Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
lundi 20 mai 2024
Antananarivo | 00h52
 

Politique

Les réactions contre Andry Rajoelina fusent

lundi 11 février 2013 |  6537 visites 

Le weekend a été l’occasion pour les partis politiques et les politiciens de réagir par rapport aux dernières déclarations et interventions médiatiques du président de la Transition, Andry Rajoelina. Le parti Matsilo était intervenu sur une radio privée de la capitale pour dénoncer la manœuvre d’exclusion perpétrée par Andry Rajoelina contre les politiciens et contre surtout ceux qui se sont déclarés candidats aux présidentielles. Affirmer qu’aucun des politiciens n’est patriote alors qu’il a décidé de ne pas se porter candidat ne peut, selon Jean Théodore Ranjivason du Matsilo, qu’insinuer aux électeurs de ne pas voter pour ces « non patriotes ».

Le membre du Congrès de la Transition issu du parti MDM, Amable Amédé, a exprimé ses points de vue samedi 9 février dernier à l’espace Mon Goûter à Andrefan’Ambohijanahary. À la suite du groupement Les As de Voninahitsy Jean Eugène, le MDM de Pierrot Rajaonarivelo répond à Andry Rajoelina : la CENIT est indépendante et ne reçoit ni ne sollicite d’instruction, d’ordre ou d’injonction d’aucune autorité publique, privée ou politique. En réponse aux souhaits et accusations du président de la Transition, Les As et le MDM confirment que la CENIT a déjà procédé à des consultations des parties prenantes le 1er février dernier et donc point n’est besoin d’une autre consultation. Exiger d’autres consultations est de la mauvaise foi. Contrairement à Andry Rajoelina qui craint des troubles dans le cas où la séquence et le calendrier électoral adopté lors du conclave des 4 et 5 février seraient maintenus, le MDM affirme que la tenue des présidentielles avant les législatives permet d’éviter d’éventuels troubles. En tout cas, le MDM n’a pas du tout digéré les accusations portées par le président de la Transition contre les candidats aux présidentielles et contre les politiciens qui ne seraient donc pas patriotes. Évoquant l’article 41 de la loi organique 2013-003, le MDM regrette que le président de la Transition enfreint à certaines de ces dispositions qui stipulent que « personne ne devrait avoir le droit de critiquer les candidats en dehors de la période de propagande ».

Enfin et non des moindres, le MDM, dont le candidat à la présidentielle s’attend à une amnistie de plein droit, souligne que l’exigence d’un grand pardon comme le réclame certains, ne figure nulle part dans la feuille de route ni dans la Constitution ; c’est seulement une manière de compliquer le processus de sortie de crise, déclare Amable Amédé.

Recueilli par Bill

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS