Prévoir des loisirs pour les grandes vacances, c’est également s’arracher des jeux de société à la fois utiles pour bien passer les temps et aussi améliorer les capacités intellectuelles. C’est du moins le cas de le dire pour l’affluence qu’on voit actuellement autour des marchands des jeux en plastiques de seconde main aux abords de certaines rues.
« En cette période pré-vacancière, les parents et les enfants s’intéressent visiblement aux gammes de jeux allant de scrabble aux jeux de dame sans parler les jeux d’échecs et d’autres jeux importés », explique Esther, marchande de jouets et d’animaux en peluche à Anosy, plus précisément le long de la muraille jouxtant le ministère de l’Agriculture. Cette dame ne vend que des jouets de seconde main importés d’Asie et d’Europe.
L’approvisionnement se fait chez un grossiste indien à Tsaralalàna et dont le prix s’élève à Ar 7.000 le kilo, sans aucune possibilité de choix au niveau des marchandises.
Selon toujours Esther, les consommateurs portent essentiellement leur choix sur les jeux dont la qualité et la nouveauté se distinguent nettement des autres
Ar 50.000 à Ar 160.000 de recettes
« Ainsi, si par hasard on tombe sur des marchandises de bonne qualité, les recettes atteignent quelque Ar 50.000 à 160.000 dans la journée. Mais il y a par contre des moments où l’on réalise une perte sèche parce qu’on ignore le contenu du sac », devait encore préciser notre interlocutrice.
Cette dame dépassant la quarantaine, exerce le jeudi à Mahamasina et le samedi à Ambodin’Isotry, tandis que les autres jours, on la trouve à Anosy. Elle a laissé entendre également qu’elle achète en gros une trentaine de kilos par semaine à Tsaralalàna. Mis à part les différents jeux en plastique de seconde main, elle vend aussi des animaux en peluche importés dont la balle de 15 kg s’achète à Ar 80.000 qu’elle revend de Ar 500 à Ar 60.000 l’unité en fonction de la grandeur.
