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Politique

Détenus politiques

Libération sans condition, demandent leurs proches

jeudi 2 février 2012 |  2003 visites 

Au moment où les politiques et les dirigeants sont en train de se chamailler sur la mise en œuvre de la feuille de route, les familles des détenus politiques, civils et militaires multiplient les interventions médiatiques pour faire pression pour la libération sans condition de leurs proches encore sous les verrous. Ce mercredi 1er février, elles ont encore appelé les médias pour revendiquer au nom des articles de la feuille de route, la libération sans condition des détenus politiques. Elles ont dénoncé les mesures actuellement prises à l’encontre de ces détenus politiques (FIGN, BANI et autres poseurs de bombes artisanales). En effet, suite aux décisions de la Commission ad hoc au sein du gouvernement dans le sens de l’apaisement, certains détenus civils ont été libérés si quelques militaires, plus exactement des gendarmes, ont eux aussi recouvré leur liberté. Par contre une trentaine de détenus militaires – exceptés le colonel Coutiti et le lieutenant colonel Raymond Andianjafy - et civils ont vu leurs conditions de détention allégées ; ils ont été extraits de la prison de force de Tsiafahy pour être transférés dans des maisons centrales où, selon les pénitenciers, les conditions de vie sont moins contraignantes. Ainsi, certains sont à la prison d’Antanimora, d’autres sont à la prison d’Ambatolampy, ou à la prison d’Arivonimamo, ou à la prison d’Antsirabe. Les familles de ces détenus qualifient ce transfert d’inhumain car ils sont éloignés de leurs proches. « Ce n’est pas une démarche vers l’apaisement comme l’a exigé la feuille de route. Le pouvoir de transition veut-il la mort de ces détenus politiques », regrettent quelques anciens détenus politiques appuyés par les parents des détenus. En tout cas, ces familles se plaignent que le transfert vers d’autres maisons carcérales plus éloignées accroît leurs problèmes et multiplie leurs soucis ; visites et apports de nourritures sont moins fréquents car les déplacements sont rendus difficiles par l’éloignement.

Ces familles de détenus politiques refusent également à ce que leurs proches soient placés en résidence surveillée puisque cette mesure que le comité ad hoc aurait voulu prendre n’est pas formulée dans la feuille de route.

Recueilli par Bill

6 commentaires

Vos commentaires

  • 2 février 2012 à 11:30 | che taranaka (#99)

    La VOLONTE d’un APAISEMENT réel n’est pas le BUT du POUVOIR actuel...

    RALLONGER le plus longtemps possible cette TRANSITION est sa POLITIQUE....

    stratégie à l’ivoirienne...espérant que le temps joue pour la HAT...et que l’issu politique lui sera favorable d’ici 5 ans....ou 10...?

    ou simple OBSTINATION qui lui permet de « se remplir les poches »..sans un réel espoir de pouvoir se maintenir au pouvoir...car les GASY ne lui accorderont jamais leurs adhésions....?

    OUI une LIBERATION SANS CONDITION...des prisonniers politiques seraient une DEMARCHE très positive pour le denouement heureux de cette crise...

    ....Mais TGV annonce à qui veut l’entendre que l’AMNISTIE il en veut pas.!..son RIVAL VISCERAL qu’est RAVALO peut grandement profiter ..de cette mauvaise idée..car son vrai adversaire c’est lui....!

    beaucoup lui ont déjà reproché le « 2 poids 2 mesures »..en ce qui concerne Pierrot,TANTELY..DEBA....

    ..en attedant ..

    ..la CI ferme les robinets et le peuple croule sous la MISERE..!

    • 2 février 2012 à 12:38 | dedou1 (#3831) répond à che taranaka

      Je partage tout à fait votre analyse sur l’objectif principal du pouvoir actuel Che Taranaka : Faire durer aussi longtemps que possible cette transition. Tout est bénef pour les gens au pouvoir : amasser le maximum d’argent, avec le temps certains adversaires actuels assez agés (MM Ratsiraka, Zafy) pourraient perdre de leur vigueur, voire disparaitre,....alors pourquoi faire une élection ?

      Jusqu’à maintenant, le pouvoir trouve toujours de petites astuces « au titre de la sécurité publique » (comme NOTAM,ne libérer qu’une partie des prisonniers politiques,...) pour freiner des 4 fers l’avancement de la feuille de route, tout en essayant de faire porter le chapeau aux autres.
      Il est effarant de lire des posts qui accusent encore l’ancien président Ra-8 comme responsable de la grande misère du peuple actuellement, 3 ans après son départ.

