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Antananarivo | 16h25
 

Portrait

Désiré Razafindrazaka

« Les diplômes ne suffisent pas... ! »

samedi 20 octobre 2007

Tout le monde le connaît à travers le festival international Madajazzcar dont il est le président du comité d’organisation. Mais cet homme est également un grand acteur au niveau du secteur de développement après avoir vécu 15 ans en France. A la tête du cabinet d’étude COEF Ressources et propriétaire du Studio D.Mix, Désiré Razafindraka connaît bien le milieu de l’emploi dont il a intégré depuis son retour de France en 1998. Parcours d’un homme qui voit la difficulté qu’engendrent les demandeurs d’emploi.

Marié et père d’un enfant qu’il a choisi de prénommer « Andy », tout comme le célèbre jazzman américano-malgache Andy Razaf, Désiré Razafindrazaka est avant tout un homme dynamique et aimant relever le défi.
Après l’obtention de son baccalauréat, il a choisi de suivre ses études supérieures à Nancy, une ville rayonnant de par son aspect culturel avec la tenue du festival de Jazz pulsations.

Ayant suivi une étude de psychologie sociale, il est titulaire d’un DESS de l’Institut de l’Administration des Entreprises de Nancy, mais aussi d’un DESS de formation d’adultes. Il a obtenu également un DEA, langue littérature, société à l’Institut National des langues et civilisations orientales. (ex Langues O’) de Paris, sous la direction du Prof. Pierre Verin, spécialiste de Madagascar.

Un nationaliste de nature par sa racine

Petit-fils de Rakotonirina Stanislas, nationaliste et partisan du MDRM, Désiré Razafindrazaka a porté sa mémoire sur l’analyse politique de son grand-père, premier maire de la capitale. Mais passionné de recherche également, il a effectué plusieurs aller-retour entre Madagascar, Europe et les Etats-unis pour mener sa propre enquête sur le célèbre Andy Razaf. Des voyages qui lui ont aidé à avoir un autre regard sur le monde et de comparer avec son pays. Suite à ces recherches, il a écrit un film sur ce célèbre compositeur qui faisait l’objet d’une présentation en 1995, à l’Académie Malgache dont il est membre correspondant, et ce film a encore pu être projeté lors de la dernière édition de Madajazzcar. Tout cela, dans le but de valoriser la culture et la racine Malgache qui lui est cher. Ce n’est pas par hasard s’il est le Président de l’association « Amis du Patrimoine de Madagascar » qui s’est fixé un objectif de réhabiliter l’ancien Palais de la Justice à Ambatondrafandrana- Haute-ville.

A noter que Désiré Razafindrazaka est également membre du Conseil d’Administration de l’Allinace Française de Tananarive et le CEFOR. Il est aussi Chargé de cours à l’Université d’Antananarivo. Ayant occupé plusieurs postes en France après ses études supérieures, il a voulu capitaliser les expériences acquises dans le domaine de la formation, le Management afin d’être au service du développement.

C’est pourquoi en 1998, il est rentré définitivement au pays et a intégré tout de suite l’Unicef.

Une occasion qui lui permettrait de découvrir la réalité à Madagascar lors de ces voyages et des visites dans plusieurs régions de l’île.

Mais ce serait un début de l’aventure pour cet homme qui allait mettre en place une structure spécialisée dans le problème de développement appuyée par une approche intégrée.

La grande ouverture pour Désiré Razafindrazaka.

COEF Ressources : Un pont entre employeurs et demandeurs d’emploi

« ll faut exploiter et valoriser la richesse ».
Désiré Razafindrazaka en pleine conversation avec le Secrétaire d’état chargé de la Culture et des Loisirs.

En prenant en compte la situation et le contexte à Madagascar, Désiré Razafindrazaka a décidé de créér le cabinet d’étude COEF Ressources (Conceils, Expertises et Formations).

Ce cabinet d’étude intervient dans le Management, les Ressources humaines, pour l’évaluation de projets et dans la Communication.

Une aventure passionnante pour le Directeur car il aura l’occasion d’intervenir dans tous les secteurs. Que ce soit publics ou privés et surtout avec les organismes institutionnels. Entre autres, la gouvernance, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement.

Désiré Razafindrazaka a pu faire la différence entre les demandeurs d’emploi malgache et à l’étranger. « Ils sont dans la même situation de précarité et dans la même situation de désespoir alors que les occidentaux sont protégés par les dispositifs d’accompagnement et d’assistance qui n’existent pas du tout à Madagascar » a relaté le Directeur de COEF Ressources. « On a un potentiel de Ressources humaines et les Malgaches sont très compétents mais il faut savoir que les diplômes ne suffisent pas. Ce n’est qu’un passeport. Il faut s’acquérir des expériences. Il faut avoir la volonté et faire ses preuves » a-t-il continué. « Il est difficile de trouver du travail à Madagascar mais il est difficle également de trouver des collaborateurs pour les entreprises ». « Quand on investit, ce n’est jamais peine perdue » a conclut Désiré Razafindrazaka.

Les employeurs font de plus en plus appels aux cabinets spécialisés en matière de recrutement de nos jours. C’est pourquoi, il faut faire ses preuves. Ils sont de plus en plus exigeants.

Un père de famille : C’est évident !

Même si ses activités le préoccupent, Désiré Razafindrazaka assume bien quand même son rôle de père de famille. Il trouve encore du temps pour être aux côtés de sa femme et de son fils Andy. Entre deux rendez-vous, le papa trouve encore quelques instants pour faire un petit coucou à son fils bien-aimé. Durant les périodes de vacances, il profite des quelques jours qui lui sont chers pour être au centre de sa petite famille. Une autre gestion et une autre forme de Management. Et qui dit mieux ?

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