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Politique

Mise en œuvre de la feuille de route

Les grands corps de l’État montent au créneau

mardi 11 octobre 2011 |  1556 visites 

La Confédération syndicale des grands corps de l’État (CSGEM) a lancé ce lundi 10 octobre 2011 au Carlton Anosy, un appel vibrant à destination du pouvoir et à la communauté internationale pour qu’ils prennent en considération les remarques qu’ils avaient déjà formulées voici quelques semaines déjà et qui ont été réitérées solennellement devant la presse. La CSGCEM regroupe 17 syndicats dont celui des administrateurs civils (Synad), des enseignants chercheurs (Seces), des inspecteurs des impôts, des inspecteurs d’État, des médecins fonctionnaires, des magistrats (SMM), des diplomates (Syncormae) et autres corps de la technocratie qui constituent la crème de l’Administration du pays.

Ils sont dans les rouages de toutes les administrations et régimes qui se sont succédés.

Sachant que la mission du prochain gouvernement est toute définie et qu’aucune politique de gouvernement ou projet de société ne peut être conduite durant la période transitoire, ces technocrates réclament leur participation active dans l’application de la feuille de route. Si leur appel de ce lundi n’était pas expressément un ultimatum, cela lui ressemblait car c’est ce qui a été ressenti par nombre de journalistes auprès de l’assistance. Le CSGCEM a dit que l’expédition des affaires courantes et la préparation de la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles ne sont pas sorciers et que ce sont des tâches que ses membres avaient toujours exécutées ; d’ailleurs, ils étaient toujours dans toutes les crises à gérer la situation du moment que les politiques et les gouvernants s’enfuient ou laissent le pays à la dérive. Cette fois donc, ces technocrates et intellectuels réclament que la feuille de route soit appliquée rapidement avec eux. Ils font également appel à l’Armée car elle fait aussi partie de cette crème de la nation qui était toujours là quand les politiciens ont baissé les bras.

En d’autres termes, le CSGCEM refuse que la gestion de la transition dans le cadre de la feuille de route ne soit à nouveau le monopole des politiciens comme cela a été le cas dans sa confection et dans son adoption au Paon d’Or. Les sociétés civiles, les technocrates, les opérateurs économiques et l’Armée doivent participer activement aux affaires de la transition, a martelé Thierry Rakotonarivo, président du syndicat des administrateurs civils. À son avis, aux Raiamandreny échoit l’œuvre de réconciliation nationale, aux opérateurs économiques celle de préparer la relance économique du pays ; les représentants de la société civile auront pour leur part comme mission de participer et surveiller le bon déroulement du processus, et à l’armée de constituer la force exécutoire.

Le CSGCEM a en outre pointé du doigt des velléités des politiciens qui n’ont pas pris soin de limiter dans le temps la période de transition.

Recueilli par Valis

7 commentaires

Vos commentaires

  • 11 octobre 2011 à 07:19 | mpihomehy (#5162)

    ils ont oublié le syndicat des DJ et l’ordre des docteurs honoris causa

    • 11 octobre 2011 à 15:24 | Maxim (#5960) répond à mpihomehy

      Mahagaga ry zareo fa mila miady toerana @ mpanao politika koa ankehitriny, fa angaha moa tsy efa anaty vondrona mpanao politika ry zareo ?
      Ankoatrizay tsy ry zareo ve no tomponandraikitra ambony teto @ firenana hatrizay, ka nahoana no tsy nampiasana lay fahaizana nandanian’ny fanjakana vola tany am-pianarana.

  • 11 octobre 2011 à 16:22 | Isandra (#5450)

    Ces technocrates des « Grands Corps de l’Etat » ignorent-ils ou feignent de l’ignorer que dans toutes les grandes démocraties, la fonction de Ministre est réservée seulement aux politiciens, c’est à dire à ceux qui veulent faire carrière dans la politique.

    Prenons l’exemple de la France, si des énarques occupent les hautes fonctions politiques (président de la république, premier ministre, ministre, etc ...), c’est parce que les meilleurs à leur sortie de l’ENA ont été attirés par la carrière de politiciens plûtot que les mirobolants salaires de hauts fonctionnaires ou de cadres du privé.Et en général, seuls les élus (sénateurs, députés, maire, etc ..) peuvent prétendre à la fonction de Ministre, sauf à de très rare excéption comme Mr De Villepin qui n’a jamais été un élu, ce qui lui fut reproché d’ailleurs.Dès qu’ils sont battus dans leur circonscriptions, ils démissionnent.

    Du moins depuis 1960, je n’ai jamais vu un technicien de l’agriculture, de l’élevage ou des travaux publics occuper le poste de ministre de leur ministère.Et aucun militaire n’a jamais été ministre de la défense, sauf Gl Bigeard à un Secrétariat d’État.

    Et c’est presque pareil dans toutes les grandes démocraties.
    Et leur système marche.

    Chez nous, le gouvernement de Ramanantsoa s’est prétendu composé uniquement de techniciens.Et voyez le résultat

    • 12 octobre 2011 à 04:39 | mpihomehy (#5162) répond à Isandra

      <>

      POURQUOI PRENDRE UN MAUVAIS EXEMPLE ?

    • 12 octobre 2011 à 04:40 | mpihomehy (#5162) répond à Isandra

      « Prenons l’exemple de la France, »

      POURQUOI PRENDRE UN MAUVAIS EXEMPLE ?

    • 12 octobre 2011 à 17:22 | Isandra (#5450) répond à mpihomehy

      « Pourquoi prendre un mauvais exemple »

      Bon, citez moi un Secrétaire d’État à la Défense (aux USA) qui a été un militaire,

      Le système souhaité par ces grands corps de l’état ont été surtout instauré dans les pays fascisants ou totalitaires

      Vous ne voyez pas que ce que vous prônez est anti-démocratique. Seuls ceux que le peuple a élu peuvent prétendre le diriger.

      De plus, dans la pratique, il y a un problème : après avoir été ministre, à quel poste va être affecte l’ex-ministre

    • 13 octobre 2011 à 15:59 | Isandra (#5450) répond à Isandra

      Correction :

      Le système souhaité par ces grands corps de l’état a été surtout instauré dans les pays fascisants ou totalitaires

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