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Environnement

RERE, la tortue d’eau douce endémique

Les efforts de préservation en bonne voie

samedi 11 avril 2015

Le vendredi 27 Mars 2015, 114 individus de Rere, tortue d’eau douce Erymnochelys madagascariensis, ont été lâchés dans le lac Ravelobe à Ampijoroa, inclus dans le Parc National d’Ankarafantsika sur la RN4.

Cette espèce, appelée encore podocnémide de Madagascar, selon Angelo Ramy Mandimbihasina, coordonateur auprès du Durrell, est classée en danger critique d’extinction selon l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et endémique des rivières, lacs et marécages de l’ouest de la grande île, de Sambirano à Mangoky. À cause de sa grande taille, l’existence de cette tortue est affectée et menacée, à un taux très élevé, par la consommation des individus et de leurs œufs en même temps par la population locale.

Ces 114 jeunes Rere lâchés sont de 3 à 7 ans, tous nés et élevés en captivité au Centre d’élevage des tortues de Durrell à Ampijoroa.

Ceci est le quatrième lâcher de cette espèce de tortue fait dans les lacs du Parc National d’Ankarafantsika, mais le premier pour le lac Ravelobe.

Avant le lâcher, un culte traditionnel a été réalisé auprès du palais de la famille royale régnant dans cette localité non seulement pour valoriser la culture traditionnelle mais aussi pour demander la bénédiction des ancêtres afin d’atteindre le but de la restauration écologique du lac, y compris le Rere, et pour le développement de l’écotourisme auprès du Parc National d’Ankarafantsika.

La Journée Mondiale des Zones Humides a été célébrée le même jour à Ampijoroa pour montrer aux Fokonolona l’importance de ces lacs. En fait, l’eau du lac Ravelobe contribue dans le système d’irrigation de la plaine rizicole de Marovoay, le second grenier à riz de Madagascar. Ainsi, la restauration du lac fait partie non seulement du maintien de son équilibre écologique mais aussi contribue à la pérennisation de ce système d’irrigation vu le changement climatique. Un festival culturel à l’entrée du Parc avec la participation des différentes associations villageoises locales a agrémenté la journée.

Ce lâcher a pu avoir lieu, souligna Angelo Ramy Mandimbihasina, grâce à une étroite collaboration entre le ministère de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts (MEEMF), et celui des Ressources Halieutiques et de la Pêche (MRHP), du Madagascar National Parks, Durrell et ainsi que de l’implication de la communauté et des associations locales comme la FSR (Fikambanan’ny Sakaizan-dRavelobe). Puis il y a eu également les différents appuis des autorités locales, et celui des bailleurs étrangers.

Recueilli par Bill
Source : Service communication de la région Boeny

1 commentaire

Vos commentaires

  • 11 avril 2015 à 12:13 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Quelle est-elle la suite de l’affaire des deux « sinoa-taiwanais » pour trafic de tortues,en partance pour la « CHINE ».

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

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