La production et la vente d’huile lourde de Tsimiroro peuvent assurer 8 à 10% des recettes de la région sud-ouest de Madagascar et apporter des ressources non négligeables à la caisse de l’État, selon le ministre auprès de la Présidence en charge des Ressources stratégiques, Joeli Valérien Lalaharisaina, ce lundi 26 mai en marge de la rencontre organisée par la Banque africaine de développement (BAD) à Ankorondrano. Des pourparlers sont engagés entre Madagascar Oil et la Jirama en vue de la transaction. 73 000 barils d’huile lourde seraient vendus à prix d’usine à la Jirama selon le ministre Joeli Lalaharisaina. Et bien que ce ne soit qu’un essai à partir du mois de juin prochain jusqu’au mois de novembre, on espère que la Jirama verra ses charges et ses dépenses bien allégées pour en faire profiter les ménages, a-t-on compris. En tout cas, le ministre des Ressources stratégiques note que des études sont encore en cours et se poursuivront pour évaluer techniquement et financièrement la rentabilité de l’huile lourde sur le marché – rentabilité par rapport aux produits importés en matière de consommation et de transport. L’usage de l’huile lourde ne nécessiterait pas de gros investissements pour les industries ni en matière d’équipements ni en matière d’outillages selon certaines sources.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Avantage extraordinaire :
« Pas besoin de devises étrangères pour payer l’huile lourde de Tsimisoro ».
Merci à « TOTAL » et à « MADAGASCAR Oil » ;
C’est un bon début pour notre Pays.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
BBJT,
Encore et toujours des promesses mirobolantes pour un régime en difficulté qui ne se rende même pas compte qu’il met la charrue avant le bœuf : il propose l’utilisation de l’huile lourde à la Jirama tout en reconnaissant que les études techniques et financières y afférentes ne sont pas encore finalisées (quelle incohérence).
Il n’est jamais bon pour un dirigeant de confondre vitesse et précipitation.
Les malgaches et certains états anglo-saxon sont les seuls à voir un avantage quelconque à l’exploitation du pétrole de schiste . Rappelons que cette exploitation a un impact écologique très important , qu’elle nécessite pour extraction des quantités d’eau importantes - dans une région où les populations manquent cruellement de cette ressource c’est un comble - et , cerise sur le gâteau que Madagascar Oil n’a de Malgache que le nom , l’état malgache ne possédant aucune part de cette socièté ! Tout continue donc , le peuple est spolié , pollué , sans aucune contre partie....
Il y a un contrat de partage de produiction (-CPP-)signé entre la Compagnie Madagascar oil et l’Etat Malgache,via l’OMNIS.
Enga anie ka mba handeha @ ny lalany ny vola hiditra @ n’ity solika Malagasy ity ! Tsy ho lasa rano raraka an-tany ! Mba hanasoa an’i Menabe farafaharatsiny(lalana, tetezana, sekoly, jono, fambolena, tohodrano, fandriampahalemana, sns...) !
Tsimiroro se localise dans le moyen Ouest, mais non pas au Sud Ouest (Commune Ankondromena - District Miandrivazo - Région Menabe), confondu souvent avec la Région Melaky près Bemolanga de Morafenobe.
euh, est-ce la valeur de 73 000 barils d’huile lourde n’est pas assez pour financer la mise en place de quelques Centrales HydroElectriques !? pour éviter ces délestages fréquents à Tamatave par exemple ?
le truc c’est de toujours préserver l’intérêt de la France, par l’intermédiaire des Sociétés françaises : la jirama loue les groupes électrogènes de Henri Fraise & Fils, puis les carburants de Total pour les faire tourner, et ainsi de suite. Les projets de Centrale Hydro Electrique ne verront jamais le jour dans ce rythme là...
« En tout cas, le ministre des Ressources stratégiques note que des études sont encore en cours et se poursuivront pour évaluer techniquement et financièrement la rentabilité de l’huile lourde sur le marché – rentabilité par rapport aux produits importés en matière de consommation et de transport. L’usage de l’huile lourde ne nécessiterait pas de gros investissements pour les industries ni en matière d’équipements ni en matière d’outillages » ???
Alors ce ministre n’ a pas finalisé les études, qu’ il vend déjà la peau de l’ ours avant de l’ avoir tué : BRAVO !
Quant à la zirama , avec quel pognon va-t-elle payer cette huile lourde , mieux comment va-t-elle la raffiner pour son utilisation transport et exploitation ?
On va donc racketer la Zirama qui est déjà sous perfusion chronique, pour l’ aider à mieux couler !
Ce cher ministre : « NOTE » ??? moi aussi je veux bien noter et non être noté, en plus d’ etre ministre ☺...
Cerise / le cake : aucun gros investissement en matière première , à savoir outillage et équipement ( ce qui est pareil ) et tout ça nécessite une étude pour savoir si c ’est viable, mieux compétitif aux matières importées , qu ’ est ce que ça serait si cela nécessitait ne serait-ce que des « PETITS » investissements ???
Compétitivité, rivalité ou incompétence et corruption généralisées , entre les 2 :mon ♡ balance ...
De qui ces « ministres » se moquent-ils : des zétranzés ?
allez moimoi-zeuzeu , on vous laisse la parole ...