Sans attendre le dénouement de la mutinerie ou de l’initiative du « Comité militaire de salut national », l’International crisis group ou ICG qui suit la situation à Madagascar depuis plusieurs mois l’a pris en compte et a rendu publique ce jeudi 18 novembre les recommandations suivantes pour une nouvelle stratégie de sortie de crise pour l’après-mutinerie ou l’après-référendum.
D’abord, les négociations doivent maintenant porter sur un soutien international à l’organisation d’élections, soumis au respect de conditions strictes car « seules des élections crédibles permettront au pays de retrouver un ordre constitutionnel et de relancer son économie ».
L’ICG sait que « si les autorités persistent dans l’organisation unilatérale d’élections en 2011, la communauté internationale refusera certainement de reconnaître le nouveau régime ». Dès lors, selon l’ICG, la priorité pour la SADC et les autorités malgaches est de « parvenir à un accord sur les conditions d’un soutien international au processus électoral. Ce soutien devrait être soumis au respect de certains engagements par le régime, tels que la confirmation de la non candidature d’Andry Rajoelina aux élections, la révision du calendrier électoral, la transparence sur les contrats signés par les autorités, l’absence de prises de décisions en dehors du domaine des affaires courantes, des mesures d’amnistie telles qu’envisagées dans les précédents accords, et un audit des finances publiques par les institutions financières internationales. Si ces engagements ne sont pas respectés, les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres – si possible par l’entremise du Conseil de sécurité des Nations unies - devraient relayer les sanctions individuelles adoptées par l’Union africaine ».
La CENI malgache est aussi perçue comme peu crédible. Aussi faut-il la recomposer et y adjoindre des experts étrangers. Ce qui ouvrira les robinets et autorisera des moyens plus conséquents.
« La priorité immédiate est de sortir de la crise avant de pouvoir entreprendre les réformes dont le pays a besoin », explique Ernst Jan Hogendoorn, Directeur a.i. du Programme Afrique de Crisis Group. « Les autorités affirment qu’elles souhaitent des élections crédibles, notamment afin de regagner la reconnaissance internationale. À cette fin, elles doivent offrir à l’opposition les garanties nécessaires à un environnement électoral équitable et les respecter. Seule cette voie permettra d’éviter un désastre pour le pays et sa population ».
Recueilli par Bill (Source : www.crisisgroup.org)
Vos commentaires
Est ce que l’ICG saura se faire entendre par un pouvoir sourd et aveugle ?
Tout ce qui se passe permet d’en douter. Il faut d’abord piller le pays. Aucun arbre de bois de rose par exemple ne doit rester debout à Madagascar. Aucune richesse minière ne doit rester dans le sous sol.
Bradons tout aux mafieux chinois et à tous les autres complices de ces détournements au détriment du peuple, malgaches ou autres nationalités . Puis après nous, le déluge. Un repos« bien mérité » en France ou à l’île Maurice attend le PHAT. Sissi
« La CENI malgache est aussi perçue comme peu crédible. Aussi faut-il la recomposer et y adjoindre des experts étrangers. Ce qui ouvrira les robinets et autorisera des moyens plus conséquents. »
Les robinets, les robinets !! ils ont toujours été ouverts à GRANDE VANNE depuis longtemps dans mon pays Messieurs et Mesdames les TECHNOCRATES ETRANGERS OCCIDENTAUX et tout le monde, malgaches au pouvoir et vous complices étrangers, se servait ad libitum dans les fûts de collecte.
Arrêtez d’être HYPOCRITES et allez règler d’autres problèmes ailleurs ...... comme en BELGIQUE,(*) qui n’a plus de gouvernement depuis belle lurette. Avec une telle pagaille dans un des états occidentaux, vous vous permettez de donner des leçons avec votre démocratie à la pacotille aux pays émergents. Laissez nous travailler au moins avec ces pays : ils ont travaillé dur , les mains à la pâte (à l’instar des chinois ou des indiens)avant d’en arriver là, ce qui va changer notre façon de concevoir notre développement contrairement à votre méthode occidentale « intellectualité avec mains incapables » caractérisée par la pullulation de VOS TECHNOCRATES décalés des réalités du terrain
(*)cela va ravir une forumiste
Ne me parlez plus de SADC ou de votre IGC.
