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Société

Emploi

Madagascar n’a pas le droit d’envoyer des employés à l’étranger

mercredi 12 novembre 2014 | Léa Ratsiazo

Selon l’explication de Christian Ntsay, directeur du Bureau international du travail BIT à Madagascar, selon les textes internationaux, la Grande Ile n’a pas encore le droit d’envoyer des employés à l’étranger notamment les employés de maison. Ceci en raison de l’absence de protocole d’accord entre Madagascar et des pays étrangers destinataires de ces employés de maison. Les protocoles d’accord sont indispensables pour protéger les droits des travailleurs. « Tout le monde a le droit d’avoir du travail mais il faut que ce soit un travail de qualité respectant les normes légales » selon le directeur de BIT Madagascar. À Madagascar seulement 6% des employés bénéficient de travail moderne et formel d’après toujours le BIT.

Tout le monde a encore en tête les calvaires qu’endurent les femmes malgaches au Liban, en Arabie Saoudite ou au Koweït. Certaines arrivent en cercueil, tandis que d’autres sont traumatisées à vie. Les différents régimes successifs n’ont pu ou n’ont voulu rien faire face aux souffrances de ces femmes. La fermeture de nombreuses usines et sociétés suite à la dernière crise a contraint de nombreuses femmes chômeuses à l’exil d’où ce problème.

Le BIT Madagascar organise une académie de l’emploi le 21 et 22 novembre à Fianarantsoa.

25 commentaires

Vos commentaires

  • 12 novembre 2014 à 09:01 | betoko (#413)

    Comment faire alors à celles qui sont déjà parties sous d’autres cieux ? Les rapatrier . La semaine dernière , une agence avait publié une annonce , « cherche femme de 21 à 35 ans comme gens de maison à Hong Kong » Déjà cette agence ne précise pas s’il faut savoir parler chinois ou anglais .
    Dire que c’est à cause de la crise que nombreuses sont les femmes qui sont parties travailler à l’extérieur n’est pas tout à fait exacte car on y trouve des paysannes venues des provinces croyant aux promesses faites par des agences sans scrupules qui ne tiennent pas la route

    • 12 novembre 2014 à 12:39 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko

      RAKOTOBE,
      Jeudi 16 juin 2011,à Genève,les 183 Membres de l’OIT ont adopté ,à l’unanimité (184-1=183) une convention destinée à améliorer le sort des dizaines des millions des travailleurs domestiques à travers le Monde.
      184 Membres de l’OIT moins UN (-le Royaume Uni-).

      Même l’entrée en vigueur du traité international sur les droits des employés domestiques ne signifie pas que tous les Etats membres de l’OIT s’y soumettent.
      LE TRAITE N’EST CONTRAIGNANT QUE POUR LES GOUVERNEMENTS L’AYANT RATIFIE.

      Bref,rien n’indique que Madagascar n’a pas le droit d’envoyer des employés domestiques à l’étranger.

      Le PADESM et ses héritiers.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 novembre 2014 à 11:45 | Bena (#2721) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      si c’est madagascar qui envoie, le pays doit se servir au passage (%). mais dans notre cas, c’est le citoyen qui décide de partir et son salaire et ses déboires lui appartiennent.

      le pays n’a jamais « envoyé » basile en france, c’est son affaire personnelle.

      chaque citoyen a le droit de partir, et surtout de rentrer chez soi (hé hé).

  • 12 novembre 2014 à 09:52 | Isambilo (#4541)

    Ntasy ferait mieux de former les syndicalistes de la Jirama et d’Air Madagascar au lieu de bavarder sur des accords internationaux.
    Ntsay connait-il les conditions de travail chez Rio Tinto ? Le camarade syndiqué a besoin de revenir au travail sur le terrain.

  • 12 novembre 2014 à 11:59 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    Le BIT ferait mieux de regarder de plus près le cas des immigrés clandestins qui entrent en Europe par milliers pour des lendemains meilleurs au lieu de baver/de faire un plat sur les femmes malgaches d’orient.

  • 12 novembre 2014 à 12:22 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Le Traité International sur les Droits des Employés de Maison est la suite logique de la "Convention sur les travailleurs domestiques adoptée en 2 011,par les représentants des Gouvernements,des employeurs et des salariés des 184 Etats membres de l’O.I.T.

