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Politique

Christiane Rafidinarivo

« Les nouvelles relations internationales exigent des nouvelles politiques »

samedi 10 mai 2008
Christiane Rafidinarivo, enseignante-chercheur et experte en relations internationales.

Interrogée sur la conférence-débat qu’elle a dirigée, hier, à la salle d’audience de la Haute Cour Constitutionnelle, Christiane RAFIDINARIVO, enseignante-chercheur et experte en relations internationales, a appuyé que les nouvelles formes des relations internationales d’aujourd’hui ne se résument plus à la seule diplomatie. La conférence a porté sur le thème de « Métamorphoses de l’Etat en considération des Nouvelles Relations Internationales ».

Madagascar Tribune : Comment résumeriez-vous votre exposé lors de cette conférence ?

- Christiane RAFIDINARIVO : « Je voudrais surtout souligner qu’actuellement, le changement des formes des relations internationales pousse l’Etat à procéder à un changement.

Auparavant, l’Etat se représentait au niveau international par son pouvoir exécutif. Diversement, les relations internationales se sont faites entre le pouvoir exécutif d’un Etat et d’un autre. D’autant plus que la confusion et la séparation de l’Etat et la Nation ont jeté des troubles depuis longtemps. Or, dans les nouvelles formes des relations internationales, toute la Nation est impliquée : l’exécutif, le judiciaire et le législatif. D’où, une vraie collaboration internationale. Ensuite, je voudrais aussi appuyer qu’à Madagascar, outre ces trois institutions, plusieurs acteurs sont aussi concernés. Car comme dans plusieurs Etats, l’économie et la finance sont le centre des crises qui touchent généralement tous les secteurs. Cependant, ce concept tourne notamment autour des réalités récentes ».

A part les trois institutions, vous avez cité d’autres acteurs sur le thème. Qui sont-ils ?

- « D’abord, il y a les Organisations Non Gouvernementales (ONG), et surtout le secteur privé : Les entreprises et les organisations transnationales qui sont surtout des sources de grandes relations ».

Selon vous, la « Métamorphose » est-elle applicable pour Madagascar ?

- « Comme je l’ai exposé lors de la conférence, depuis déjà une dizaine d’années, Madagascar travaille en réseau avec plusieurs entités : la société civile, les secteurs privés et plusieurs autres Etats. Autrement dit, l’existence du « Partenariat Privé Public » favorise d’avantage l’application du concept. De plus, on vit déjà dans la mondialisation ».

Quels pourraient-être les impacts résultant de l’’application de ce « concept » ?

- « Actuellement, il y a déjà plusieurs critiques. En l’appliquant, l’Etat se situe constamment comme premier responsables. D’autre part, les autres organismes aussi auront sûrement des responsabilités importantes. Ainsi, il y aura certainement des enjeux sur les degrés de responsabilité ».

Avez-vous donc des solutions à ce problème ?

- « C’est le pourquoi de la conférence et du débat d’aujourd’hui, nous sommes en train de débattre et de chercher les solutions pour une application avantageuse du concept ».

Recueilli par Joh

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