Les Malgaches ne sont pas des Africains.
Madagascar aux Malgaches.Point barre !!!
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
ca vous gene tellement la SADC et les autres Institutions internationales a ce que je vois Mr Basile, si M/car appartient aux Malgaches, alors laissez le peuple se manifester, dire ce qu’il croit bon pour lui, comme vous l’aviez fait a l’epoque.NOus sommes chez nous,pas vrai, de farafaharatsiny mba mamaky boky mikasika ny relation internationale fa aza de miteniteny foana, nga ra tsy met aminao ny lazain’ny SADC ka mankarary ny sofinao de atao akory ? tsy misy azonao atao izany, ireo tsy maintsy miteny.
M. Basile RAMAHEFARISOA
Salut, vous revoilà et me revoici !
Cher Basile RAMAHEFARISOA, sachez que l’ « ère de lagueule de bois » est révolue ! Les formules plus que galvaudées ne font plus recette sauf chez certaine clientèle dont le niveau d’instruction laisse à désirer par la faute de tous les régimes qui se sont succédés à Madagascar depuis feu Rainilaiarivony jusqu’à ce jour !
Soyez reconnaissant à l’endroit du GIC, voyez qu’il a assoupli ses positions après avoir jeté du lest, il sera en passe d’accepter le « processus électoral » et ce n’est rien ! Le perdant, s’il y en a, sera le bloc des 3 mouvances dans la mesure où plusieurs de ses partisans, et non les moindres, sont encore détenus dans les geôles du P.H.A.T.
Alors entant que Malgache, si vous l’êtes encore bien entendu, sachez être plus indulgent ! Notre sagesse nous recommande de ne pas profiter de sa position pour « achever ses ennemis » afin qu’ils se reduisent au sulence ! « Aza manenji-dresy ! », ou encore « Tsy miady, olom-bodo, to fo, mpamosavy ! »
Je ne discuterai plus si vous et vos partisans revendiquez que vous êtes les seuls Malgaches auxquels reviennent le sol ancestral et le patrimoine culturel ! Et nous ? Nous verrons quel sort allez-vous nous réserver ? Toujours l’interdiction de s’exprimer, de manifester sur les places publiques ? Souvenez-vous qu’une place fut baptisée « Place de la Démocratie » par M. Andry Nirina Rajoelina, maîre d’Antananarivo dans le temps, pour que s’épanouisse a liberté ! Je ne discuterai plus si ce monsieur a regretté sa décision et a donné l’ordre à l’actuel P.D.S. d’Antananarivo de « débaptiser » cette fameuse place ! Quand est-ce que vos soldats vont-ils cesser cette manie de n’utiliser comme argument de persuasion que le jet de grenade lacrymogène, le tir en balles réelles ? Sachez que la Communauté Internationale prend note de toutes ces manies pour juger la H.A.T. !
En bon entendeur, salut !
BOANASIDY BOANA
boanasidy.boana@gmail.com
International Crisis Group présente une remarquable analyse de la situation et un plan de sortie de crise « au-dessus de la mêlée ».
Un travail « pro », pas pro-HAT ni pro-truc, mais professionnel.
MADAGASCAR : LA CRISE A UN TOURNANT CRITIQUE ? Version complète PDF :
http://www.crisisgroup.org/~/media/Files/africa/southern-africa/madagascar/166%20Madagascar%20a%20un%20tournant%20critique.ashx
Dans cette cacophonie qui perdure depuis 2 ans, la voix d’ICG nous montre la voie d’une résolution consensuelle :
« Au stade actuel, il n’est pas nécessaire de tenter une énième médiation entre les différentes parties pour une gestion inclusive du pouvoir ou de mettre en place de nouveaux organes de transition. Il s’agit maintenant de tenter d’obtenir un accord avec les autorités centré sur les conditions d’un accompagnement de la communauté internationale au processus électoral. La priorité est d’assurer la crédibilité et la neutralité des élections afin de retrouver l’ordre constitutionnel et de relancer l’économie le plus rapidement possible. La SADC, soutenue par le Groupe international de contact, devrait négocier cet accord avec la HAT. »(fin de citation)
Une question subsiste :
Rajoelina a montré qu’il ne veut pas partager ni lâcher le pouvoir, soutenu en cela par la France qui veut absolument garder la main (en dessous de table).
