- Bijoux de fantaisie ne signifient pas des pacotilles.
Huit nouveaux étudiants en design viennent d’achever une formation en bijouterie fantaisie au sein de l’IGM (Institut de Gemmologie de Madagascar). Il s’agit de la 4ème promotion de cette formation axée sur le perfectionnement. Rachelle Czerwinski, consultante formatrice canadienne, d’origine malgache responsable de la formation note que « les bijoux de fantaisie en général sont de plus en plus appréciés par les clientes aussi bien sur place qu’à l’étranger ». La raison en est simple : ils sont plus abordables, à partir de 25,000 Ar et permettent plus de choix aussi bien au niveau des matières premières que du design ou des coloris.
Matières premières locales
Plus faciles à exporter, les bijoux fantaisies de Madagascar sont bien placés pour partir à l’assaut du marché régional, surtout SADC et COMESA, selon la consultante. D’autant que quasiment toutes les matières premières sont disponibles sur place, argent, pierres et cornes diverses. L’Afrique du Sud et l’Egypte sont cités comme des destinations de choix pour ces produits. En Occident, les clientes se tournent de plus en plus vers les produits ou outils utiles plus que décoratifs, l’Europe est ainsi un marché de plus à conquérir.
