Madagascar a un avenir prometteur au sein de la Coi ou la Commission de l’Océan Indien. Selon Philippe Callier de la direction de production de la Bni. Il pourrait exporter des produits de l’agroalimentaire, un domaine où la concurrence demeure encore faible. Car à ce sujet, les îles voisines dont l’île Maurice importent de la Nouvelle Zélande. La cherté du frais de transport permettrait donc à la Grande Ile de conquérir le marché et de se trouver en position de leader. En plus de cela, la main d’œuvre de chez nous figure parmi les meilleures au monde. Outre le potentiel énorme de Madagascar qui lui permet de devenir un grenier de l’Océan Indien. Ce qui reste à faire, c’est d’adapter la main d’œuvre pour être conforme à la norme ou à moindre mesure pour être à la hauteur de répondre aux exigences des importateurs.
Des contraintes à surmonter
L’on ne peut cependant pas passer sous le silence les contraintes. Du point de vue économique, elles se situent au niveau de la logistique et du marché des changes,. Autrement dit, les infrastructures réhabilitées à Madagascar sont majoritairement les routes nationales. Les lieux qui ne sont accessibles que par les routes secondaires sont encore enclavés. De même que les capacités portuaires qui restent faibles. D’où le fait que le transbordement des marchandises se fait difficilement. Pareil pour les entrepôts. En ce qui concerne le marché des changes, la couverture à terme est autorisée uniquement sur les crédits documentaires imports. Par ailleurs, l’accès au Mid (Marché interbancaire de devise) demeure restreint aux établissements bancaires.