    Même l’entrée en vigueur du « Traité International sur les Droits des Employés de Maison »==ne signifie pas==que tous les membres de l’OIT s’y soumettent.
    - « LE TRAITE N’EST CONTRAIGNANT QUE POUR LES GOUVERNEMENTS L’AYANT RATIFIE »-

    Aujourd’hui,HUIT Etats s’y sont soumis :
    - l’Afrique du Sud,
    - la Bolivie,
    - l’Italie,
    - l’Île-Maurice,
    - le Nicaragua,
    - le Paraguay,
    - les Philippines,
    - et l’Uruguay.

    Le ROYAUME UNI S’Y EST TOUJOURS OPPOSE.

    Aucun Pays du Proche-Orient n’a ratifié l’accord,==alors==que les défenseurs des droits de l’Homme dénoncent==fréquemment==les violences subies sur les domestiques dans la région.

    L’entrée==en vigueur==du traité international sur les droits des employés de maison (-septembre 2013-) va désormais leur permettre de bénéficier du même droit de protection que celui dont disposent les autres travailleurs :
    - durée du travail journalier ==limitée==,
    - congés hebdomadaires,
    - couverture sociale,
    - et salaire minimum.

    Les travailleuses et les travailleurs domestiques devront être protégés par leur « GOUVERNEMENT » contre :
    - les violences
    - et les abus.
    LES ENFANTS MINEURS DEVRAIENT NE PLUS ÊTRE FORCES A TRAVAILLER.

    AVANT de ratifier un tel traité international,nous devrions savoir si les travailleurs domestiques==MALGACHES== bénéficient les mêmes droits de protection au Pays,Madagascar :
    - durée de travail journalier limitée,
    - congés hebdomadaires,
    - couverture sociale
    - et salaire minimum.

    Le PADESM et ses héritiers ;

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 12 novembre 2014 à 13:59 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « Madagascar n’a pas le droit d’envoyer des employés à l’étranger »-
    Veuillez aller au fond du Problème.
    Merci !

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 12 novembre 2014 à 22:31 | Guy.robert (#8575) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      J’en ris ... « Madagascar n’a pas le droit .... etc ». Mais, 90 % des malgaches se foutent du droit ....à commencer par les élus et le gouvernement qui sont adeptes et fervents adeptes de la corruption, de la manipulation et dont le seul droit (et devoir) s’est de s’enrichir sans porter attention au droit commun et à la protection des malgaches.
      Combien de malgaches fuit Madagascar pour survivre ? pour connaitre une vie meilleure ?
      J’ai pris connaissance de cette affreuse affaire, des ses femmes qui se font exploiter dans des pays étrangers, de ses femmes qui ont rêvées de l’eldorado, à un avenir meilleur ... mais, c’est la faute a qui ? Pas à ces victimes, ces femmes qui ne souhaitent que vivre dans un monde meilleur ... faute a la CORRUPTION, faute aux agences basées a MADAGASCAR, faute au CONSULAT qui permettent et délivrent des autorisations a tout va , avec la corruption en fond de drame ....
      Je suis Vaza, et Réunionnais et je connais Madagascar depuis 1998 ... Mon épouse est malgache, mes enfants sont Malgaches-franco (pas franco-malgaches) et je suis fier de ma décision de les garder a Madagascar, pour une question d’éducation et de patriotisme ... ils sont nés a Madagascar et j’aime l’éducation « matriarcale » que leur mère les impose ...
      Les familles a Mada on de l’or dans les mains, nous avons tendance à oublier , en occident ces valeurs fondamentales de l’éducation ... mais , malheureusement, ceux qui dirigent Madagascar, depuis trop longtemps ne se soucient guerre de ces valeurs, ils ne pensent qu’à profiter de l’aubaine. Mais ce n’est pas seulement ceux qui gouvernent, beaucoup de malgaches veulent profiter de cet aubaine, à commencer par ceux qui qui profitent du système européen (ou français) en ne cessant de le critiquer ... Oh oui ... profitez-en , vous en avez le droit, mais ne le critiquez pas ... notre système, il es encore moins pire que celui qui se fait a Madagascar ...