    • 2 février 2012 à 14:56 | Turping (#1235) répond à che taranaka

      Chers Compatriotes,
      Che Taranaka,
      J’ai la même vision que vous sur ce sujet évoqué par Bill aujourd’hui.
      La communauté internationale ferme le robinet car tous les pays ne sont pas d’accord sur la légitimité de ce pouvoir en place.
      Sans organisation d’élection , c’est le peuple qui est pris en otage car les aides internationales(FMI) pour développer le pays restent bloquées .
      Sinon vous avez déjà évoqué la raison principale ,les causes et les conséquences ainsi engendrées...
      Merci

    • 3 février 2012 à 02:30 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à che taranaka

      Une autre approche ... si vous le permettez ! Merci !

      Je pense que le but recherché n’est pas le châtiment.

      Y a 4 fonctions de la peine :
      - Protection de la société,
      - Sanction du condamné,
      - Préservation des intérêts de la (ou des) victime(s)
      - Réinsertion du condamné dans la société.

      Ce n’est pas une punition. Qu’on le veuille ou non, le crime crée un débit moral qui doit être réparé et la justice consiste à rééquilibrer la balance. Et l’Etat se substitue au désir de vengeance de la victime... et est la victime substitutive de toutes les injures privées.
      Heureusement que c’est ainsi ...

      Donc la libération sans condition, l’amnistie ne relèvent pas d’un seul homme ou d’une seule institution. La morale et la conscience collective sont interpellées. La Loi prend en compte la responsabilité.
      « Quand un boeuf frappera mortellement de la corne un homme ou une femme, le boeuf sera lapidé, et on n’en mangera pas la chair, mais le propriétaire du boeuf sera quitte. Par contre, si le boeuf avait déjà auparavant l’habitude de frapper, que son propriétaire, après avertissement, ne l’ait pas surveillé, et qu’il ait causé la mort d’un homme ou d’une femme, le boeuf sera lapidé, mais son propriétaire, lui aussi, sera mis à mort ». (Exode 21 :28-29).

      C’est là, la notion de « responsable, mais pas coupable ». Responsables par ses décisions, mais pas coupables sur les conséquences des décisions...
      Telles sont les situations de la plupart de tous ces prisonniers « politiques » depuis l’avènement de Rajoelina.
      ...
      Et l’exil de Ravalomanana, tout comme son empêchement de rentrer, ne sont qu’une possibilité de sanction.
      Un exil volontaire, de sa propre initiative, et un retour au pays alèatoire où la Communauté internationale ne peut cautionner vu qu’elle ne peut pas s’immiscer dans la Justice de M/car (Intégrité, souveraineté nationale, ...).

      La base du retour de Ravalomanana ainsi que la libération sans condition et l’amnistie sont fondées sur ces actes et principes.

      Et le contentieux entre la Magistrature et l’Intérieur ne va pas faciliter la solution de sortie crise, qu’on le veuille ou non, purement malgacho-malagasy.

      Pas la peine de comparer, de simuler, d’envisager ...
      Parlons d’abord tout simplement de la réalité.

      Misaotra tompko !

  • 2 février 2012 à 11:34 | che taranaka (#99)

    02/02/2012 - 09:57 SOBIKA
    Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, accompagné de Andris Pielbags, de la commission développement de l’Union Européenne, séjournera dans la Grande Ile les 10 et 11 février prochains pour une mission d’évaluation en vue des prochaines élections

  • 2 février 2012 à 22:43 | Zafimaro (#3479)

