Les journalistes sont appelés à élire leur représentant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce mercredi 15 février ; la carte professionnelle 2011-2014 qui a été délivrée par la Commission carte d’identité professionnelle fera foi de carte électorale. Comme d’habitude à Antananarivo, la Bibliothèque nationale abritera vraisemblablement le bureau de vote ; ailleurs, ce seront les bureaux des Régions qui l’hébergeront. Pour les journalistes candidats à ce poste à la CENI, il faut appeler le 0331185049 ou le 0340200979.
James Ramarosaona, ancien président de l’Ordre des journalistes se déclare candidat pour représenter les journalistes à la CENI. Il a déjà été représentant des journalistes dans la Commission nationale électorale (CNE) et par la suite à la CENI. Il prétend disposer de lettres de soutien de plus d’une quinzaine d’associations et entités de journalistes. Pour l’instant, il est favori dans la course d’autant que jusqu’à présent, aucun autre présumé candidat n’a encore d’expérience dans ce domaine de l’organisation ou du contrôle des élections. Il n’empêche que d’autres critères sont tout aussi valables et crédibles que les expériences dans ces organismes. On chuchote ici et là des candidatures d’anciens présidents de l’Ordre des journalistes, et également de femmes journalistes, mais pour l’instant rien d’officiel. En tout cas, ce scrutin du 15 février sera un crédit sur le compte des journalistes de la part des autres corps professionnels mais aussi une forme de reconnaissance du métier de la part de la communauté internationale qui exige que ce représentant des journalistes soit issu des urnes.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Dans l’attente des résultats de ce vote.. Ils seront forcément à l’image de la profession. Serait-ce un test à petite échelle pour la qualité des élections à venir.
Journalistes professionnels, nous sommes en transition ! Vous aussi vous pouvez encore transformer et réformer votre profession. Commencer par privilégier la création d’instituts indépendants de sondages (quoiqu’en en dise, ce sont de bons indicateurs de démocratie). Nous en avons marre de rester dans l’expectative et deviner qui est populaire de qui ne l’est pas ! Ce n’est pas normal que chacun soit obligé de faire des démonstrations de force à la limite de la provocation, et des violences que ça peut engendrer, pour tester sa popularité !! L’absence d’institut de sondage est en partie responsable de ce bo.del !!!
Un institut de sondage,
Un SMIC à 1400 euros,...
Un villa, Un 4x4, un abonnement offert dans une maison close,...
...bref c’est beau de rêver
Une villa (pardon)
Niry...je suis deçu de vous !!
il est vrai que Vous ne connaissez pas votre pays Madagascar
Quoi qu’il en soit Radomelina a fait récemment appel à un institut de sondage français !
Boris !!
Pensez juste à l’opportunité ne serait-ce que lucrative (!) à vouloir monter soi-même un tel institut. Sans forcément penser aux bailleurs de fonds traditionnel. Une équipe non-gouvernementale qui se chargerait ne serait-ce que de récolter des données brutes d’un échantillon pas qu’Antananarivien (cela va de soi !!), quelle qu’elles soient. Un institut auto-financé ponctuellement par les médias qui voudraient ne serait-ce que s’informer, ou les partis politiques qui voudraient connaitre leur popularité. Un institut privé qui ne souffrirait d’aucune pression des pouvoirs publics. Nous avons déjà les statisticiens. Les modalités de récoltes d’info sont à définir (antennes locales radio trottoirs, appels téléphoniques, internet (?).. le traitement statistiques des données également. Mais quoique disent les chiffres (contestés ou pas), ca pourra servir de bases de départ concrètes à une immense discussion plus ou moins orientées sur des fondements concrets, confrontés au ressenti de la population !
Nous n’aimons pas les monopoles donc, un tel institut pourrait même faire des petits et ouvrir la porte à une foultitude de concurrents dont les chiffres seraient mis à contradiction !!
Boris, plutôt que de balayer l’idée d’un revers de main (rêverie, utopie, deconnexion des réalités, etc..), se serait un formidable moyen de hiérarchiser les priorités de développement ! Tout le monde n’a pas forcément votre sens aigu de l’analyse mais vous-mêmes profondément et professionnellement, vous n’êtes pas insensible quant à l’utilité des statistiques !
El_pacha,
Même en GRECE,vous n’aurez pas tout ça.
Cordialement
Niry...
Disons qu’une IDEE AMBITIEUSE est toujours bonne en soi ( je reve aussi qu’un jour Madagascar soit le Japon de l’AFrique sinon son corrée du SUD ( je dis bien du sud )
Mais votre proposition a été questionnée au niveau de sa pertinence par rapport aux pistes de son operationnalisation que vous avez avancé....
Asa raha mazava amin’i Niry .....
....et oui, surtout pas en Grèce !!
Alors à Mada, encore moins...
Ieny é ! Mazava foana ngé ny resaka é !
Mais qui vous dit que bientôt, ce ne seront pas les décideurs de la Tour Orange qui viendront et demander des informations payantes à cet Institut plus tard, pour leurs études de marchés ? pour savoir ce que pense un échantillon de 950 marchands de brèdes d’Anosibe ou d’ailleurs ? (pour reprendre votre exemple).
Marina fa misy ny réalités du terrain, fa tsy midika izany hoe « noho ny réalités du terrain, dia tsy afaka mamorona na manome hevitra hatrany ».
Le vrai problème est autre mais toujours le même : on peut l’analyser dans toutes les grilles possibles. Raha misy finiavana dia mahavita zavatra. Raha tsy misy, dia tsy mahavita ! Quand je dis « finiavana », ça peut être finiavana, volonté personnelle, politique ou autre, etc..Il ne faut pas attendre systématiquement qu’on vous traite de doux rêveur ou d’utopiste, ou de déconnectés de la réalité pour ne jamais rien entreprendre. Evidemment, le plus dur c’est la collecte et le traitement des informations. Regardez les assises des magistrats : ils auraient très bien pu dire : Nous sommes à Madagascar et Madagascar = corruption, donc c’est la réalité du terrain, donc nous sommes condamnés à (sur)vivre de corruption.. Les assises sont là, ca ne va rien révolutionner mais on sent déjà une volonté commune de (bien) faire les choses et de ne plus accepter les interventionnismes. A bon entendeur, c’est le début d’une prise de conscience.
Nous avons les solutions. Tandis que les moyens, ça se trouve toujours pour qui le veut.
Niry...
je partage encore votre capacité à rever....c’est une qualité !
Mais la pertinence par rapport à la réalité du terrain est aussi une question fondamentale sur laquelle il faut assoir toute STRATEGIE
Pour vous dire que dans le contexte actuel , les decideurs de la Tour ORANGE ne fera jamais appel à un institut de sondage geréS par Eugene Razaofera /VALIS /Ndimby A, ils previlegieront d’autres prestataires de services de references pour lui fournir une aide à la decision sur le marché .....
Une question :
un Ministère de l’Intérieur et de ses services déconcentrés ?? et tous les administrateurs civils à la pelle depuis notre « INDEPENDANCE » ;
des tribunaux administratifs ;
de la Haute Cour Constitutionnelle .....
"En Afrique et à Madagascar,à quoi servent-ils
Les éléctions s’orientent vers la plébiscité des « CHEFS » et « NON »pour le CHOIX du PEUPLE à l’élection d’un « REPRESENTANT LEGAL ».
La vérité,rien que la vérité sur les événements :
du 26 janvier 2009=LUNDI NOIR :
du 07 février 2009=AV7
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
L’élection du 15 février 2012 est « illégale ».point barre !
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com