    • 13 novembre 2014 à 01:50 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Guy.robert

      Guy robert,
      - Dîtes-vous j’en ris..
      Riez comme bon vous semble..
      J’ai vécu longtemps,à l’étranger et les « FEMMES MALGACHES » n’ont pas à rougir par rapport aux autres femmes de la Planète.
      Les HOMMES MALGACHES respectent leurs femmes et leurs « Filles ».L’appât de gain et les bling-bling venus et apportés par des étrangers ont modifié la mentalité malgache.
      Les étrangers qui arrivent à Madagascar exploitent ouvertement les « POPULATIONS MALGACHES » de différentes manières.En général,ceux qui réussissent dans leur Pays d’origine ne s’aventure,t pas à l’immigration.
      Guy Robert,arrêtez d’attaquer toujours les Malgaches.
      Profitez de leur chaleureux accueil.
      Faîtes vite ce que vous voulez ou vous souhaitez gagner et barrez-vous.

      Le PADESM et ses héritiers.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoaàgmail.com

    • 13 novembre 2014 à 08:40 | Guy.robert (#8575) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Mon cher Ami (je me permets), avec tout le respect que je te dois, je te ferais remarquer (si tu lis bien mon post), que je ne critique en aucune manière le malgache ... critiquer le malgache revient a critiquer mes enfants, mon épouse et tous mes amis , et ce serait contraire à mes valeurs et principes. Ce que je critique c’est le système, comme je le fais aussi pour le système Français, qui ne donne plus aucune valeur au travail et à l’éducation de nos enfants .... Je gagnais tres bien ma vie à la Réunion, et à la force du poigné, j’ai réussi ... je ne suis pas venu a Madagascar pour exploiter quoi que soit ou qui que ce soit, je suis venu parce que j’aime Madagascar, les malgaches et aussi l’ambiance qui y règne... Tu sais, a Arivonimamo, je suis plus malgache que certains de vos compatriotes, surtout ceux qui sont bling-bling (comme tu dis). je n’ai aucun remord à aller tous les jours au marché et fréquenter, et manger dans les « boui-boui », et Dieu seul sait que cela fait horreur a certaines personnes de la contrée...
      Non, je ne critique pas , je contaste des faits, simplement ... et aussi, que même étant vaza, je suis accepté et aimé ... alors ne tirons plus sur l’ambulance et laissons de coté ces homme et femmes qui profitent du système, il y a meiux à faire ... comme tu dis , la réconcilaition, soit elle inter-nation.

    • 13 novembre 2014 à 19:30 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Guy.robert

      Guy Robert,
      Excusez-moi de vous avoir froissé..
      Vous parlez d’Arivonimamo et de la Réunion, et votre nom me dit quelque chose...(-du bien,rassurez-vous-) et j’arrête là pour ne pas entrer dans « NOS » vies personnelles.
      Cordialement,

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.rtamahefarisoa@gmail.com

  • 12 novembre 2014 à 14:34 | caro (#7940)

    Hormis le cadre juridique qui fait obstacle à cet envoi a l’étranger des employés , en particulier des « gens de maison », gente féminine, je ne vois pas d’un bon oeil cette exportation de main d’oeuvre « non qualifiée ».

    La fuite de cerveaux est déjà un préjudice énorme pour l’Etat qui a dépense d’importants moyens à leur formation, et ici, on n’évalue pas les conséquences qui peuvent résulter de l’envoi de ces nationaux démunis de toute possibilité de faire face à ce qui peuvent leur arriver. Certes, il est logique pour tout un chacun d’essayer de trouver de meilleurs horizons pour sa vie, mais s’aventurer dans l’inconnu présente de très loin plus de risques que d’intérêts.

    Ces candidats, plutôt candidates a l’expatriation n’ont souvent dans l’esprit qu’une seule chose « gagner de l’argent » et absolument rien d’autre. On en a entendu plus d’une fois des retours dans des cercueils ou mieux des traumatismes a vie.
    Il est très facile de dire qu’ils en ont décide de leur propre chef sans qu’il ait été exercé à leur encontre une quelconque contrainte. Mais avec un minimum de connaissance de ce à quoi ils/elles s’exposeraient en s’engageant dans cette voie ne les aurait pas encouragé car une personne instruite ne ferait pas ce travail. D’autant plus que les pays d’accueil souvent cités sont des pays arabes dont on connait la place des femmes dans leur culture. Non seulement le travail n’a rien à voir avec les habitudes et la culture de l’employée, mais par-dessus le marché, l’absence d’attache familiale ne conforte pas quand on est loin de son pays.

