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Economie

Menace de fermeture du Centre Ezaka Miarisoa (CEM)

Les clients fustigent l’Etat laxiste et irresponsable

vendredi 17 octobre 2008 | Léa Ratsiazo
Les adhésions continuent à affluer auprès du CEM.

Un ordre de fermeture du Centre Ezaka Miarisoa (CEM) sis à 67 ha a été lancé le 09 octobre dernier mais est resté sans effet jusqu’ici. Le centre continue d’accueillir des clients, d’enregistrer les adhésions et perçoit les cotisations et autres droits d’adhésion. La grande majorité des clients ignorent que ce centre a reçu l’ordre de fermer. « Je ne comprends rien à cette histoire, se désole un père de famille venu s’inscrire au CEM. Si le centre a reçu cette injonction de fermeture et qu’il a passé outre, pourquoi l’Etat ne le contraint pas tout simplement ? C’est son droit et surtout son devoir ». Une autre femme renchérit : « si ce que vous dites est vrai, nous sommes dans un « fanjakan’ny baroa », tout le monde peut faire ce qu’il veut, l’Etat est irresponsable et laxiste ». « Si cela continue nous serons en face d’une nouvelle affaire du genre recrutement pour les Bahamas », s’inquiète le père de famille. En tout cas, les clients fustigent le laxisme de l’Etat « Le CEM se trouve en pleine ville, agit au vu et au su de tout le monde, fait de la publicité. Si ses activités sont illégales, les responsables, s’il y en a évidemment, ont dû l’empêcher depuis le début », selon les clients. « Maintenant que les adhérents se chiffrent en milliers, qui va prendre les responsabilités ? Les pauvres contribuables que nous sommes, payons ces fonctionnaires pour quoi faire exactement ? », s’emporte un autre client. « S’ils ne peuvent même pas prendre des responsabilités pour empêcher une arnaque en masse, si jamais il s’agit bien de cela, surtout qu’ils ne se cachent pas derrière les procédures et la lenteur administrative, c’est trop facile », assène ce même client déçu.

Dialogue en cours

« Nous n’agissons pas dans l’illégalité », se défend Daniel Andriamiarisoa, président du CEM. Certes, nous avons reçu un ordre de fermeture, mais nous continuons notre activité, en même temps nous avons entamé des dialogues avec le pouvoir public », ajoute-t-il. Cela veut-il dire que l’ordre de fermeture est suspendu ? Le CEM répond par la négative tout en assurant que son conseil juridique ne se croise pas les bras. Si jamais l’ordre de fermeture est maintenu, qu’adviendront-ils des fonds, cotisations et droits d’adhésions, que le CEM a perçu ? « Nous n’en sommes pas encore là », d’après le président de ce centre.

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