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Tribune libre

Lettre des lecteurs

lundi 27 avril 2009

Chers tous,

Notre collègue Andriamamonjy Mahavonjiniaina (VONJY) a été déféré au Parquet et envoyé en mandat de dépôt à la prison d’Antananimora. Son procès est fixé au 30 avril. Ceci veut dire qu’il reste en prison, au moins jusqu’au 30 avril.

Son « crime » : il a simplement dit « non, il ne faut pas tuer des malagasy », aux militaires en train de tirer sur des personnes en train de fuir devant le ministère de l’eau, dont l’un a dit « il faut qu’on en tue au moins un ».

Ceci est la vérité, car il y a plusieurs membres du personnel du ministère de l’eau, qui ont été témoins de ce qui s’est passé, qui ont entendu Vonjy dire cette phrase, et qui sont prêts à témoigner partout où ce sera nécessaire. Vonjy a été roué de coups de poings, de coups de pieds, et de coups de crosse de fusil. D’après certains qui l’ont vu de près, il est blessé.

Des hauts responsables au sein du ministère de l’eau et d’organismes partenaires du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, confirment que Vonjy ce matin là était normalement au travail. Il était d’ailleurs en train de préparer la mission pour des actions d’urgence à Manakara-Mananjary.

Je m’adresse à vous tous, notamment tous les ingénieurs et cadres de sa promotion, nos amis de la région de Sofia, du Cluster Wash, de l’Unicef, avec qui Vonjy a eu à travailler, pour mettre en place les infrastructures d’eau potable et d’assainissement dans le cadre des activités d’urgence post-cycloniques, pour la vulgarisation de rota-sludge, pour le développement de la Base de données de l’eau et de l’assainissement, pour vous demander de bien vouloir prier pour lui, pour le soutenir, et surtout d’exprimer un soutien pour exiger sa libération immédiate.

Faites circuler cet appel au soutien de notre collègue.

Cordialement.

Rakotondrainibe Herivelo

7 commentaires

Vos commentaires

  • 27 avril 2009 à 09:22 | Rasoa (#1122)

    C’est ça la HAT.

    Une raison de plus pour les militants pro-légalistes de ne jamais baisser les bras. Il faut lutter jusqu’au bout du souffle contre la « voyoucratie ».

    • 28 avril 2009 à 01:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Rasoa

      D’après ce que l’ai lu quelque part ;« arrêté pour avoir dit NON,il ne faut pas tuer les malgaches ».« RASOA »:Tout de suite c’est ça la Haute Autorité de la Transition.Pour être déféré au parquet et mis en dépôt à ANTANIMORA,il faut que les charges soient lourdes et circonstanciées.Déjà l’arrestation du mari de la dirigeante des « femmes légalistes » est une surprise pour moi,d’autant plus qu’il est directeur de la sécurité de la H.C.C.,je souhaiterais que les forces de l’ordre aient toutes les latitudes nécessaires pour briser tous les fauteurs de troubles de n’importe quel bord.Que Monsieur RAVALOMANANA accepte sa démission par ordonnance.La SADC va rentrer en AFRIQUE.Qu’elle y reste tranquillement.
      Basile RAMAHEFARISOA

  • 27 avril 2009 à 09:41 | Mompera (#2267)

    Tsy afaka ny hangina koa angamba raha mbola Malagasy miaina ny tena maha Malagasy azy, indrindra moa fa ny maha kristianina ny tena mahita ny herisetra isan-karazany sy ny fandatsahana ain’olona tsy manan-tsiny. Na inona na inona tompoko antony dia heloka sy fahotana ny mamono olona, mamoritra olona, mandatsaka ain’olona. Koa miantso anareo mpitandro ny filaminana mba tena handinika eo anatrehan’ny feon’ny fieritreretanareo. Olombelona miaina sy mahalala maharary ianareo, ary niteraka ihany koa sy manana fianakaviana koa mandiniha lalina ihany lahy sao dia tafahoatra ny herisetra sy ny ra nalatsakareo. Misimisy ihany amin’ireo naratra no voaporofo fa tena bala mahafaty no nahavoa azy, koa aza manilika andraikitra tompoko o, fa mijoroa amin’izay nataonareo ka rehefa hita fa tsy mety miova. Masoandro iray sy rivotra iray ary tany iray ihany no hiainantsika rehetra ka mitsinjova ny farany. Zanak’Andriamanitra ireny tsy ananareo indrafo ireny ka aoka tsy ho diso hevitra ianareo fa tsy havelan’Andrdiamanitra ho very maina foana ny herisetra sy ny famonoana ny madinika sy tsy manan-tsiny tsy mba afaka hanohitra anareo. Mompeera Zezoita

    • 1er mai 2009 à 10:37 | Lucie (#101) répond à Mompera

      Monsieur,
      Qui que vous soyez,je salue votre intervention qui est un signe d’espoir dans les ténèbres où se trouve plongé notre pays .
      J’y associe un commentaire que j’ai envoyé le 20 mars 2009 , dans lequel je me positionne clairement sur le rôle que doivent jouer les uns et les autres.
      Bien à vous.
      Lucie


      Rendez à César ce qui est à César,et à Dieu ce qui est à Dieu 200309

      - 1)La liberté de croire

      Chacun a le droit de croire ou non (athéisme) en un Dieu. De pratiquer le culte des Ancêtres , le bouddhisme, l’agnosticisme etc.. .Nous sommes libres.C’est une affaire privée entre notre conscience et nous-mêmes.