    Il revient des lors à l’Etat de protéger en amont ses propres ressortissants. Soit en faisant cesser cette possibilité d’envoyer ces besogneux postulants à l’agonie, soit, si l’Etat se sent contraint de devoir ouvrir cette macabre vanne, de mettre en place des contrôles très étroits sur toutes les structures et organismes par lesquels transitent les dossiers de candidature. La première des choses à faire est déjà d’avoir un cadre légal interne consistant qui régit cette activité, de se conformer aux conventions internationales, puis de mettre en place les organes de tutelle chargés d’exercer les contrôles avec des personnels suffisamment qualifiés.

    • 12 novembre 2014 à 18:10 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à caro

      Il ne faut pas généraliser ce qui s’est passé au LIBAN.
      j’ai eu un cas :
      - « La jeune Femme se trouve dans une »FAMILLE LIBANAISE« ,avec deux enfants ».==deux filles==
      D’après ce que j’ai eu comme renseignement,elle a été bien traîtée malgré quelques excès de travail==le lundi==paraît-il.
      La FAMILLE fait beaucoup de réceptions==des marchands d’arts==.
      Une remarque malheureuse de ma part,==sa Famille== de Madagascar passe beaucoup de temps à pousser la « jeune » Femme à demander des avances sur « salaire » pour des raisons « X »,« Y » et « Z »,à Madagascar.
      C’est un danger permanent de demander ==trop d’avances==sur== salaire==au boulot,même dans un Pays civilisé.L’employé devient un « ESCLAVE du Patron ».
      Je demande à Léa une explication sur son affirmation que :
      - "MADAGASCAR N’A PAS LE DROIT D’ENVOYER DES EMPLOYES,A L’ETRANGER.
      Cordialement,

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 12 novembre 2014 à 22:49 | Guy.robert (#8575) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Pour une fois, même si je n’interviens pas souvent sur ce forum, je partage vos propos ... *
      Quand j’ai épousé ma bien aimée de Arivonimamo, je me suis marié a toute la famille, y compris ses amis ... qui me réclamaient sans cesse « mon devoir ». Heureusement mon épouse (malgache) a mis un frein a tout ça ... et la est le danger ... je persiste et signe à dire que les malgaches feront tout pour survivre, quitte à transgresser nos règles habituelles. Mais, au dela du « Vaza, donnes moi de l’argent », il y a cette volonté de survivre, cette volonté de s’en sortir par tous les moyens, simplement parce que le gouvernement malgache (tous les gouvernements passés) ne soucient guère du sort des malgaches... leur seul soucis est de s’en mettre plein les poches jusqu’au prochain mandat ... meme s’ils n’on aucune compétence et pour certains, ne savent même pas lire et sont friands de 4x4, de marque connue et V8 en plus .... une preuve de non-sens ... mais, c’est Mada .... !!!!

    • 13 novembre 2014 à 00:33 | caro (#7940) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Monsieur,

      Si vous avez trouvé une généralisation à travers mon post, et en particulier en parlant du Liban, il doit y avoir un souci de lecture quelque part.

      Le devoir de tout Etat est de mettre en place en amont des dispositifs destinés à protéger ses ressortissants. Au-delà de ces mesures, tout candidat engage sa responsabilité si tant est qu’il est lui-même informé de tout ce qui l’attend.

      Beaucoup de ces travailleurs, travailleuses je dois dire, se trouvent complètement perdues, isolées et démunies en cas de rupture avec leurs employeurs. Aucun secours possible car rien n’est prévu. Les cercueils ne sont pas de simples histoires.

      C’est le constat de telle carence de l’Etat qui m’amène à proposer la solution que j’avance. Si vous en avez de meilleures, rien ne vous empêche de les présenter au lieu de faire le gendarme des posts de chaque forumiste.

      Vous avez intérêt à aller plus loin avec vos sources d’information aux fins de connaitre l’étendu des dégâts occasionnés par ces exportations de main d’oeuvre non encadrée plutôt que de citer votre cas isolé sans proposition aucune de solution.

