Une nouvelle expansion énergétique. Si le charbon de bois et le pétrole sont les sources d’énergies les plus utilisées à Madagascar, les scientifiques y ont trouvé d’autres sources d’énergie qui peuvent être exploitées. Il s’agit, pour être précis, de l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique.
Pour le mois de la science 2012, l’Institut Français de Madagascar présente une exposition concernant ces différentes sources d’énergies du 6 au 24 novembre. Les affichages mettent en exergue la possibilité pour le pays de mettre la découverte des nouvelles sources d’énergie à profit. Un objet d’étude sur 300 sites à potentiel hydroélectrique à Madagascar fait que ce domaine peut connaître un essor considérable pour la production d’électricité. La consommation de l’énergie solaire, également, même si encore minime, naît progressivement. Quant à l’énergie éolienne, elle est encore en phase d’étude de probabilité d’exploitation actuellement. Il est important de noter que les déchets organiques sont autant des sources d’énergie, et peuvent être transformés en biogaz pour servir de combustible.
Ces recherches des possibilités d’exploitation énergétique ont pour but de satisfaire le besoin croissant d’énergie dû à l’augmentation démographique, que ce soit en milieu urbain ou rural. En effet, les ressources forestières deviennent insuffisantes par rapport à ces accroissements. L’utilisation du charbon de bois, bien qu’il soit une source d’énergie traditionnelle, n’est pas prête de disparaître qu’après de fructueux résultats provenant d’une plausible consommation des autres sources d’énergie. En attendant, les éléments affichés proposent des solutions par rapport à l’utilisation du charbon de bois. Il s’agit d’augmenter l’offre de ce produit. Cela demande des reboisements de 40 000 ha par mois et une gestion durable des plantations entreprises pour la production. Il s’agit également de maîtriser la demande et de faire en sorte que les ménages utilisent de moins en moins le charbon de bois.
La préservation forestière sollicite le recyclage des débris de charbon vu que celui-ci existe dans la Grande Île et s’active au service de la protection de l’environnement.