Or, le plan de sortie de crise d’ICG propose de mettre la période transitoire vers les présidentielles sous contrôle strict d’organes mixtes (nationaux et internationaux).
Que faire si Rajoelina refuse cette option qui, de fait, lui retire le pouvoir dont il jouit de par cette « Transition » artificielle, arrachée par coup d’état et maintenue par la force parce que dépourvue de véritable autorité ?
Tournant critique, effectivement ...
Madagascar est un Pays souverain.
BRAVO à TOUS !!
Continuons « NOTRE CHEMIN TRACE » pour la sortie de la crise, à la Malgache.
MADAGASCAR AUX MALGACHES.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
oui c’est vrai, vous aviez pu montrer au monde entier la preparation la plus lamentable, du jamais vue de preparer une election. c’est vrai, vous etes capable d’arriver a vos fins facilement, bravo a vous, continuez votre chemin. Madagascar appartient a Rajoelina, il peut disposer la vie de tout en chacun, decider a la place du peuple, mettre en prison tout ce qui bouge,dilapider les richesses, sns... e
Tres objectif comme solution mais pas realiste car l’experience nous a montre comment Rajoelina et sa clique peuvent changer d’idee d’un jour a l’aurtre...ils vont accepter et d’un coup de baton, ils vont renier et bien sur avec le conseil de la France derriere... Alors, ...merci quand meme de l’approche... je suis assez pessimiste quant a l’aboutissement de telle solution
Laissez moi reprendre les propos de l’ICG :
"Selon l’ICG, la priorité pour la SADC et les autorités malgaches est de « parvenir à un accord sur les conditions d’un soutien international au processus électoral. Ce soutien devrait être soumis au respect de certains engagements par le régime, tels que la confirmation de la non candidature d’Andry Rajoelina aux élections, la révision du calendrier électoral, la transparence sur les contrats signés par les autorités, l’absence de prises de décisions en dehors du domaine des affaires courantes, des mesures d’amnistie telles qu’envisagées dans les précédents accords, et un audit des finances publiques par les institutions financières internationales. Si ces engagements ne sont pas respectés, les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres – si possible par l’entremise du Conseil de sécurité des Nations unies - devraient relayer les sanctions individuelles adoptées par l’Union africaine ».
Je tiens à faire une petite remarque : l’ICG n’a fait aucune mention sur les « détenus politiques » enfermés dans le geôles de Rajoelina, combien sont-ils exactement ces malheureux ?
Ensuite, je pense qu’il ne faut plus tergiverser, la Communauté Internationale devra enclencher la vitesse supérieure car le sobriquet « T.G.V. » doit être pris en compte dans la mesure où tout sera déjà compromis et irréparable si on lui donne encore du temps ! Nous devons nous attendre à ce que le résultat du « référendum », à savoir la victoire du OUI sera proclamé et le tour est joué ! Plus personne ne pourra plus arrêter le Trains à Grande Vitesse qui va se précipiter dans les abysses et le Peuple malgache sans aucune exception, sauf, peut-être, une infime partie qui pourra prendre la route de l’exile !
A mon humble avis, pour faire respecter les droits humains, pour éviter un véritable drame humain, les différentes composantes représentant la Communauté internationale doivent décider vite ! Le « devoir d’ingérence » s’impose pour empêcher soit la dérive, soit l’implosion de la nation malgache ! Comment devra se manifester cette « ingérence » ?
Toutes ces mesures nécessitent des moyens énormes en matière de ressources humaines et financières, mais je pense que l’ONU, l’UA, la SADC, l’UE, les Grandes puissances surtout la France, les USA, la Chine doivent contribuer à ce PLAN DE SAUVETAGE DE MADAGASCAR
N’avançons plus ce raisonnement fallacieux de « malgacho-malgache » car ceci ne veut rien dire ! Pour les uns et les autres ceci veut tout simplement dire : LUI ou MOI ! ou encore : EUX ou NOUS ! Pour certains ce n’est qu’une stratégie pour mieux asseoir leurs mains mises sur certains secteurs de la société. Les Malgaches qui ne savent pas s’écouter doivent laisser les autres décider à nos places !
IKOTOROA