    • 13 novembre 2014 à 02:01 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à caro

      Caro,
      Je fais partie de la première équipe de la « République Malgache » mais du côté « SOCIAL ».
      J’ai jeté l’éponge parce qu’il y a trop d’hypocrisie « institutionnelle ».
      La religion,les ONGs et cetera.. ;
      JE SUIS CONTRE LES ONGs.Point barre !
      ==« POUR MOI TOUT OU RIEN »==

      Les Populations se porteront bien.

      Tout le monde est en adoration du père Piédro,je suis totalement contre.
      Pour quoi lui donner des terrains domaniaux alors que les terrains==libres== sont déjà accaparés par les fortunés nationaux et étrangers ou les Eglises /Temples/Sectes.

      50 ans,je suis à l’étranger,mais je ne regrette rien tant que certaine mentalité ne change pas.

      OUI vazaha ,non vazaha mais ja..mais Mer..de vazaha.

      Le PADESM et ses héritiers.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 novembre 2014 à 02:04 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Guy.robert

      Guy Robert,
      Je n’ai jamais acheté une voiture dans ma vie.Même si j’ai le moyen :
      - « RIEN A CIRER ».
      LE TRANSPORT EN COMMUN EST LA.Point barre !

    • 13 novembre 2014 à 02:11 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à caro

      Nous n’exportons pas nos « FEMMES » pour faire les « P..Utes » en Espagne comme font les européens de l’est.
      Alors,ne vous inquiétez pour les Femmes Malgaches ,à l’étranger.
      IL FAUT JUSTE PRENDRE DES PRECAUTIONS.
      Les allemands exploitent les turcs.
      Les Espagnols exploitent les ouvreirs saisonniers marocains autorisés par le BIT et les agriculteurs français râlent pour des concurrence déloyales.
      - « VOUS SAVEZ ,TOUT LE MONDE EXPLOITE TOUT LE MONDE ».

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 novembre 2014 à 02:14 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à caro

      - « Vous avoyez une FEMME chez un »arabe/musulman".Vous connaissez très bien leur mentalité/
      - « Ne touche pas à mon pote/à ma »F" mais la tienne je peux la taper.Point barre !

    • 13 novembre 2014 à 02:16 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Même chez les vazaha :
      - c’est pour l’exotisme,une fois arrivée en Europe :« INTERDICTION DE SE MÊLER AVEC LES COMPATRIOTES ».
      Ou juste une « POULE PONDEUSE » pour bénéficier des allocations familiales.

    • 13 novembre 2014 à 14:04 | liliquilit (#7755) répond à caro

      Entièrement d’accord avec vous, Caro. Il appartient à l’Etat de protéger ses ressortissants. L’envoi de travailleurs migrants malgaches dans les pays à risques est désormais interdit depuis l’adoption d’un décret en 2013 et la mise en place d’un comité inter-ministériel chargé d’appliquer ces mesures. Le problème est que le commerce d’êtres humains est tellement lucratif que les migrantes malgaches sont aujourd’hui victimes de réseaux clandestins qui les envoient en toute illégalité notamment dans les pays du golfe. Celles-ci sont inconnues des autorités malgaches et exposées aux dangers les plus graves. Aussi, il appartient à l’Etat malgache de démanteler ces réseaux et de punir sévèrement les trafiquants d’êtres humains.

    • 13 novembre 2014 à 15:15 | caro (#7940) répond à liliquilit

      Bonjour liliquilit,

      En effet, le commerce ou plus exactement le trafic d’être humain en tout genre est si juteux que le soit-disant emploi de maison en devient un support accidentel ou mécanique, en particulier à l’égard des femmes.

      On a tout récemment, l’histoire de cette femme malgache recrutée et envoyée par une agence pour un travail en Chine, mais qui au final était destinée à être mariée de force avec un chinois au prix de 7000 euros.
      Le fait qu’elle est rentrée a Madagascar en refusant ce marchandage indique bien qu’elle n’y est pas allée pour cela. Y a-t-il eu une connivence entre cette agence et le pseudo futur employeur ou le soit-disant contrat de travail a change de nature en cours de route ?

