- La grogne des commerçants formels hier à Analakely.
Les commerçants installés dans les pavillons d’Analakely n’en peuvent plus ; ils ont manifesté ce mercredi matin du 6 avril 2011 devant les bureaux de contrôle des marchés leurs mécontentements face à la floraison des marchands illégaux qui leur font ombrage. La quasi-totalité des commerces des pavillons d’Analakely ont fermé.
Ils protestent contre l’encombrement engendré par la multiplication des marchands sur les trottoirs et devant les entrées des couloirs des pavillons, situation qui est devenu insupportable depuis ce lundi 4 avril. Ils déplorent surtout leur manque à gagner devant la concurrence illégale dont ils sont victimes. Ces commerçants des pavillons payent effectivement un loyer régulièrement tandis que les marchands qui s’agglutinent de plus en plus sur les trottoirs ne s’acquitteraient que des tickets quotidiens, et encore ! Ils appellent ainsi à la solidarité de tous les commerçants légaux des pavillons d’Analakely, de Behoririka ou d’ailleurs à manifester leur ras-le-bol devant cette anarchie.
Selon eux, les marchands qui encombrent les trottoirs sont en partie responsables de la recrudescence du banditisme et des vols à la tire. Les voleurs se faufilent entre les étals précaires des marchands illégaux ou se mêlent aux passants et à la clientèle et sont difficilement préhensibles. Les manifestants de ce mercredi ne comptent pas en rester à cette première entreprise. Ils promettent de poursuivre leur manifestation. Ils sont environ 800 selon une dame qui s’était présentée comme responsable de l’Association des commerçants des pavillons d’Analakely qui se plaignent car en dépit des revendications et appels aux autorités municipales, les commerçants illégaux continuent de tenir commerce dans les alentours des pavillons.
Recueilli par Valis
