Plus d’un s’attendent déjà à une campagne électorale à l’américaine, avec des ministres du gouvernement qui se présentent.
Sept ministres du gouvernement Charles Rabemananjara vont passer à l’épreuve des urnes, le 23 septembre prochain. Il s’agit de Patrick Ramiaramanana de l’Energie (Antananarivo I), de Radavidson Andriamparany Radavidson des Finances et du Budget (Antananarivo IV), de Donat Olivier Randriamahefamparany des Mines (Antananarivo V), de Yvan Randriasandratriniony de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire à Fiarantsoa I, de Koto Bernard de l’Environnement à Ifanadiana, de Jean Louis Robinson de la Santé à Amparafaravola et du vice ministre de l’Agriculture, Harifidy Ramilison, à Fort-Dauphin.
Déjà, les adversaires de ces membres du gouvernement se font du souci et craignent que les biens de l’Etat ne soient destinés à des fins de propagande, comme constatés et dénoncés depuis toujours. D’ailleurs, l’absence d’une loi régissant le financement de la campagne électorale donne le champ libre à toutes les manoeuvres et opérations financières.
Les opposants présument que les gouvernants ne vont pas lésiner sur les moyens pour s’imposer devant leurs adversaires.
Le risque
Mais, le fait d’investir à outrance dans la campagne de propagande n’est pas forcément efficace.
On a besoin de l’argent pour mener sa campagne, certes, mais tout n’est pas possible avec l’argent.
La majorité, pour ne pas dire tous les électeurs de la Capitale sont en mesure de peser les avantages et les inconvenient de leur choix, et ce grâce aux informations auxquelles ils ont accès tous les jours.
En tout cas, la bataille s’annonce dure pour les candidats du TIM dans les six Arrondissements de la Capitale, et ce surtout avec les candidatures des hommes du CRTim.