      Vous avez parfaitement raison de préconiser de sévères sanctions contre ces trafics. Voila pourquoi des textes règlementaires et législatifs doivent exister en amont et prévoir de telles sanctions. Le comite inter-ministeriel dont vous parlez doivent disposer de manière effective des moyens nécessaires pour la mise en oeuvre de ces mesures, ainsi que de leur suivi permanent.

      Cordialement

    • 13 novembre 2014 à 19:33 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      lire :
      - vous envoyez une Femme chez les arabes...

    • 13 novembre 2014 à 21:21 | liliquilit (#7755) répond à caro

      Bonsoir Caro,

      Les pays frappés d’interdiction sont principalement les pays du golfe et le Liban car les minima en matière de droits de l’homme et droit du travail n’y sont pas respectés. Pour la Chine, c’est plus compliqué, car de nombreux malgaches s’y rendre pour le tourisme ou les affaires, et comme partout ailleurs (à commencer par la France où de très nombreux malgaches sont exploités par leurs compatriotes) tous les abus sont possibles. Maintenant, si la migrante malgache est partie travailler en Chine via une agence de placement, elle doit se référer à son agence ou à sa représentation diplomatique en cas de problème, ce qui a été le cas apparemment.

      Pour ce qui concerne la répression du trafic d’êtres humains, les textes existent et la sanction est sévère, mais le problème c’est l’application de la règle de droit qui fait défaut à Madagascar et qui est un vrai problème. Juste un exemple plutôt explicite, le tourisme sexuel est illégal à Madagascar, pour les mineures et également pour les majeures, mais à se balader dans certains quartiers de la capitale et de quelques villes de province, on se rend bien compte que la loi n’est ni connue, ni appliquée... Pour revenir à la TEH, les migrantes sont désormais recrutées en province car le niveau d’information et d’éducation est moins élevé que dans la capitale, le fait que les candidates sont de confession musulmane est un atout et les autorités locales sont souvent complices des autorités, malheureusement. Donc un gros travail de prévention reste à faire à l’endroit des candidates au départ et des autorités locales, qui doivent comprendre que cette expatriation n’est une opportunité mais une aventure de tous les dangers.

    • 13 novembre 2014 à 22:20 | caro (#7940) répond à liliquilit

      Bonsoir liliquilit,

      Je me réjouis de cet échange avec vous, ce dont je vous en remercie, qui va un peu plus loin dans le sujet que les habituels et simples mises en cause que l’on retrouve souvent sur le forum. Même si les solutions ne sortent pas de cette plate-forme, au moins elle a le mérite d’éveiller la conscience de ceux qui tombent dessus.

      Vous rappelez à juste titre que « les textes existent et la sanction est sévère, mais le problème c’est l’application de la règle de droit qui fait défaut à Madagascar et qui est un vrai problème. »

      En effet, c’est la raison pour laquelle j’ai insisté dans mes posts que non seulement les textes doivent exister, ce qui est bien donc le cas comme vous le confirmez, mais surtout que les instances à qui leur mise en oeuvre soient dotés des moyens répondant à l’objectif défini, celui de protéger les ressortissants. Auquel, impérativement, doit s’ajouter un suivi de façon continue.

      Je fais le même constat négatif que vous dans la concrétisation de ces mesures qui doivent donc être traduits dans les actes. Parfois, pour ne pas dire souvent, on s’aperçoit que ces textes qui correspondent aux réalités ont simplement été institués pour satisfaire une exigence morale sans trouver d’écho effectif dans les faits. Ce que vous entendez par application défaillante du droit.

      Juridiquement parlant, il n’y a que les autorités étatiques qui en sont responsables. Hormis la mise en place de structures avec leur fonctionnement effectif dont j’ai parlé plus haut, l’Etat doit développer des séances pédagogiques, par voie radiodiffusée ou télévisuelle par exemple, consistant à porter à la connaissances des citoyens toutes informations qui leur permettent de prendre connaissance de l’existence de ces trafics en particulier, et dans un cadre global, toute éducation citoyenne.

      Hélas, tout est à refaire à Madagascar ! Beaucoup de chantiers sont à ouvrir. Les valeurs morales qui ont fait la réputation de nos ancêtres et la fierté des anciens, ne sont pas simplement oubliées mais surtout écrasées par ces misères ambiantes ou chacun s’essayent de jouer sa propre partition pour s’en sortir.

      Cordialement

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