de la région seront réunis avec leurs familles et leurs amis français afin de partager l’ amitié franco-malgache. Inutile de parler du passé qui, à tord ou raison, a laissé des bons ou mauvais souvenirs.

    Aujourd’hui, Madagascar doit se tourner vers l’ avenir avec une farouche volonté de devenir un état moderne et ouvert au monde. Sa population jeune sera un atoût déterminant pour les années à venir.

    Français marié à une Malgache, je souhaite au peuple malgache tous mes voeux de bonheur et de réussite pour toutes les années à venir. Ce soir nous aurons une amicale pensée pour vous tous à l’ occasion du repas en l’ honneur du peuple malgache.

  • 25 juin 2010 à 18:40 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    « Je » viens d’apprendre que Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA est hospitalisé en AFS.

    « Je » lui souhaite un « BON RETABLISSEMENT »

    Ce jour d’anniversaire de « NOTRE » cher pays,MADAGASCAR,une et indivisible.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 26 juin 2010 à 19:59 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Vrai ou faux,, le communiqué du Bureu TIM dans sobika du 25/06/10 à16H43

      - ma première réaction reste la même,

      - mon souhait d’un prompt rétablissement pour Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA est sincère et du fond du coeur.Point final

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 25 juin 2010 à 23:05 | SNUTILE (#1543)

    Samedi 26 juin 2010 anniversaire de l’indépendance de Madagascar soit un jour dans une continuité dans la paix nationale et internationale sans distinction souhaitée.
    - Hitondra ny soa andresy ny ady tsy masina.

    • 26 juin 2010 à 08:29 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à SNUTILE

      Ce 26 juin 2010 :

      Je renouvelle mon souhait d’un « PROMPT RETABLISSEMENT » à Monsieur le Président (titre à vie) Marc RAVALOMANANA Marc.

      Ce jour anniversaire,en tant que fils,je souhaiterais que Monsieur Andry RAJOELINA ,Président de la H.A.T.,dise un mot sur le retour, à Madagascar,de la famille Marc RAVALOMANANA.

      BON RETOUR à Madagascar,Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA ainsi qu’à votre famille (un souhait personnel pour ce jour anniversaire de l’indépendance de MADAGASCAR).

      VIVE MADAGASCAR,une et indivisible.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 26 juin 2010 à 14:04 | kotondrasoa (#3872)

    REPONSE AU POST DE LEGALISTE A ANOSY, CAPACITE D’ECOUTE ZERO

    Pour Nirina Rakotondraibe,

    Je parle en connaissance de cause et je sais l’estime de Ra8 pour le Général Rabemananjara.

    Pour vous dire la confiance que Ra8 avait en lui, une anecdote que le Gal aimait raconter est qu’il a été réveillé une nuit par un coup de téléphone de Ra8 qui l’appelait à Ambohitsorohitra, en lui disant qu’il était vraiment triste.

    Il se demandait qui est-ce qui clochait et la raison était toute simple, trois moutons avaient disparu de leur enclos et Ra8 était très mécontent envers les gardiens du palais pour cette disparition.

    Or, ces moutons n’ont pas vraiment disparu mais l’un (un mouton c’est masculin et le féminin, c’est quoi ?) a mis bas et les moutons sont revenus le lendemain au nombre de cinq.

    Pour ce qui est de la retraite dorée, un Gal ayant été Premier Ministre ne peut pas ne pas l’être et si vous le connaissez un tant soi peu, vous n’aurez pas dit que je ne sais pas de quoi je parle. Et pour vous éclairer, le Gal a été de tous les régimes,a été observateur de l’ONU aux Comores, a déjà travaillé au Primature du temps de Ratsiraka et j’en passe et des meilleurs.

    Pour ce qu’il allait dire, il l’a dit et sans avoir lu les journaux, votre post d’avant le supputait et là, je suis d’accord avec vous. La hat ne lui a pas permis de se taire, en le citant comme témoin.

    Ceux qui sont passés par Ambohitsorohitra savent très bien qu’il était parmi les personnes que Ra8 écoutait vraiment, bien que Ra8 n’aime pas entendre les autres parler longuement.

    Je reprends alors ce que j’ai dit : je lui reproche de ne pas avoir su conseiller ou au moins tempérer Ra8 car nous ne serons pas là où nous sommes aujourd’hui s’il l’avait fait, un tant soit peu !

    Et sans vous offenser, je ne retire rien de ce que j’ai dit !

    Pour Mr Ramahefarisoa !

    Le défilé des pustchistes n’est pas ma tasse de thé, ni mon gâteau d’asaramanitra, je préfère rester chez moi me morfondre sur l’avenir de ce pays que j’aime tant.

    Un respect est mutuel lorsque chacun y met une bonne volonté mais la hat n’a pas de volonté du tout de donner ce respect au peuple malagasy, bien qu’elle se dise parler au nom du vahoaka.

    • 26 juin 2010 à 17:38 | sissi (#3685) répond à kotondrasoa

      La femelle du mouton ? une moutonne ? je plaisante, c’est une agnelle Kotondrasoa.Je me permets tout de même d’apporter une petite précision que je juge utile concernant Zafy. Si la bourgeoisie dont vous parliez plus haut l’avait lynché et abattu politiquement, ce n’est pas du tout pour la raison de racisme que vous évoquiez qui n’était en fait que le prétexte idéal pour le donner en pâture par la presse tananarivienne donc par la presse malgache.

      La véritable raison est qu’il refusait de jouer son jeu et qu’il était maladroit dans sa manière de l’exprimer car sa communication était lamentable. Nuance.

      Mais ne désespérons pas, Madagascar que nous aimons tous finira par retrouver ses marques et par s’en sortir. Sissi

  • 26 juin 2010 à 18:07 | kotondrasoa (#3872)

    Sissi,

    Merci pour cette agnelle

    qui ne pouvait qu’être belle

    et sur une aquarelle,

    elle se serait révelée comme telle.

    And to be a Malagasy

    before a vazaha taratasy

    and also a happy independence day

    but not following their way

    • 27 juin 2010 à 09:52 | sissi (#3685) répond à kotondrasoa

      O !!! Il ne serait pas un peu un poète qui s’ignore Rakotondrasoa` ?
      Bon dimanche

  • 27 juin 2010 à 16:32 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Arrivé vers 11H30 à l’Ambassade de Madagascar,ce 26 juin 2010,jour anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance de Madagascar,je n’ai pas assisté aux arrestations des « Malgaches » sans papiers.

    Je sollicite à l’autorité française de l’Immigration d’étudier ,cas par cas, ces « JEUNES MALGACHES » sans papiers.

    Sont-ils venus en France pour étudier ??

    Sont-ils là pour améliorer le « SORT » quotidien ??

    Je sollicite à l’Autorité française de l’immigration de leur donner un moyen de « SE RATTRAPER » avant toute mesure d’expulsion.

    Vive Madagascar

    Vive la coopération France-Madagascar.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

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