    7.La Conférence Episcopale des Evêques Catholiques de Madagascar va se réunir face à la situation du pays.
    8.Un Evêque est nommé par le Pape et reste en fonction à vie, exceptionnellement il peut demander une retraite auprès du Vatican si physiquement il ne peut plus assurer sa fonction.
    9.Un Evêque peut être élevé par le Pape au rang de Cardinal en fonction de la taille et les enjeux du Pays (Madagascar n’en a qu’un mais un pays peut en avoir 2 ou plusieurs Cardinaux), le Cardinal n’est pas le Chef de l’Eglise, mais il a le pouvoir entre autre l’élection du Pape en cas de décès de celui-ci.
    10.Pour le cas de Madagascar, les Evêques sont regroupés au sein de la Conférence épiscopale qui choisi parmi ses paires son Président avec un mandat limité. Et c’est ce Président de la Conférence épiscopale qui est le Chef de l’Eglise Catholique à Madagascar.
    11.Par contre pour une question de commodité et de praticité, généralement le Pape choisi l’Evêque d’Antananarivo pour être le Cardinal, et la Conférence épiscopale des Evêques lui confie également la représentation de l’Eglise Catholique auprès de l’Etat, et des autres Eglises comme la FFKM compte tenu qu’il est basé dans la capitale.
    12.Le Nonce, ou la nonciature n’est autre que l’ambassadeur du Vatican à Madagascar. Il ne peut pas parler au nom de la Conférence des Evêques, mais il représente le Vatican et le Pape auprès de l’Etat et auprès des Diocèses. Comme tout ambassadeur, il présente sa lettre de créance auprès de l’Etat.

    1.La Conférence Episcopale des Evêques Catholiques de Madagascar est concernee par la crise politique de Madagascar. Les Evêques Catholiques de Madagascar sont actifs dans la vie politique de Madagascar. C’est un fait indisputable et desirable. C’est bien que ces gens qui vivent de par les collections monaitaires des croyants soient activement engages pour aider les croyants.
    2. Un Evêque est nommé par le Pape. Alors, comment se fait-il que ce chef-d’etat etranger, le Pape qui est le chef-d’etat du Vatican, nomme-t-il ces gens, Evêques Catholiques de Madagascar, qui vivent de par les collections monaitaires des croyants de Madagascar, et qui sont activement engages pour aider les croyants de Madagascar ? Est-ce que cet etat etranger (Le Vatican) a le droit de s’ingerer dans la vie sociale et politique de Madagascar, et nommer une personne comme eveuqe, disons amoral et immoral comme celui qui hait les Tananariviens qui ont une peau plus claire que le sien, pour manipuler la vie des gens a Madagascar ?
    3.Un Evêque peut être élevé par le Pape au rang de Cardinal. De plus, ce chef-d’etat etranger va nomme un eveque comme cardinal. Donc, rien n’empeche ce chef d’etat etranger Pope Benedict XVI aussi connu comme Joseph Aloisius Ratzinger, de nommer un cardinal pour convoyer ses idees qui ne sont pas toujours acceptees par tous les catholiques, pour ne pas dire plus.
    4.Les Evêques, nommes par cet etranger Europeen, sont regroupés au sein de la Conférence épiscopale qui choisi parmi ses paires son Président.Et c’est ce Président de la Conférence épiscopale, elu parmis les eveques nommes par cet etranger Europeen, qui est le Chef de l’Eglise Catholique à Madagascar. Avec quelle sauce idiote les etrangers, et les Europeens en particulier, nous mangent-ils ?
    5.A prevue, “pour une question de commodité et de praticité” (pour le bien de qui), voici le chef-d’etat etranger qui represent les interets des Europeens comme la france et Sarkozy, Pape avec un nom qui rappelled Benoit XV de la premiere guerre mondiale et Saint Benoit le bienfaiteur des Europeens, il choisit l’Evêque (nomme par l’ etranger) d’Antananarivo pour être le Cardinal (nomme par l’etranger), et la Conférence épiscopale des Evêques (tous nommes par l’etranger) lui confie également la représentation de l’Eglise Catholique (L’etat du Vatican) auprès de l’Etat de Madagascar !
    6.Le Nonce, ou la nonciature n’est autre que l’ambassadeur du Vatican à Madagascar. Il représente le Vatican et le Pape auprès de l’Etat et auprès des Diocèses. Donc, quand l’ancien Nonce nigerien Augustine Kasujja a critique le chef d’etat de Madagascar a propos de la liberte de la presse, il etait la voie du Pape, le chef d’etat etranger qu’il represente. Et quand le Nonce Irlandais courant Eugene Martin Nugent se mure dans un mutisme absurde quand le regime du dictateur sevit lourdement sur la population catholique et non-catholique de Madagascar, il est aussi la voie muette du chef d’etat etranger qui ne veut pas condemner les abus de pouvoir, les radio et journaux fermes, les gens condamnes ou mis en prison illegalement, les opposants qui disparaissent, parfois avec femmes et enfants sans que l’on sache se qui se passé !
    Pourquoi ne pas avoir une eglise catholique de Madagascar au lieu de cette eglise catholique Romaine qui oppresse ?

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