La viande des animaux atteints ou qui meurent d’une maladie est impropre à la consommation humaine. Ainsi, toutes les viandes mises en vente sur le marché doivent subir un contrôle et estampillées, souligne le Dr Ratovonanahary Mamisoa Hasimbola, vétérinaire, épidémiologiste occupant le poste de Directeur de l’Institut Malgache des Vaccins Vétérinaires.
Puisqu’actuellement une maladie bovine dont le diagnostic affirmatif est en cours se répand dans plusieurs parties du pays, l’attention et la vigilance sont plus que nécessaires. Les contrôles sur le marché doivent être renforcés.
Toujours selon notre interlocuteur, cette maladie transmise par les parasites ou « Kongona » est incluse dans les « Tics Born desease » et n’est plus une nouveauté. Elle attaque les bovins à cette même période de l’année, seulement sa prolifération est causée par le changement climatique qui influe sur le comportement des microbes. La pluviométrie qui ne suit plus les normes saisonnières aussi bien que le phénomène de feux de brousse favorisent les maladies « endoparasite » et « ectoparasite ». Les microbes qui se transforment en spores dans la terre infectent l’animal qui broute l’herbe qui y pousse entraînant différentes maladies comme la Babeziose ou la cowberiose. Des antibiotiques sont utilisés comme médicaments. La prévention par la réalisation des vaccins demeurent un remède efficace ainsi que le déparasitage systématique par l’utilisation des médicaments anti-parasitaires. À savoir que des vaccins contre les maladies bovines sont fabriqués dans le pays dont le « Bichar », le « Bicharcoli » et le « Besorovax ». La capacité de production dépasse le double, voire le triple du besoin national, à raison de 24 millions de doses de vaccins. Durant le mois de janvier, 111 900 doses de vaccins bovins ont été utilisés, dont 4 millions de doses uniquement pour le vaccin Bichar en 2007. En fait, les prix des vaccins s’affichent à 5000 ariary pour 50 doses.