      - 2)La laïcité est le garant de cette liberté

      Un Etat laïc assure la tolérance mutuelle entre toutes les religions ou formes de croyance. De ce fait, l’ingérence des chefs religieux dans les affaires de l’Etat est une faute grave , même si c’est prétendûment sous couvert d’une « moralisation de l’exercice du pouvoir ».La mission première de ceux qui s’occupent de nos âmes , est : de s’occuper de nos âmes . Les églises s’invitent cependant sur la scène politique , comme cela a été le cas en Amérique Latine sous l’impulsion du concile Vatican II (1962-1965) : « Pour que l’Eglise (catholique ici) fasse siens, les joies,les espoirs,les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent. » Les terres d’élection des églises, toutes confessions confondues restent celles où la population est massivement victime de la pauvreté , des inégalités, d’oppression par les dictatures. Là où les enjeux sociaux restent importants , les églises restent un lieu d’engagement pour la justice au nom de leurs valeurs.

      - 3)Les croyances : otages/alibis des dirigeants,manipulateurs des masses

      Lorsque les croyances cautionnent un dirigeant , elles sont aussi responsables et aussi coupables que celui-ci lorsqu’il y a des dérives .
      Elles ont cependant la liberté et le devoir de refuser d’être prises en otage.La religion peut être un alibi pour un dirigeant, dans le sens où puisqu’il affirme haut et fort être religieux, il se croit tout permis grâce à cette protection morale. La population ne remet pas en cause la bonne foi de son chef, puisque « c’est un homme tellement pieux ».

      - 4)L’ « au-delà » et l’ « ici et maintenant »

      Faute de trouver son compte ici bàs, le pauvre peuple qui croit s’en remet à l’au-delà. Mais qui peut dire ce qui s’y passe vraiment dans cet au-delà ? Personne n’en est jamais revenu . Comment croire alors qu’un Dieu (pour ceux qui y croient) de justice et d’amour, permettrait sciemment toute cette misère dans le monde ? Ici et maintenant, il nous appartient déjà de croire en nous-mêmes et en nos capacités , d’exercer notre libre-arbitre contre toutes formes de pouvoirs qui nous détruisent, contre toutes formes de manipulations qui anihilent notre volonté de vivre et de vivre bien . Ici-bàs .


  • 27 avril 2009 à 15:18 | nofy (#668)

    On prie pour vous VONJY, ainsi que notre pays, que Dieu vous benisse, du courage, souvenez vous qu’il y a un Dieu tout puissant qui peut vous aider et sauver notre pays, il va nous montrer sa puissance, et sa gloire, l’etre humain n’est rien devant lui, meme si on se croit fort, jeune,riche, armé,intelligent, c’est le seul juge qui a le dernier mot, priez sans cesse, il est le Dieu de l’impossible. la prière peut tout changer, il n’aime pas le mal.

  • 27 avril 2009 à 15:44 | Citoyenne Malgache (#599)

    Merci Herivelo pour ce partage.

    J’ai diffusé et j’ai envoyé aussi au Président de l’Ordre des Ingénieurs de Madagascar (OIM), ainsi qu’au Président de la Fédération des Associations d’Ingénieurs (FNOIM).

  • 27 avril 2009 à 16:14 | kamis (#221)

    Encore une démonstration que la liberté d’expression (individuelle, ou par voie de presse)n’était qu’un leurre et un cheval de bataille durant le « tolona 13Mai ». Une fois au « pouvoir » (si c’en est un), TGV commence à se rendre compte que cette liberté n’est plus nécessaire, au contraire, elle dérange !!!
    Pour le cas de Vonjy par exemple, c’était une remarque personnelle (étant humain). Ce n’est pas étonnant si l’on se réfère aux dires d’un ancien éminent journaliste devenu « ministre de l’information » qui justifie la fermeture de chaînes de radio ayant déjà existé.
    Ainsi donc, personne n’a plus le droit de dire une opinion contraire à la transition.
    Qu’est-ce qu’on va encore dire ? Excès de zèle des militaires ? Pourquoi ne pas avouer que Capsat est devenu incontrôlable et ce sont eux qui dictent la conduite à tenir ?
    C’est le commencement de la frustration des muselés et qui aurait comme conséquences....

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